
Dans la rubrique des informations que vous ne lirez pas cette semaine, et que vous ne lirez pas du tout, la question de la tentative d’empoisonnement du président de la République et les raisons de l’évanouissement de sa cheffe de cabinet Nadya Akacha. Une histoire rocambolesque tuée dans l’œuf. Qui a fait quoi ? On ne le saura pas. La Tunisie, risée des peuples, merci monsieur le président !
Cela fait deux semaines que le gouvernement Mechichi II a obtenu la confiance du parlement, mais ce gouvernement n’a toujours pas prêté serment devant monsieur le président. La Tunisie, risée des peuples, merci monsieur le chef du gouvernement !
La députée Abir Moussi est agressée, injuriée et insultée par son collègue Seïf Eddine Makhlouf dans l’enceinte même du parlement. Un parlement qui ressemble de plus en plus à un cirque où les députés font ce qu’ils veulent, enfreignent la loi et la morale, sans aucune réaction officielle de la présidence ou du parquet. Un parlement où le président recrute les traîtres parmi les RCDistes les uns derrière les autres. La Tunisie, risée des peuples, merci monsieur le chef du parlement !
Nous sommes le 8 février et la Tunisie ne va pas bien. Sur le plan économique et sanitaire, nous n’avons rien à envier aux autres peuples, nous sommes dans la mouise comme eux. Sur le plan politique, c’est la crise. La crise aigüe. La faute à la démocratie ? Sans aucun doute, mais la démocratie reste le moins mauvais des systèmes. Tous les pays démocratiques connaissent des crises, la Tunisie n’est pas un cas à part. Tout récemment, l’Italie a vécu la sienne. Sauf qu’ailleurs, les institutions fonctionnent normalement pendant la crise. Et, chez eux, c’est rare de trouver le président de la République ou le chef du gouvernement à l’origine de la crise. Chez nous, c’est les deux. Les deux responsables de la crise actuelle sont le président de la République et le chef du gouvernement. Et les deux jouent à la Sainte Nitouche en pointant l’accusation vers l’autre.
Qui est coupable, qui ne l’est pas ?
L’histoire en deux mots. Le chef du gouvernement (choisi par le président de la République) a recruté quatre ministres sur qui pèsent des suspicions de corruption et de conflit d’intérêts. Le président de la République a refusé de les adouber. Qui sont-ils ? On l’ignore, le président de la République n’a pas donné leurs noms.
Sur un plan purement moral, et vu son objectif d’assainir et de moraliser la vie publique, le président de la République a parfaitement raison d’agir comme il l’a fait. Il mérite d’être applaudi.
Sur un plan purement formel, et vu le blocage qu’il crée par son refus d’organiser une cérémonie de prestation de serment, le président de la République a tort. Il n’a pas à discuter une décision votée par le parlement dont les députés sont, exactement comme lui, élus par le peuple.
La Constitution est claire, il n’y a aucun article qui donne le droit au président de la République d’interpréter cette constitution. Il est là uniquement pour veiller sur son respect (articles 72, 76, 77 et 78).
Cette même constitution est claire dans son article 95 qui dit que le « Gouvernement est responsable devant l’Assemblée des représentants du peuple ». S’il y a des corrompus dans le gouvernement, c’est leur chef et l’assemblée qui en sont responsables et non le président de la République.
En refusant d’organiser la cérémonie de prestation de serment, le président de la République interprète à sa manière la constitution et endosse une responsabilité non prévue par celle-ci.
Il y a là un bras de fer épuisant entre les deux têtes de l’exécutif et c’est nous, Tunisiens, qui sommes en train d’en payer le prix.
Qui incriminer dans cette histoire ?
En faisant appel à des ministres suspectés de corruption (à tort ou à raison), le chef du gouvernement sème le doute. Il se met tout seul dans une position fragile, car il se devait de faire appel à des gens au dessus de tout soupçon. Même si ces personnes sont blanches comme neige, il se doit de les abandonner et de changer d’équipe dès lors qu’il y a un doute. C’est exactement ce qui s’est passé avec son prédécesseur. Il se doit de veiller à la moralisation de la vie publique.
En interprétant à sa manière la Constitution, et alors que ses prérogatives ne le lui permettent pas cela, le président de la République viole la constitution. C’est là sa plus grande faute, et elle n’est pas moindre que celle du chef du gouvernement. C’est là un grave danger, le plus grave des dangers. La Constitution doit rester inviolable quoiqu’il se passe.
Comment résoudre le problème ?
Celui qui a commis un plus grand tort doit reculer d’un pas et c’est le président de la République. Le gouvernement est responsable devant le parlement, le parlement a validé le gouvernement, on devrait s’arrêter là. Le président ne peut pas forcer la main du parlement en refusant d’adouber ceux qui l’ont été par une majorité de députés.
