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Bassem Maatar : 2024 doit correspondre à l'année de fin du premier mandat de Kaïs Saïed
21/08/2023 | 16:18
3 min
Bassem Maatar : 2024 doit correspondre à l'année de fin du premier mandat de Kaïs Saïed

 

Le président de l’Association tunisienne pour l'intégrité et la démocratie des élections (Atide), Bassem Maatar a considéré que le faible taux de participation aux dernières législatives était le résultat des circonstances politiques, sociales et économiques du pays.

Invité le 21 août 2023 à Midi Show de Elyes Gharbi sur Mosaïque Fm, Bassem Maatar a considéré que la campagne électorale était fade et que les Tunisiens n’avaient pas bien assimilé les changements ayant eu lieu au niveau de la constitution, de la loi électorale, du régime politique et de l’objectif de ses changements.

Bassem Maatar a indiqué que la nouvelle constitution n’avait pas apporté de changements au niveau de l'élection présidentielle. Celles-ci auront lieu conformément aux dispositions de la loi électorale de 2014. Selon lui, la présidentielle devrait avoir lieu entre septembre et octobre et au plus tard en novembre 2024. L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) doit amorcer les préparatifs six ou cinq mois avant cela.

« Les candidats se présenteront pour devenir président et bénéficier des prérogatives annoncées par la constitution de 2022… Le fait est que nous sommes face à une nouvelle réalité… Les conditions de candidature sont celles énoncées par la loi électorale de 2014… Théoriquement, l’annonce de mesures exceptionnelles ne devrait pas impacter la périodicité des élections… 2024 doit correspondre à la fin d’un premier mandat et en cas de candidature du président (Kaïs Saïed), il s’agira d’un deuxième mandat… Selon les bonnes pratiques, le mandat actuel est comptabilisé comme étant un premier mandat et n’est pas exclu du calcul », a-t-il déclaré. 

Le président de Atide a indiqué que plusieurs pays optaient pour la tenue en simultané d’élections législatives et présidentielle. Il a estimé que la même chose aurait dû avoir lieu pour ce qui est du Conseil national des régions et des districts. Il a pointé du doigt le manque d’informations et de données relatives à l’adoption d’un système à deux chambres législatives.

« Avons-nous abandonné l’expérience de la décentralisation mise en place par les municipalités et la remplacer par les conseils locaux ? Les sièges de ces conseils nous sont encore inconnus. Auront-ils des budgets ? Y aura-t-il des primes pour leurs membres ? Il n’y a pas d’informations à ce sujet… Candidater ne sera pas facile à décider… Il n’y avait pas d’effort et d’explications lors des législatives afin de montrer l’intérêt de ces élections pour les citoyens… Les Tunisiens, en grande partie, n’ont pas d’idées au sujet du Conseil national des régions et des districts et de ses prérogatives », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, Bassem Maatar a mis l’accent sur l’importance de la mise en place d’une cour constitutionnelle. Il a précisé que les membres étaient connus d’avance puisque le mode de sélection de ces derniers avait été modifié par la nouvelle constitution. Selon l’article 125 de la Constitution de 2022, « La Cour constitutionnelle est une instance juridictionnelle indépendante, composée de neuf membres nommés par décret. Le premier tiers des membres est composé des plus anciens présidents de chambres à la Cour de cassation, le deuxième tiers est composé des plus anciens présidents de chambres de cassation ou de chambres consultatives du Tribunal administratif et le dernier tiers est composé des plus anciens membres de la Cour des comptes ».

 

 

S.G

21/08/2023 | 16:18
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Commentaires
Citoyen_H
MAIS D'OU VIENNENT TOUTES CES LUMIERES ENCORE INCONNUES à CE JOUR ,,,,,
a posté le 21-08-2023 à 20:49
Tu ferais mieux d'aller t'ouvrir un cabinet de kléye'bi dans lequel tu exerceras aussi le métier de voyant !!!
Jamais je n'aurais imaginé que le pays abritait autant de chléyék. Il n'y en a pas un qui rattrape l'autre.



