
Poursuivi par la ministre des Affaires culturelles et envoyé en prison, Sami Dhibi était sous les verrous depuis le 31 juillet 2023. La demande de libération déposée par ses avocats a été retenue, mardi 26 septembre 2023, annoncent ses proches.
Fonctionnaire au département des Affaires culturelles et connu pour son activité de poète, l’arrestation de Sami Dhibi a fait couler beaucoup d’encre.
Sami Dhibi avait été condamné à trois mois de prison par le Tribunal de première instance de Tunis le 7 août 2023 dans le cadre d’une plainte à cause d'une publication sur sa page Facebook dirigée contre la ministre Hayet Ketat Guermazi.
Des poursuites avaient été initialement engagées à son encontre en janvier 2023 avec pour but, selon ses dires, de l’écarter de la fonction publique après un « simulacre de conseil de discipline ».
Le ministère des Affaires culturelles avait, rappelons-le, réagi indirectement à l’arrestation du poète affirmant que des mesures disciplinaires ont été engagées contre neuf agents du département, écartant les motifs cités par les amis et proches de Sami Dhibi; à savoir son activité syndicale et son militantisme.
I.L
Je repense à Michel Byglodski, producteur de Panorama après la mise à l'écart de son créateur Jacques Duchateau, qui se défenestra de son bureau du 6eme à Radio France.
C'était une période de tumultes dans la maison, on réformait comme on dit, et notre homme ne supporta pas.
Il le paya de sa vie.
La Culture a été amputée, et certains avaient en vue de lui préparer un bel enterrement dans des querelles entre Chirac et Jospin.
Un homme est mort pour sa passion de la culture.
Beaucoup meurent pour des causes, i' en est de plus hautes que d'autres.
Je ne sais pas si notre monsieur ici, présenté en poète, courait un tel risque ou nourrit une passion dévorante pour la culture.
On n'est jamais bien inspiré lorsqu'on vise une plume.
C'est toujours grave d'attenter à la liberté d'un penseur.
Et tout aussi grave de couvrir d'opprobre un syndicaliste.
Nous savons tous que les pouvoirs n'aiment guère qu'on les conteste.
Si ces conditions sont réunies dans le cas présent, il s'agira d'une faute.
Elle ne ressent aucune honte? elle pense être au bon poste ? Elle est fière de son "apport" à la cuture en Tunisie avec ce genre d'agissement?
Elle arrive a regarder ses homologues des autres pays dans les yeux quand elle leur parle?
Mais comment peut on être aussi nul?
Ce pays est devenu totalement désespérant.