
Nizar Bahloul, directeur de Business News, vient de publier chez Edito Editions, son livre « Kaïs Ier, président d’un bateau ivre ».
L’ouvrage de 221 pages retrace la première année du président de la République Kaïs Saïed au palais de Carthage. Un livre qui met sous la loupe l’activité présidentielle avec un traitement de l’information à charge et à décharge. Sans complaisance et sans crainte de la critique. Un exercice risqué, un an après l’investiture, mais obligatoire si l’on veut vivre pleinement sa démocratie.
A propos de cet ouvrage, l’éditeur Lotfi Ben Sassi a écrit : « Il m’arrive parfois de ne pas être d’accord avec Nizar Bahloul, mais je me dis, perplexe : il n’a pas raison, mais ce qu’il dit est vrai. Et je le relirai toujours avec le même plaisir, car en le lisant, on n’a jamais l’impression de perdre son temps. C’est dans cette même veine que Nizar Bahloul a écrit son « Kaïs Ier, président d’un bateau ivre ».
Le livre est préfacé par l’éminent professeur, écrivain et ancien recteur de l’Université de la Manouba, Chokri Mabkhout.
Dans cette préface, M. Mabkhout a écrit : « On le sait tous, tout travail journalistique qui se respecte requiert des informations précises et des faits vérifiés. Même si l’analyse politique permet, elle, de mettre en relation les faits et les événements de manière à révéler un sens qui reconfigure la scène avec plus de pertinence.
Nizar Bahloul prétend que son livre se base sur le factuel. Mais d’emblée, l’agencement des faits, en lui-même, nous parait significatif. Puisqu’il introduit, d’un côté, le phénomène Saïed pour, de l’autre, aller au-delà vers l’examen de la situation de tout un pays. De fait, Saïed s’avère tout aussi étrange que l’est l’itinéraire politique de la Tunisie ».
« Kaïs Ier, président d’un bateau ivre » est le deuxième livre de Nizar Bahloul. Le premier, « Bonté divine, l’homme qui n’a pas su être en président » est paru en octobre 2013 aux éditions Apolonia et retraçait le parcours de Moncef Marzouki, alors président de la République.
S’il y a une chose à retenir, c’est bien celle-là, la Tunisie est l’unique pays arabe où un journaliste peut se permettre d’écrire, sans complaisance, un livre sur un président de la République en exercice.
Merci d'avoir plus infos.
B.N : Il sera en ligne d’ici la fin de semaine au plus tard, merci pour votre fidélité :)
B.N : Comme promis voilà le lien de la vente en ligne :) :
https://lesbokbok.com/produit/kais-ier-president-dun-bateau-ivre/?currency=TND
Peu importe le sujet, le fait de sortir un livre en Tunisie est à saluer
Vous devez certainement le savoir.
Bon timing pour la sortie.
Que faire ?
Ne comptons surtout pas sur le Parlement pour répondre à cette question.
Les tunisiens peuvent compter sur leur Président.
Si le Président entreprend quoi que ce soit, les engraissés de la corruption (je parle du trio du Mal, Ennahdha, Kalb Tounes et Karama) vont crier au scandale.
La solution, la seule à mon avis, serait la suivante :
Le président de la République peut s'adresser à son peuple via un référendum pour prendre son avis sur :
- La Constitution, dans le but de changer le régime politique,
- La loi électorale : si on maintient l'actuelle loi électorale, "les mêmes causes produisent les mêmes effets" et par conséquent, les mêmes mafieux reviendront au Pouvoir pour sucer de nouveau le sang des tunisiens.
Fort d'un feu vert du référendum, le Président pourra alors changer le régime politique et la loi électorale.
Ce sont là les deux actions fondamentales à accomplir. Tout autre solution ne serait qu'une perte du temps.
Tout dialogue ne mènera à rien, car aujourd'hui, dialoguer avec le trio du Mal (Ennahdha, Kalb Tounes et Karama), revient à dialoguer avec la corruption.
Le référendum, il faut le faire tout suite, car, nous sommes assez loin des prochaines élections, et c'est le moment propice pour faire des réformes de fond.
Allez-y Monsieur le Président, c'est le meilleur timing, demain, ça sera trop tard.
'?a va donc ête un livre au vitriol. Je vais m'amuser.
On ne peut pas juger les choses sans prendre du recul.
'?crire un livre sur KS un an après le début du mandat de ce président novice en politique c'est bizarre...
J'aurai bien aimé lire un livre qui nous parle de ce qui s'est passé entre octobre 2013 et octobre 2019.
Pour tous les écrivains tunisiens, ****, sortez nous des livres en format électronique. Le monde évolue et vous ne faites même pas l'effort de lutter avant de disparaitre
C'était direct , honnête , et il n'y avait que des faits ( vérifiables et vérifiés ) et une chronologie respectée.
J'en avais beaucoup appris sur le Tartour de l'époque et sur ce qu'il cuisinait en arrière boutique !
Et j'en suis reconnaissant à Mr Nizar Bahloul , parce qu'il fait son job de " journaliste " en toute sincérité et essaye d'éclairer ses lecteurs sur les tenants et aboutissants de la vie politico-sociale en Tunisie.
Je lirai donc ce livre , parce qu'il sera bien écrit et que je suis sûr d'en apprendre de bonnes sur l'ermite de Carthage !
mais nizar esk vous avez demander l autorisation aux héritiers de feu doyen maitre chedly khaladi auteur de l article le bateau ivre paru je crois en 1938 .
En revanche , l'ouvrage de M. Bahloul me fait penser à ceux de Patrick Rambaud de l'Académie Goncourt , " Chronique du règne de Nicolas 1er " . Il en a " commis " cinq . C'est enlevé , truculent , dans une langue de choix . Un véritable plaisir de lecture .le pauvre Sarkozy en sort lessivé , groggy .
Patrick Rambaud récidivera avec François Hollande , toujours chez Grasset et toujours dans la même veine .
Si le style de M. Bahloul est un tant soit peu proche de celui de P. Rambaud , cela nous promet de bons moments en perspective .
OUI, il faut LIRE avant de critiquer.
N'émettez pas de jugement de valeur avant de prendre connaissance du contenu de la publication.
"La déception ne vient jamais des autres, elle n'est que le reflet de nos erreurs de jugement" (citation).
Je suppose que vous n'avez aucun doute sur vos réflexions et vos "jugements".

