
Les chauffeurs de taxis individuels ont décidé de faire grève les 3 et 4 octobre 2023 en signe de protestation contre l’interdiction des taxis à gaz du certificat de visite technique.
Dans une déclaration à Jihene Miled sur Mosaïque Fm, le secrétaire génération de l’Union des taxis individuels, Faouzi Khabouchi, a affirmé que cette grève concernait pour le moment les gouvernorats de Sousse et Sfax.
Notant que cette décision est abusive, le syndicaliste a affirmé que le ministère de tutelle avait annoncé l’application de sa décision sans prévoir de solutions alternatives ; les équipements nécessaires pour remplacer les bombonnes de gaz par des réservoirs de GPL et les stations de services où ils peuvent s’approvisionner.
« Les taxis de Kélibia s’approvisionnent dans une station-service à Mornag ! », a-t-il relevé, précisant que plus de six mille taxis en Tunisie utilisent actuellement le gaz liquifié dont 3.500 à Sfax.
Il y a de cela quelques années, le ministère du Transport a décidé d’interdire les taxis à gaz du certificat de visite technique de par le danger que représentent les équipements de fortune que ces taxis installent. Les taxis à gaz utilisent en effet les bombonnes de gaz à usage domestique qu’ils placent dans le coffre du véhicule pour ensuite les raccorder avec le moteur.
En 2020, le ministère du Transport a affirmé dans un communiqué que « les titulaires de ces véhicules ont été autorisés temporairement et de façon limitée à ne pas enlever totalement le matériel lors de la visite technique, compte tenu de leurs plaintes quant au coût élevé de ce processus, et ce, dans l'attente d'une décision finale à ce propos dans les plus brefs délais ».
Le département a rappelé, alors, que « la loi interdit strictement l’utilisation des bouteilles de gaz à usage domestique comme carburant pour les véhicules car elles ne peuvent en aucun cas être utilisées au niveau d'un véhicule ni au cours de sa circulation ni lors de la visite technique », notant qu’ « il est prévu d'introduire progressivement l'adaptation de l'énergie électrique en tant qu'énergie propre et alternative, respectueuse de l'environnement dans les transports publics des individus, ce qui contribuerait à la résolution des problèmes afférents à l'utilisation du gaz ».
N.J
Combien de taxi ont déjà pris feu ?...
Un réservoir et une installation homologués au GPL... et c'est tout...
Les bricoles avec les bouteilles sont à retirer de la circulation, la sécurité doit primer sur les magouilles !... et si ces chauffeurs arnaqueurs et crasseux ne sont pas contents ?
Qu'ils changent de métier !....
Le Gaz est importé, chaque bouteille contribue au déficit commercial. Si ces taxis sont remplaces par des voitures électriques la Tunisie pourra réduire le déficit commercial et le déficit énergétique. Les taxis peuvent être converties en voiture électrique, plusieurs kit pour la conversion sont disponibles.
Un rapport paru en 2022 indique que "La Tunisie subventionne 44 millions de bonbonnes de gaz pour 1,4 milliard de dinars annuellement".
Le Budget du gouvernement est de 70 milliards de dinars, donc ces 1,4 milliards représente 2% du budget. Si chaque taxi consomme une bouteille de gaz/jour c'est 2 372 500 bouteilles, soit 6% du total et un coût de plusieurs millions de dinars.
Il n'y a que ce langage qui marche.
Il y a tellement de candidats prêts à travailler avec des véhicules conformes aux normes que c'est l'occasion rêvée pour remplacer des chauffards et leurs tacots aussi sales que puants par des véhicules neufs conduits par des gens qui le meritent.
On a commencé à "nettoyer au karcher", pas question de s'arrêter en si bon chemin.
Ils doivent cesser de mentir! Les installations de gaz peuvent être retirer sans aucun impact sur la voiture et cela ne coûte pas une fortune! Ils veulent continuer leurs trafics!