Le chef du gouvernement, pour sa part, se trouve dans une position fragilisée et a eu un comportement amoral. Il n’est pas moins coupable que Elyes Fakhfakh. Politiquement, il est déjà mort quoiqu’il se passe. Il ne pourra pas gouverner normalement, car cette histoire va le suivre tant qu’il est à la Kasbah.
Il y a là un bras de fer entre deux protagonistes qui, tous les deux, ont à la fois raison et tort. Aucun d’eux ne semble vouloir céder. La question reste entière, comment résoudre le problème ?
Un député a proposé de faire appel à un arbitre étranger, à savoir la Commission de Venise. La solution est faisable, mais elle n’est pas vraiment réaliste. Connaissant l’égo et le nationalisme de Kaïs Saïed, il est difficile de croire qu’il accepte un arbitrage étranger. Et puis, le « verdict » des Vénitiens ne va se faire en quelques jours.
Ce qu’il faudrait, c’est une solution une fois pour toutes.
Celle-ci se trouve dans la Constitution qui a déjà désigné un arbitre, à savoir la Cour constitutionnelle. Il faut que nos députés se mettent d’accord et fassent en quelques jours ce qu’ils n’ont pas fait en sept ans, à savoir désigner les membres de la Cour constitutionnelle. Plus que jamais, cette cour doit être créée car la Tunisie ne supporte plus davantage de voir ses politiques jouer sans arbitre et faire appel à l’opinion publique (constitutionnalistes, partis, médias) à chaque fois qu’ils ont un litige.



Dicté par quoi ? Par qui ?
C'est le CDG qui est à l'origine de ce Pétrin.
Est-ce raisonnable de procéder à un changement au bout de 5 mois d'exercice ?
Sans raisons apparentes, sans bilan ? Si on peut évoquer le bilan pour une période si courte.
Dès le départ, les tractations étaient sous le signe d'une mauvaise foi crachée.
Faire passer un gouvernement fantoche aisi éviter la dissolution une période après placer ses pions.
Le CDG s'est mis dans de beaux draps, obligé à s'allier avec le Diable sans se soucier d'une composante de taille : Mr Le Président qui pourtant l'a averti à l'avance. Alors pourquoi s'entêter ? La garantie des Diables est insuffisante à elle seule. Maladroit dans ses actions le CDG a manqué d'anticipation pour éviter de telles situations.
Quand à la Cour Constitutionelle même créé sera sous l'emprise du Gourou, un acteur de tracasseries en plus, inutile d'en attendre des merveilles vu les multiples divisions au sein de ce Parlement.
La solution ? Avec un Président rigide, énigmatique, ambigu et un parlement bandit, un CDG coincé, on est pas sorti de l'auberge.
Mais K.S représente le seul rempart pour faire face à cette bande de Malfrats. C'est à Mechichi de faire marche arrière et non au Président.
C'est à lui de trouver la formule magique pour débloquer.
Lui devenu Marionnette entre les mains des Diables.
Or, si l'on se permet un petit parallélisme, n'a-t-il pas selon la même constitution, le pouvoir de s'opposer à la promulgation d'une loi, bien que votée par le Parlement, de la renvoyer pour une seconde lecture et pour amendement, ou de la soumettre à un référendum (articles 81 et 82), un vrai pouvoir d'appréciation et de rejet ? Par analogie, s'il possède une telle capacité pour un projet de loi, n'aurait-on pas de bonnes raisons de penser qu'elle pourrait être étendue à d'autres actes soumis à son adoption, tels un remaniement ministériel, après son agrément par l'ARP ?
Une lecture plus critique, moins partisane, du texte fondateur, permettrait peut-être de s'apercevoir que le rôle du Président, sur cette question, n'est pas aussi marginal ... qu'on le souhaiterait !
Un remaniement ministériel après quelques mois montre que le chef de gouvernement est incompétent, on ne choisit pas une personne pour la limoger peu de temps après! et on ne résout pas les problèmes du pays avec le énième remaniement! S'il n'arrive pas à travailler avec les ministres qu'il a lui même choisi, il n'a qu'à démissionner!
La solution à cette crise est dans la Constitution même:
Cour Constitutionnelle.
