La Tunisie a tiré son épingle du jeu face à la première vague de la pandémie Covid-19. Les faits sont là. Depuis plus d’un mois, on compte seulement deux ou trois cas de contaminations locales. Les mesures de confinement et d’interdiction des déplacements ont contribué en partie à circonscrire la contagion.
Maintenant que les restrictions s’assouplissent et que les frontières tunisiennes seront bientôt rouvertes, les autorités n’ont eu de cesse de souligner le rôle crucial du secteur touristique dans la relance économique. En tant que destination « Covid-safe », la Tunisie pourra-t-elle pour autant sauver sa saison touristique ? Dans une récente étude, Oxford Business Group dresse un état des lieux de la situation.
A l’heure où l’activité économique reprend, le gouvernement Fakhfakh espère que le tourisme tirera la reprise économique.
Pour Oxford Business News Group, la Tunisie, de par son succès à endiguer l’épidémie, pourrait devenir une destination privilégiée pour les vacances d’été non seulement de la diaspora et des Nord-africains mais également des Européens.
Le pays a été classé troisième destination la plus « Covid-safe », c’est-à-dire où le risque de contamination est le plus faible en Méditerranée pour la saison touristique estivale, derrière le Monténégro et la Croatie, selon des informations publiées par le cabinet de conseil basé à Tunis Targa-Consult.
S’appuyant sur des données relayées par l’Université Johns Hopkins aux Etats-Unis le 8 juin, Targa Consult a déclaré que la Tunisie comptait seulement 5 cas actifs du virus par million d’habitants, ce qui la place légèrement derrière la Croatie, avec 4 cas, et le Monténégro, qui ne recense aucun cas.
Cela confère à la Tunisie un avantage considérable par rapport aux destinations méditerranéennes traditionnellement populaires comme l’Italie, l’Espagne et la France qui dénombrent respectivement 576, 1329 et 1362 cas par million d’habitants.
Les autorités espèrent que le succès dans l’endiguement du Covid-19 incitera les touristes européens à choisir la destination Tunisie.
Ouverture des frontières
Le gouvernement, de son côté, compte bien tirer profit de cet avantage et a annoncé que les frontières maritimes, terrestres et aériennes rouvriraient le 27 juin.
Dans le cadre de mesures d’hygiène et de sécurité renforcées, toutes les personnes arrivant dans le pays devront présenter des tests négatifs effectués moins de 72 heures avant l’arrivée sur le sol tunisien et se soumettre à des contrôles sanitaires.
Par ailleurs, la levée de l’interdiction des déplacements entre les régions du pays le 4 juin vient s’ajouter à ces mesures destinées à attirer les visiteurs internationaux. Le tourisme interurbain représentant 20% des activités du secteur, ce développement pourrait être synonyme de retombées considérables pour les entreprises locales.
L’importance économique du secteur dans son ensemble apparait clairement au vu des chiffres suivants : avant l’apparition du virus, le tourisme représentait 8% du PIB et employait indirectement 400 000 personnes, le pays ayant accueilli un nombre record de 9,4 millions de touristes l’an dernier.
Les efforts déployés pour sauver la saison touristique estivale pourraient par conséquent poser les bases d’une reprise économique et contrebalancer les pertes essuyées par le secteur à cause du virus, qui atteindraient selon les estimations jusqu’à 1,4 milliard de dollars cette année.
Défis de l’après-virus
La Tunisie, comme bien d’autres pays, se voit confrontée à une série de défis à l’heure où l’activité économique reprend lentement.
D’après les prévisions du FMI, le PIB devrait se contracter de 4,3% cette année, soit la baisse la plus marquée depuis l’indépendance en 1956, tandis que la forte hausse du chômage due aux conséquences du Covid-19 est source d’inquiétudes.
Afin de contribuer à lutter contre les effets immédiats de la crise, le pays a dévoilé le 23 mars un plan d’aide d’un montant de 2,5 milliards de dinars (887,6 millions de dollars) qui comprend un rééchelonnement des dettes fiscales, un report de trois mois des déclarations d’impôt pour les petites et moyennes entreprises, et une aide financière pour les travailleurs au chômage et les familles défavorisées.
Si la chute de la demande mondiale de produits automobiles et aéronautiques – qui représentent un pourcentage considérable de l'économie tunisienne, orientée vers les exportations – aura des conséquences douloureuses pour les entreprises locales sur le court terme, le pays pourrait profiter des efforts mondiaux de diversification des chaines d'approvisionnement déployés en réponse au Covid-19.
