
L’ancienne ministre de la Santé, Sonia Ben Cheikh, est revenue, mercredi 30 septembre 2020, sur l’évolution de la situation épidémiologique en Tunisie.
Le pays vit, actuellement, au rythme de la recrudescence de la pandémie Covid-19. Selon le dernier bilan du ministère de la Santé, le nombre des cas Covid+ a grimpé à 17 405, le 28 septembre. Avant la réouverture des frontières le 27 juin, la Tunisie comptait quelques mille cas d’infection au virus SARS-Cov-2.
Pour expliquer la multiplication des cas de contaminations en Tunisie, l’ancienne ministre de la Santé a évoqué un laxisme général dont la responsabilité incombe à la fois aux citoyens et aux autorités de tutelles.
« Il y a d’un côté l’Etat et de l’autre le citoyen. Mais avant de passer à ce dernier, il faut d’abord travailler sur la limitation du risque dans les établissements sanitaires. A sa prise en charge, chaque patient doit être considéré comme potentiellement positif au Covid. La propagation du virus au sein de ces établissements est le scénario que nous devons impérativement éviter », a-t-elle avancé soulignant que le changement du comportement du citoyen inhérent au nouveau rythme de vie imposé par la crise demeurait difficile à amorcer.
Sonia Ben Cheikh a, également, pointé du doigt un état d’inconscience prédominant chez les citoyens. Elle a noté, dans ce sens, que seule la persévérance pourrait faire changer la donne.
« Cette inconscience chez les citoyens s’explique par l’état d’esprit de certains adeptes du ‘ça n’arrive qu’aux autres’ et le problème de coordination entre les autorités de tutelle », a-t-elle indiqué.
Elle a exprimé, par ailleurs, son inquiétude quant aux nombre de décès enregistrés, celui des personnes admises en réanimation ainsi que le taux de positivité des tests réalisés.
Précisant que plus de 50% des cas admis en réanimation sont arrivés à ce stade en raison d’un retard de prise en charge, elle a soutenu la nécessité d’impliquer davantage les acteurs de la première ligne – notamment les médecins généralistes et les médecins de famille dans les hôpitaux régionaux -, et leur fournir des dispositifs respiratoires et des saturomètres afin de prodiguer les premiers soins et éviter, ainsi, de surcharger les services de réanimation.
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N.J.
c'est le 2ieme cas que la ministre veut souligner donc elle a raison; Si le malade est oxygéné ça évite la réanimation là où on a besoin d'un médecin anesthésiste
en France il y a certains malades qui ont ce dispositif chez eux à la maison mis par les pompiers ou le samu
On ne raconte pas n'emporte quoi surtout sur un sujet sensible
c'est le 2ieme cas que la ministre veut souligner donc elle a raison; Si le malade est oxygéné ça évite la réanimation là où on a besoin d'un médecin anesthésiste
en France il y a certains malades qui ont ce dispositif chez eux à la maison mis par les pompiers ou le samu
On ne raconte pas n'emporte quoi surtout sur un sujet sensible
Et dire que les azlems veulent en faire une personnalité, voire même premier ministre!!
C'est l'image même des incompétents que veut installer les azlems comme responsables de notre santé comme ils ont installés tant d'autres durant 55 ans. Tant que leur business tourne, que les circuits de médicaments tournent bien rond : "c'est la personne qu'il nous faut" !!
Les Tunisiens regrettent le Maallem Abdellatif MEKKI qui a éradiqué le corona de Tunisie et lui sont reconnaissants.
On entendra parler de lui dans peu de temps.
Mais le reste des declarations ne servent que poulir le profil politique de l 'ancienne ministre de la Santé.