
L'avocate, Ghofrane Hjaiej, a affirmé que des greffiers étaient derrière la dissimulation de preuves et de pièces à conviction au sein des tribunaux du gouvernorat de Nabeul.
Intervenant le 25 février 2022 durant l’émission de Zina Zidi sur les ondes de la radio Shems FM, Ghofrane Hjaiej a expliqué qu’il s’agissait d’une minorité ayant été nommés comme greffiers après la révolution.
« Ces derniers ont des casiers judiciaires… Le procureur général près de la cour d’appel de Nabeul a découvert, suite à la réalisation d’un audit, la disparition de pièces à conviction… des greffiers ont été déférés à la chambre correctionnelle du tribunal de première instance… deux greffiers ont été interpellés en compagnie de deux trafiquants de drogues », a-t-elle ajouté.
L’avocate a déploré la détérioration de la situation des tribunaux tunisiens. Elle a expliqué que plusieurs dossiers ou éléments de dossiers avaient été dérobés. « Une enquête visant une greffière a été ouverte auprès du tribunal de première instance de Nabeul. Celle-ci fournissait des documents frauduleux », a-t-elle poursuivi.
S.G
Des agents d'un ministère régalien, auxiliaires de justice assermentés, mis dans la confidence, tenus au secret professionnel, censés concourir à la manifestation de la vérité parjurent, s'acoquinent avec des bandits, dérobent des éléments de preuve, des actes probablement authentiques, vendent leur âme et conscience pour quelqu'argent.
Décidément, la justice de ce pays est en état de prévarication avancée de la tête aux pieds.
On imagine la tête des justiciables et leurs conseils se donnant toutes les peines pour constituer un dossier à l'appui de leur thèse, qui se retrouvent en définitive avec une coquille vide. Par la grâce d'un plumitif, repris de justice cupide.
A ce point de prévarication des moeurs, il est légitime de de demander si ce pays est réellement réformable.
Ce n'est plus un pays. C'est une petaudière, un royaume où règnent confusion, prébende et anarchie.
C'est toujours la stratégie de ceux qui ne veulent pas traiter du réel.
Les discours grandiloquents cachent un mépris véritable des faits, de la réalité.
L' institution judiciaire à été cornaquée par Ennahdha, le metteur en scène en fut le "brave" Bhiri que nos doctes défendent au nom de "grands principes".
Cette institution a été infestée d'agents placés par "les frères" en vue d'opérations dont on découvre chaque jour, surtout depuis le 25/7, des preuves.
Des greffiers, nommés après la révolution, nous dit-on, et qui ont pour activité non point de servir la justice et le justiciable, mais de voler, dissimuler, faire disparaître des pièces de dossiers en cours d'instruction ou déjà instruits.
Si, après tout cela, quelqu'un osé encore nous faire le numéro du démocrate défendant Bhiri, ou quelque délinquant islamiste, c'est preuve de son ralliement à cette mouvance.
Moralement, c'est une honte.
Politiquement, c'est un crime.
Yé twénessa, vous n'avez pas idée de l'ampleur des incommensurables dégâts générés par les affamés de la maudite troika et de tous leurs satellites.
Ce n'est que la partie apparente de l'iceberg que nous avons là.
Attendez voir que les vrais dossiers sortent, et vous verrez que tous ceux qui ouvraient grand leurs clapets après le 25 juillet béni, vont se prendre dans le ***.
Les magistrats aiment les dossiers vides comme les avocats d'ailleurs.
Alors, il faut les vider les dossiers.

