La Compagnie tunisienne de navigation (CTN) a publié, mardi 21 janvier 2025, un communiqué expliquant que le navire Salammbo a été soumis, hier, à l’inspection périodique habituelle par l’autorité portuaire de Gênes.

« L’autorité portuaire de Gênes a exigé des tests sur les canots de sauvetage et les interventions techniques nécessaires le cas échéant, conformément aux exigences de sécurité des navires telles que stipulées par les réglementations internationales. La compagnie a immédiatement pris les mesures nécessaires pour effectuer les interventions techniques requises, en liaison avec les fournisseurs et les autorités compétentes », a affirmé la compagnie.

« Contrairement à ce qui a été publié sur certains sites et sur les réseaux sociaux, l’action entreprise par l’autorité portuaire de Gênes est une procédure standard à laquelle tous les navires commerciaux et tous les ports sont soumis, et dont le but est d’assurer les plus hauts niveaux de sécurité et de conditions de vie à bord des navires. La compagnie souligne qu’elle opère dans le cadre des lois nationales et internationales et qu’elle tient à respecter toutes les procédures nécessaires, en particulier celles liées à la sécurité des navires », a-t-elle conclu.

La Fédération générale du transport, relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), avait annoncé, ce matin, que le navire Salammbo a été immobilisé par les autorités italiennes « en raison de certaines irrégularités ».

Dans un post publié sur Facebook, l’organisation syndicale a exprimé son mécontentement, dénonçant un incident qui fait suite à un précédent survenu il y a seulement trois mois.

Le 13 novembre 2024, les garde-côtes de Livourne (Italie) avaient, en effet, ordonné l’immobilisation du navire Amilcar, également appartenant à la CTN. Selon un rapport publié le 15 novembre par la Gazette de Livorno, 23 irrégularités avaient été constatées à bord, dont dix qualifiées de graves, en violation des règlements internationaux sur la sécurité maritime. 

M.B.Z