Suite à la perturbation des chaines d’approvisionnement qui a accompagné la crise, de nombreuses entreprises cherchent à transférer certaines de leurs activités manufacturières hors de Chine pour les rapprocher de marchés clés.
Pour les entreprises axées sur l’Europe, le Tunisie, avec son secteur industriel développé et sa main d’œuvre bon marché, fait figure de candidat sérieux pour de telles réorganisations, assure Oxford Business News Group.
Miser sur un succès de la saison touristique, avec comme toile de fond la relance de l’économie, est un pari assez risqué. La Tunisie a beau être une destination Covid-safe, l’évolution de la situation à l’échelle internationale pourrait rebuter. Les nouvelles mesures mises en place par les autorités, notamment le test PCR obligatoire et les conditions de transport et de séjour strictes, constituent une contrainte dissuasive. D’ailleurs, les hôteliers affirment que depuis l’annonce des dernières mesures une vague d’annulation des réservations a été enregistrée.
Ikhlas Latif d’après Oxford Business Group
Quel touriste va payer pour s'ouvrir le pied sur un tesson de bouteille, marcher sur une couche !
Des spots publicitaires sur toutes les chaînes tv et radio pour expliquer le danger de toutes ces immondices laissées sur les plages. L'ecologie n'est pas encore a l'ordre du jour : tous les poissons qui s'etouffent avec ces plastiques flottants.
Et la fièvre thyphoide : plus de 200 cas ! C'est une maladie de pays sale.
Il est urgent avant de vouloir gagner de l'argent de procéder à la propreté
Vous crachez sans vergogne sur les TRE alors qu'en Tunisie circule des maladies moyen-âgeuses, genre fièvre, typhoïde, tuberculose etc,..vous pouvez sortir toutes les pseudos études et commanditer des lauréats en carton, on sait très bien ....
Plus de la moitié de vos médecins les plus compétents et prometteurs se barrent à l'étranger; Qui croit donc à vos simagrées sur un quelconque suivi un tant soit peu existant d'un dit virus dont même les plus avancés des pays en médecine moderne ne connaissent presque rien; et vous nous faites croire que dans un pays, où les gens crèvent de pénurie de médicaments, on a réussi à juguler ce dit virus alors qu'on a vu des signes d'anarchies comportementales sociales surréalistes mais très prévisibles tout le mois de ramadan?
Vous n'êtes pas foutus de créer un seul test même préhistorique avec vos propres moyens! vos rues sont sales, vos poubelles sortent tout droit des années 70, l'hygiène collective et sociétale est digne d'un autre siècle pour ne pas dire d'un autre millénaire, vos hôpitaux sont une honte sans nom, mais votre indécence est encore plus crasse.
A part jeter la suspicion sur des TRE qui vivent dans des pays qui évoluent dans un autre siècle que le votre, vous savez faire quoi au juste
Les touristes ne viendront pas, et c'est à la fin de la foire qu'on compte les bouses. Maintenant, vous avez choisi d'utiliser les TRE comme variable d'ajustement d'une propagande vicieuse, celle de la suspicion sans fondement, à part celle de flatter votre sens inné de la déresponsabilisation.
Personnellement, je ne viendrai pas, surtout, parce que votre arbitraire erratique fait peur. Votre bouc émissaire est tout trouvé et vous n"hésiterez pas une seule seconde à l'immoler sans pitié au tournant de l'aid el kebir...
J'invite tous mes semblables à bien réfléchir avant de, peut être, se retrouver piéger, lui et ses enfants dans un pays qui dors et déjà organise une battue et je les vois bien vous racketter sans vergogne pour pouvoir sortir du piège. Celui qui n'a rien à cacher parle clairement, celui par contre qui se débat dans des contradictions ne fait juste que signifier qu'il brouille des pistes déjà tracées.
Si la Tunisie a encore des cas, c'est que c'est un pays à risque. Et ça doit se savoir, ça va se savoir. Réglez donc vos problèmes en gens civilisés, responsables, dignes surtout.
Laissez les TRE en dehors de vos man'?uvres de pseudo cohésion nationale, nous ne sommes pas la seringue dont vous vous servez pour faire peur aux tunisiens en Tunisie.
Pourquoi ne pas sauver la saison touristique ?
le problème c'est que les gens n'ont pas envi de quitter leurs pays soit par peur, soit par manque de moyens, vu le coup dur qu'avait subi tout le monde