Depuis 2015,on a joué "Lâab hwém" au niveau politique,le moment est venu de passer au stade "amateurs" en attendant de devenir de véritables pros;
Ce n'est pas facile de passer de la période 1956-2011 où la parole a été muselée et de nous retrouver directement au stade démocratie;
On est passé en République,ce n'est déjà pas si mal,la parole a té libérée et la "Res publica" (la chose publique" est discutés par tout le monde;
Mais le citoyen tunisien apprend vite,il a compris aujourd'hui la nécessité d'édifier cette Cour constitutionnelle afin de siffler sur le champ coup franc,carton jaune,penalty entre les équipes adverses;
Oui et c'est ce qui est nouveau chez un novice en politique:au sommet de l'Etat,on peut ne pas être d'accord,c'est pourquoi il est nécessaire d'avoir un arbitre:
la Constitution tunisienne de 2014 était en avance sur son époque,le moment est venu de mettre à l'ordre du jour de cette ARP le vote des 4 membres qui lui reviennent de droit à côté des 4 de la présidence de la république et des 4 du Conseil de la magistrature;
Les Usa n'avaient finalement pas tort en 2011 en parlant de laboratoire de la Démocratie en Tunisie;
Eh bien en 2021 ce laboratoire de la politique va mettre en place le Vaccin anti-Covd de la politique:
COUR CONSTITUTIONNELLE.
Comment pourraient ils acceptent un organe qui aurait le pouvoir de invalider leurs décisions, lois et magouilles diverses.
Alors non à la C.C. sauf si ils peuvent y placer des pions à eux
Sans hésiter, le chancelier répondit: " je suis beaucoup plus modeste que vous, si je perds le sommeil, je vais aussitôt piller le frigidaire. . . "
Source: Jeune Afrique
Il y a longtemps qu'on ne vous a pas vu écrire autant de bêtises avec autant de mauvaise foi en si peu de lignes!
Sous prétexte d'équilibre entre le Président et le chef de gvt vous omettez, vous approximativez, vous circonvolutez...
J'ai quand même lu jusqu'au bout...
Votre proposition de créer en quelques jours la Cour Constitutionnelle que la nahdha & Co ont tout fait pour éviter depuis 2014!!!, est pour le moins "surprenante" si ce n'est suspecte!
Miracle qui sauverait le président de l'ARP d'une destitution quasi certaine?
Miracle qui sauverait un chef de gvt , incompétent, totalitariste, brutal, d'une démission volontaire ou "poussée"?
Miracle qui éviterait la dissolution de cette ARP qui n'est plus qu'une voyoucratie nuisible au pays?
Miracle qui ferait miraculeusement justement baisser le taux d'endettement du pays? revenir le FMI les mains pleines? chuter l'inflation?
Miracle qui pourrait garantir les salaires et les retraites des prochains mois ? épargnant en cas de défaut les pires manifestations dans le pays?
Miracle qui garantirait la paix à nos frontières sud?
......
Vous êtes décevant!
- Nous voulons des emplois, vous ne nous les donnez pas, nous coupons les routes, fermons les vannes, arrêtons la production,
- On demande des augmentations, vous refusez, on n'assure plus le service, et tant pis pour les élèves, les malades, les usagers, les justiciables,
- Vous contestez une disposition réglementaire, nous l'appliquons "malgré votre nez" car nous sommes majoritaires,
- Je suis désigné pour former un gouvernement de compétences, je fais ce que je veux avec mes alliés, je n'ai plus de comptes à vous rendre,
- Puisque je suis le seul à comprendre et interpréter la Constitution, je vous laisse mariner dans votre jus, et peu importent les affaires du pays,
- Vous organisez une manifestation, je bloque les issues et je vous bastonne.
Des situations bien différentes évidemment, mais toujours cet état d'esprit qui fait tache d'huile partout. Chacun use de la portion de pouvoir qu'il peut détenir pour narguer les autres, imposer sa loi, sans aucun respect de ceux qui subissent ses diktats, ni sensibilité aux mécontentements et à la consternation qu'il provoque. C'est le pays du "tire sur mon avion si tu veux" ou "casse toi la tête sur les murs, je fais ce qui me plaît", des percées brutales et des mises en demeure insolentes.
Et c'et bien là l'une des causes profondes de la désunion, des frustrations douloureuses et de la discorde, que l'usage inconsidéré de la coercition et de la contrainte génère. Mais ce qui est remarquable dans la force, c'est qu'elle ne reste jamais toujours du même côté !
Mais le cercle des coupables ne se limite pas aux trois personnes mentionnées , à savoir le président de la république , le chef du gouvernement et le président du parlement :
Il est beaucoup plus large !
Si nous ne savons pas qui sont les quatre ministres incriminés par le président ( une habitude chez lui , il accuse mais sans nommer quiconque , on sent le courage politique et la volonté de crever l'abcès pour soulager du mal .... ) , ces quatre ministres par contre , eux , savent qu'ils sont concernés , ont du se reconnaitre et savoir qu'il s'agit d'eux !
Leur chef , Mr Méchichi , doit le savoir aussi , malgré ses dénégations et son cinéma pour le populo et les médias .