Ancien '?lu de la république française d'??origine tunisienne assil iRRiF
Mr BASSEM MTTAR , si vous êtes sûr de vous, il faut pas hésiter à faire le pari avec moi
a posté le 21-08-2023 à 20:00
Mr BASSEM MATTAR , je fais le pari avec vous que Mr Kaïs Saïed sera réélu haut les mains, je vous demande d'aller sur le terrain, il faut aller visiter les résidents d'irrif tunisien, vous saurez la vérité par vous même, sur les plateaux de télévision et les stations de radio vous racontez que des mensonges êtes vous capable de parier avec moi pour 50 mille euros, celui qui gagnera il empoche le pari de l'autre si vous connaissez un avocat où un notaire je suis prêt si vous êtes courageux, il faut pas passer à côté de cette occasion en or mes coordonnées sont connus chez Businessnews comme tout le monde
Je vous avertis j'ai passé deux mois en Tunisie j'ai sillonné énormément de régions tunisiennes, je sais de quoi je parle, les plateaux de télévision et les stations de radio ce n'est pas ma tasse de thé
veritas
une purge s'impose .
a posté le 21-08-2023 à 19:50
La purge de ces associations est un devoir national ils sont à la solde de puissances étrangères ennemis à la tunisie et aux tunisiens'?'ces associations ont trop d'argents ils sont plus riche que l'état le fisc doit procéder à des contrôles approfondie concernant leur trésoreries de belle surprise sont à découvrir '?'.ils reçoivent trop d'argent de l'étranger '?'.il n'y a jamais eu autant d'associations en Tunisie la combine vient de l'étranger à des fins d'infiltration et de déstabilisations aux besoins sous couvert de plusieurs slogans fallacieux .
soupiquet
Le dictateur ne degagera jamais
a posté le 21-08-2023 à 18:58
Le dictateur sera seul a se présenté aux elections car il a mis tout c'est opposant politique en prison, le nettoyage va etre fais avec les medias. Faut pas se leurré, le dictateur n'acceptera jamais de degagé du pouvoir, il va decreté l'etat d'urgence comme excuse bidon pour gardé le pouvoir supreme
MH
@soupiquet bonjour
a posté le à 20:11
Je suis de votre avis. Ce dictateur est pire que les deux premiers, et seuls les idiots ne le voient pas.
EL OUAFI
Mr Bassem
a posté le 21-08-2023 à 18:48
Le dicton nous dit : les jours se suivent mais ne se ressemblent jamais !
Or d'ici Novembre 2024 ,il pourrait y avoir beaucoup de choses qui changeront, si vous pensez que le Président Sortant (KAIS SAIED) n'a pas remplis au moins un minimum qui pourrait satisfaire les citoyens, je dirais qu'il faut laisser sa place à celui que les tunisiens et les tunisiennes jugerons compétents pour remplir le prochain mandat, je parle en démocrate, respectueux des résultats qui sortiront de l'urne, personne ne vous empêche de poser votre candidature.
Il ne faut pas oublier l'?uvre colossales que le président Sortant a pu nous extraire de la gueule du loup ! Et je pèse mes mots.
Imaginons un petit instant, si la secte serait restée aux commandes, qu'est-ce qu'il fallait attendre d'eux ?
Certainement, notre chère Tunisie serait plongée dans le pire scénario, à savoir la plus cruelle guerre civile de notre histoire !
Où une vengeance méthodique pourrait survenir, les aficiadianos contre la mafia et tous ceux qui comptent pour s'enrichir d'avantage.
Tunisino
?
a posté le 21-08-2023 à 17:35
Les élections serviront à quoi si chaque nouveau arrivé gouverne à sa guise, si les nuls sont autorisés à candidater et à arnaquer le simple électeur, si le pays est sans rails de progrès durable, si les compétences sont marginalisés et les bêtes honorés?! Quant à Zakafouna, il est si irresponsable qu'il va continuer pour un autre mandat et si paresseux et déséquilibré qu'il va s'autodétruire.
Juan
pouvoir à vie ...
a posté le 21-08-2023 à 17:18
y a pas de fin de mandat pour un despote, qui a pris le pouvoir par la force d'un tank.
Un lecteur
Encore un qui va nous faire la morale
a posté le 21-08-2023 à 17:07
Et nous gargariser de belles phrases sur le droit et sur les droits de l'homme et sur la légalité constitutionnelle '?'
C'est fou le nombre de gens qui depuis 2011 qui se succèdent et qui ont des idées sur tout et sur rien en fin de compte quand on voit leur bilan calamiteux cette dernière décennie