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Bassem Ennaifer : la visite de la délégation du FMI est liée aux anciens prêts contractés par la Tunisie
16/10/2023 | 09:21
4 min
Bassem Ennaifer : la visite de la délégation du FMI est liée aux anciens prêts contractés par la Tunisie

Le professeur en économie et analyste financier, Bassem Ennaifer a considéré que la délégation du Fonds Monétaire International (FMI) se rendra en Tunisie afin d’étudier la situation du pays et en raison des anciens prêts contractés par la Tunisie auprès de cette institution. « Le FMI accepte d’être payé avec un taux d’intérêt faible et sur une longue durée », a-t-il ajouté.

Invité le 16 octobre 2023 à « Sbeh El Ward » de Hatem Ben Amara sur Jawhara Fm, Bassem Ennaifer a précisé que les soixante millions d’euros faisant l’objet d’une grande polémique depuis quelques semaines étaient une aide de la part de l’Union européenne (UE) et non du FMI. Il a considéré que l’UE avait essayé d’exploiter politiquement cette aide s’inscrivant dans le cadre du programme de lutte contre le Coronavirus.




« Les 750 millions de dinars obtenus dans le cadre du prêt syndiqué en devise contracté auprès des banques sont des fonds déjà à disposition des banques. Il s’agit d’une partie des réserves en devises affichées par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) Ce qui est publié par la BCT représente les fonds à disposition de l’État tunisien et des banques… Il n’y aura pas d’impact sur le montant des réserves en devises… Il s’agit d’un prêt obtenu à un taux faible… En contrepartie, le prêt saoudien a été contracté à un taux d’intérêt de plus de 10%. C’est très élevé », a-t-il poursuivi.

Pour ce qui est du FMI, Bassem Ennaifer a estimé que la loi de finances 2024 n’évoquera pas un financement de la part du fonds. La Tunisie n’a pas déposé de nouveau programme et le président de la République, Kaïs Saïed, refuse de mettre en place certaines réformes, notamment celles liées aux compensations et aux prix des carburants. Il a, également, indiqué que la Tunisie pouvait continuer à collaborer avec le FMI dans le cadre d’autres programmes et non de la mise en place du programme de réformes présenté en 2022.

Le professeur en économie et analyste financier a indiqué que la dette extérieure de la Tunisie avait atteint, en 2023, 8.945 millions de dinars. Elle dépassera les dix milliards de dinars en 2024. Ce chiffre englobe la dette et son service. Bassem Ennaifer a considéré que la Tunisie pouvait faire face à ces dépenses en misant sur les revenus provenant du secteur touristique, de l’extraction et de la production de phosphates, de l’export d’huile d’olive, des transferts des Tunisiens résident à l’étranger et la gestion de la balance commerciale.

Évoquant la question des pénuries, Bassem Ennaifer a considéré que la situation pourrait s’améliorer durant l’année 2024. Il a rappelé que le ministre des Affaires étrangères, Nabil Ammar, s’était rendu en Russie en compagnie de la directrice générale de l’Office des céréales. Ceci pourrait signifier l’accès à un approvisionnement à des prix concurrentiels. Le professeur en économie a rappelé que la Tunisie avait contracté plusieurs prêts après la révolution du 14 janvier 2011. Ces fonds n’ont pas été injectés dans des programmes de réformes économiques. Les prêts ont servi à couvrir les dépenses et non à la création de richesse. Il a considéré que la Tunisie n’avait pas besoin de se doter d’une loi d’investissement. Il suffit d’établir une liste des activités réglementées par l’État et de poser comme principe la liberté d’initier.


S.G

16/10/2023 | 09:21
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Commentaires
LABIDI
Les démocrates
a posté le 16-10-2023 à 21:01
Et oui les nadawi et ses satellites démocrates durant 11 ans ont fait quoi de l'argent ? pas d'investissement rien que du vol , et après faut rembourser et c'est la faute de Saïd, tous mon soutien au gouvernement Saïd '
HAMZAOUI
L'Etat est le seul débiteur de ses dettes
a posté le 16-10-2023 à 13:09
Les revenus du tourisme appartiennent aux hôtels et autres professionnels concernés et pas à l'Etat.
Les fonds transférés par les Tunisiens résidant à l'étranger leur appartiennent et pas à l'Etat.
Les revenus provenant de l'exportation d'huile d'olive appartiennent aux exportateurs et pas à l'Etat.
L'Etat ne peut donc pas utiliser ces revenus pour rembourser sa dette extérieure.
Comme beaucoup d'autres, ce professeur confond devises déposées à la Banque Centrale et dans les banques et propriété de ces devises.
Bien sur, l'Etat peut utiliser les devises transférées par les TRE mais il doit leur donner l'équivalent en dinars, puisque ces devises n'appartiennent pas à l'Etat.
Les TRE peuvent transférer en Tunisie des dizaines de milliards en devises, mais cela ne rend pas l'Etat tunisien plus riche.
Mohsen
Hé tu ma vue Sma3tni nahki
a posté le 16-10-2023 à 12:45
Le professeur en économie et analyste financier ? Bla bla bla pour rien dire Hé tu ma vue a ..... FM HIhihiii
CL
Professeur ?
a posté le 16-10-2023 à 10:44
Drôle d'analyse de la Part d'un Analyste et Professeur en économie , il parle pour ne rien dire , même un Journaliste pouvait une meilleure rétrospective économique Bon Ben il faut bien faire un Papier