
A partir d’aujourd’hui, lundi 1er février 2021, les voyageurs arrivant sur le sol tunisien devront se conformer aux nouvelles mesures sanitaires décrétées par le ministère de la Santé.
Ainsi, ils sont tenus d’observer un confinement obligatoire de sept jours, à leur charge, dans l’un des hôtels dédiés - dont la liste est consultable sur la page du ministère de la Santé – et de présenter à leur arrivée leur réservation et un voucher confirmant le paiement de leur séjour.
Le vol Bamako-Tunis arrivé tôt ce matin, vers 6h, à l’aéroport Tunis-Carthage a été le premier à être soumis aux nouvelles procédures. Les agents de sécurité vérifient que chaque voyageur est muni du voucher de réservation dans l’un des hôtels prévus à cet effet ainsi que sa réservation dans la navette spécialisée dans le transport des voyageurs.
Une fois le contrôle passé, les voyageurs se voient retirer leurs passeports par la police des frontières le temps de récupérer leurs bagages et revenir, par la suite, reprendre leurs documents. Le but étant de les garder à l’intérieur de l’aéroport en attendant l’arrivée de la navette qui devra les conduire aux hôtels réservés pour le confinement.
Aussi, seules les voitures de transport sont autorisées à accéder au parking de l’aéroport. Les véhicules privés ne sont, cependant, pas admis à l’intérieur et doivent attendre devant l’aéroport.
Les véhicules de transport des voyageurs – bus spécialisés ou navettes privées – sont escortés via des voitures de police jusqu’au poste de péage de l’autoroute. Un véhicule de la Garde nationale prend, par la suite, la relève à partir du poste de péage et escorte les passagers jusqu’à leurs hôtels.
BN Check a interrogé l’un des voyageurs, arrivé de Bamako (Mali) ce matin. Un dispositif de sécurité « plutôt approximatif » a été instauré sur place, nous confie le voyageur qui explique que les agents des forces de l’ordre présents sur les lieux devaient, par moments, improviser, n’étant pas totalement surs du protocole à adopter. La même source déplore « un flottement dans l’organisation » et « une mauvaise communication entre les différents agents chargés du protocole » rendant « pénible et tendue la sortie des voyageurs ».
Au septième jour d’isolement, les personnes placées en confinement obligatoire, devront réaliser, à leurs frais, un test RT-PCR. Ils pourront quitter l’hôtel s’il est négatif tout en se conformant au protocole sanitaire mis en place.
Des dérogations spéciales sont cependant accordées aux personnes « ayant une situation médicale particulière ». Mohamed Rabhi, président de la commission de confinement général, a précisé, dans une déclaration à BN Check, que certaines personnes peuvent bénéficier d'une dérogation spéciale leur permettant d’observer leur confinement à domicile et non à l’hôtel. Pour obtenir cette dérogation, il suffit de « présenter un solide dossier médial prouvant que la personne ne peut rester confinée dans un hôtel et de l’adresser au siège de la commission à Montplaisir », a déclaré Mohamed Rabhi.
S.T
Actuellement, les voyageurs qui entrent dans le pays sont
soit des résidents qui rentrent chez eux, et encore à l'appui un motif dérogatoire, et dans ce cas il serait permis de concevoir un confinement chez soi, ce qui implique un sens civique...
soit des non résidents, l'uns présentant pour SORTIR de leur lieu de résidence habituelle un motif impérieux de voyage ce qui renvoie la plupart du temps au cas précédent, les autres si leur pays ne contrôlent pas la sortie de ses frontières ne peuvent avoir d'autre choix que d'effectuer le confinement, imposé par le pays d'accueil, dans des structures dédiées. pour simplifier l'organisation. Les voyages de loisir ne sont plus d'actualité...
Et que se passe t- il pour les frontières terrestres avec la Libye et l'Algérie? C'est pareil?
Pfff....
Cela devient du rançonnage d'état , et bien sûr cela ne concerne que le citoyen lambda , l'étudiant ou le pigeon de service !
Si le test présenté en arrivant est négatif , il n'y a pas lieu de faire tout ce cinéma !
Sachant que même après avoir passé les 7 jours d'isolement , la personne qui quittera son hôtel pourrait choper le covid en ville , vu que le Tunisien ne respecte pas vraiment le port du masque , les gestes barrière et la distanciation .... ni dans les transports , ni dans les magasins , ni dans même dans la mosquée du coin !
Qui donc concocte ces protocoles , et se mettent-ils un tantinet soit peu à la place des pauvres gens qui doivent avoir la foi chevillée au corps et le sens du sacrifice , pour venir passer quelques jours voir leurs familles en Tunisie !
Aucun pays n'a encore osé faire ça ... et il fallait que ce soit nous !
Merci donc à ce Picsou de Mr Rabhi , qui a trouvé un bon filon pour soulager ( de plusieurs dinars ) chaque passager qui pose le pays en Tunisie !
Il y une 2 eme épidémie dans l'épidémie de covid.
Des variants plus contagieux et probablement résistant aux vaccins circulent chez nos voisins.
Le gouvernement comme d'habitude communique mal et nous sort des mesures mal faites et sans former ses agents.
Surtout à ne rien faire que de tourner en rond toute la journée pendant 7 jours car obligatoirement aucune animation de prévues, c'est prendre les gens pour des cons ou des pigeons !...
Le tout accompagné d'agents sécuritaires complètement débordés et mal polis....
On ne verra pas grand monde pour un bon bout de temps venant de l'étranger sur le sol Tunisien !....
C'est bien fait pour notre gueule....
Un test négatif est largement suffisant.
Et quand on voit un dispositif de sécurité comme décrit,vaudrait mieux l'utiliser pour faire appliquer aux mesures sanitaires.