
Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat Habib Ammar est revenu, mardi 30 mars 2021, sur le secteur touristique et la nouvelle saison touristique, en tenant compte de la crise sanitaire.
Au micro de Boubaker Ben Akecha dans l’émission Midi Show sur Mosaïque Fm, M. Ammar a commenté la décision d’ouverture des frontières aux touristes prévue à partir du 19 avril prochain.
« C’est la décision de la commission nationale de lutte contre le Covid-19. C’est plus un effet d’annonce car réellement la Tunisie est ouverte aux touristes, il suffit de faire un PCR avant 48h puis de refaire un deuxième 48h après l’arrivée. Mais ceux qui viennent, ils le font individuellement.
Or, pour la préparation de la saison touristique, il faut annoncer une date pour la reprise de l’accueil des groupes via les tour-opérateurs », a-t-il expliqué.
Et de rappeler que la Tunisie est fondamentalement une destination balnéaire majoritairement assurée par les tour-opérateurs. Ces derniers programment des vols trois à quatre mois en avance, c’est pour ça qu’on a fait l’annonce pour qu’ils puissent s’organiser. Mais concrètement, la Tunisie est ouverte et n’importe quel touriste est libre d’entrée aujourd’hui, mais avec certaines conditions à remplir qui garantissent la préservation de la santé des Tunisiens et de ses visiteurs, décidées par le ministère de la Santé et la commission scientifique, a-t-il précisé.
Ces conditions feront l’objet de discussions entre le ministère du Tourisme et le ministère de la Santé : « Nous ferons des propositions à la commission scientifique qui donnera son avis à la commission nationale de lutte contre le Covid-19, qui décidera de la suite », a-t-il indiqué.
Habib Ammar a, en outre, martelé : « En tant que membre du gouvernement et ministre du Tourisme, mon premier souci est de garantir la santé du citoyen tunisien, mon deuxième souci est l’image de la Tunisie en tant que destination "safe".
On ne prendra que la décision qui garantira la sécurité de la santé du Tunisiens et de l’étranger qui sera en visite. Aujourd’hui, si les tour-opérateurs sont intéressés par la destination Tunisie c’est par ce qu’ils pensent que la Tunisie est destination "safe" au niveau sanitaire. D’ailleurs, les indicateurs sanitaires révèlent que malgré les moyens limités, le pays a géré la crise sanitaire avec beaucoup de rationalité : la situation s’est améliorée mais le danger persiste, on est conscient et on ne prendra aucune décision qui menace, de près ou de la loin, la santé du citoyen tunisien et du touriste ».
Via les discussions que le ministre a eues avec les divers tour-opérateurs (France, Allemagne, Italie, Russie, Pologne, République Tchèque, …), il en ressort qu’il y a une demande, mais la situation sanitaire actuelle de leur pays empêche une reprise immédiate, mais dès que la situation s’améliorera, il y aura une demande pour la destination Tunisie, a-t-il noté.
Et de souligner : « Ces pays n’envoient pas leurs concitoyens à n’importe quel pays, ils les envoient à des destinations où ils sont sûrs qu’ils seront en sécurité au niveau sanitaire », en soutenant que les tour-opérateurs veulent savoir nos conditions avant de programmer la Tunisie.
« Nous allons continuer avec la même rigueur et seuls seront autorisés ceux qui seront vaccinés, munis de PCR, de tests antigéniques, quelque chose qui garantit notre sécurité sanitaire », a-t-il affirmé.
En ce qui concerne l’Algérie, le ministre a rappelé que les frontières sont encore fermées. Et d’espérer qu’avec l’amélioration de la situation, les Algériens seront parmi nous cet été, ce pays frère ayant bien avancé dans la vaccination.
Au volet du retard de la vaccination en Tunisie, M. Ammar pense qu’il y a une accélération du rythme de vaccination ces derniers jours et que la population qui doit être vaccinée en Tunisie est moins importante que d’autres pays, ce qui permettra au pays d’être vacciné dans les temps.
S’agissant de la situation du secteur touristique, Habib Ammar a estimé que les banques doivent comprendre que ce secteur, l’économie nationale et la paix sociale ont besoin de leur soutien. « Il faut qu’elles aient confiance en ce secteur important et stratégique et qu’elles ne se comportent pas avec lui comme les dernières années, car nous sommes dans une situation exceptionnelle. On demande ainsi plus de compréhension envers le secteur touristique ». Et de rappeler que l’Etat a mis en place une ligne de crédit, avec une garantie par l’Etat, mais que toutes les banques demandaient en plus de cette garantie d’autres garanties, ce qui est, selon lui, inacceptable en cette situation exceptionnelle et difficile.
« La plateforme Covid a été ré-ouverte, on a simplifié les conditions et on demande aux banques de réagir selon la situation actuelle », a-t-il déclaré.
Et de marteler que sans le secteur touristique, la Tunisie se retrouvera dans une situation difficile : il a un apport important en devises, il s'agit d'un secteur employeur (400.000 familles en dépendent directement outre les emplois indirects) et un secteur locomotive qui impacte plein d’autres secteurs.
I.N
Bateau : 3000 EUR
Hotels pour 6 PAX 4500 EUR
Vols Retard 15-H
même la chaleur de l'été ne pourra pas freiner le variant anglais .
Le gouvernement allemand envisage une interdiction générale de voyager. La chancelière Angela Merkel (CDU) a toutefois fait remarquer que cela serait compliqué. Elle a déclaré qu'il y avait des préoccupations juridiques importantes et qu'elle était impatiente de voir le résultat de l'examen juridique répété. Après tout, la liberté de voyager est un bien élevé et est inscrite dans la Loi fondamentale.
L'un des outils juridiques permettant d'interdire les voyages est la loi sur la protection contre les infections, qui a été renforcée pendant la crise de Corona. Elle précise que les voyages peuvent être interdits ou limités pour arrêter la propagation du virus Corona, "ceci s'applique en particulier aux voyages touristiques".
En Grande-Bretagne, les voyages à l'étranger sont interdits depuis lundi jusqu'à la mi-mai initialement. Les contrevenants s'exposent à de lourdes amendes dont l'équivalent peut atteindre 5 800 euros. L'une des raisons de cette mise en '?uvre rapide est que la Grande-Bretagne ne fait plus partie de l'UE. Mais les pays européens ont également imposé des interdictions de voyage, du moins à l'intérieur de leurs propres frontières : Les Espagnols continentaux, par exemple, ne sont pas autorisés à se rendre à Majorque sans raison valable.
Donc, au minimum, fixez un prix fixe et obligatoire pour les tests PCR.
En ce moment, pour les voyageurs, le test est compris entre 300 et 1200D. Ce n'est plus de l'arnaque, c'est la razzia.
La honte absolue.
Elle a rencontré quelqu'un à 1100D!!