Alors qu'est ce qui empêchent ces quatre personnes de se retirer d'eux-mêmes , au nom de l'intérêt général du pays ?
Dans une démocratie qui se respecte , un homme ou une femme politique sur lequel pèse le moindre soupçon de corruption , de prise illégale d'intérêt , de détournement , d'intervention indue , etc , etc '?'. préfère de lui-même remettre sa démission , pour laver son honneur , accéder au dossier et se défendre , devant la loi et l'opinion , et s'il est blanchit , revenir par la grande porte !
Chez nous , c'est une autre histoire , un politique soupçonné , à tort ou à raison , préfèrera jouer l'incruste , quitte à bloquer le système tout entier , et porter ainsi préjudice à la bonne marche de tout un pays !
Personne n'a rien à faire de l'intérêt général , ni ces 4 ministres , et encore moins celui qui les a désigné ( qui au lieu de leur dire : " bon , messieurs , désolé , mais faites le nécessaire avec les autorités judiciaires , et une fois que vous serez clean , rappelez moi !" ) '?'.. se plait lui aussi à ne pas prendre ses responsabilités et trancher !
Bref , personne n'a assez de courage pour agir et réagir , dans l'intérêt de tous !
Ce n'est pourtant pas compliqué '?'. On demande à n'importe quel citoyen qui veut passer un concours de fonctionnaire , de présenter un bulletin n° 3 " nickel chrome " et un casier judiciaire sans tâches , mais pour le chef de toute une administration d'état , ctd un ministre , eh bien on tergiverse , et on y va avec des pincettes et on joue la montre ! Est-ce normal ?
Je ne sais pas qui a tort ou qui a raison , contrairement à Mr Bahloul , mais je dirais que les torts sont partagés , ils sont tous responsables de la situation qui empire '?'.. au détriment des contribuables Tunisiens qu'on accablent de plus en plus et à qui on épargne rien !
Jusqu'à quand cette comédie va 't-elle durer ?
1) Le Président de la République continue à affirmer son autorité, avec force et conviction. Il est le seul vrai rempart contre les islamistes.
2) Réviser la constitution, en éradiquer les perfides contradictions qui la rendent inopérante.
3) '?purer la justice des juges partisans et ouvrir au grand jour les dossiers des assassinats politiques
4) Contraindre la choura à exercer son vrai rôle: émettre des avis religieux, en vertu de quoi faire elle peut être consultée mais ne doit pas décider.
4) Pour rendre tout cela possible, décréter l'état d'urgence, dissoudre l'assemblée et constituer un gouvernement provisoire, pour un an ou deux, choisi par le Président de la République.
Gouverner par décrets présidentiels.
5) Lorsque les points 2 à 4 seront règlés, procéder à des élections anticipées pour choisir les députés, avec des règles strictes: interdiction de se présenter à ceux qui ont maille à partir avec la justice ou sont issus d'organisations terroristes comme les LPR, et un seuil minimum d'électeurs, en nombre et pourcentage.
Par exemple...
On ne pourra jamais l'acheter....c'est un homme honnête, intègre et sincère....
Il déteste la magouille et les magouilleurs.....
Estime toi heureux d'avoir un président comme Kaiess Saïd....
La Tunisie a toujours été gouverné par des malfrats et des voyous (présidents et leurs entourages)....
Mais tu as omis de dire que le PR'?SIDENT DE LA R'?PUBLIQUE est '?LU AU SUFFRAGE UNIVERSEL PAR LE PEUPLE (P2).
Or ce P2 donne une PORTANCE plus grande et importante au P1!
Un O1 qui '?LU un CIRQUE, et ce cirque a donné confiance à un Chef du Gouvernement sans PORTANCE.
Alors c'est le Chef du Gouvernement qui décrocher, et si ce n'est pas Bernoulli qui le dit, alors cest Newton !
Alors cher N.B comment vole un avion?!
Enfin, il faudra bien un jour que vous choisissiez votre camp, parce que la, on ne sait pas si on mange du couscous ou de la choucroute... Bref, c'est pas bon, pas bon du tout!
.... à vomir
Le Chef du Gouvernement est-il libre de limoger un membre du gouvernement sans que ce dernier soit présent au conseil des ministres?
propres et responsable .Dans le paysage actuel il n'en existe pas ,le choix des députés se portera sur le plus pourris le plus incompétents ,ils seront à l'image de nos magistrats ,donc le problème ne sera pas résolut pour autant.
,
ne vois-tu pas la dissolution du parlement est la meilleure solution ?
COMMENT OSES-TU PROPOSER LA FORMATION DE LA COUR ALORS QUE L'HEMICYCLE EST REMPLI DE VOLEURS ET ARNAQUES .JE VOIS EN TOI UN HOMME SAGE ET INTEGRE .