
L’ancien député, Hatem Mliki, est revenu, lundi 20 novembre 2023, sur plusieurs sujets dont la hausse des prix de certains produits alimentaires et le projet de loi de finances 2024. Invité d’Elyes Gharbi dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM, il a avancé que la seule solution pour contrer la hausse des prix de certains produits alimentaires serait d’augmenter les salaires et d’intensifier la croissance économique pour atteindre des taux de 6 à 7%.
Il a expliqué que la croissance économique finirait par avoir raison de l’inflation et la situation se stabiliserait au bout de quelques années soulignant que les pressions exercées sur les producteurs dans certains domaines ne sont qu’une perte de temps. « Quelle politique d’austérité peut-on appliquer pour un pays qui affiche un taux de pauvreté de 25% ?! (…) Les gens crèvent de faim ! », a-t-il lancé.
Il a déploré, dans ce même contexte, le discours sur la nécessité de préserver le rôle social de l’État. « Peut-on encore parler du rôle social de l’État alors que le taux de chômage est de 17% et que les gens payent cher les cours particuliers dans un pays où l’enseignement est supposé gratuit et n’arrivent pas à acheter leurs médicaments ?! (…) Si le rôle de l’État se résume à la pauvreté et la misère, on a bien réussi ! », a-t-il relevé.
Il a, également, tiré la sonnette d’alarmer mettant en garde contre les répercussions de la dégradation de la production locale. Il a expliqué que le taux de croissance économique avait évolué grâce à la contribution des entreprises étrangères installées en Tunisie. « Or, notre discours politique s’oppose totalement à la réalité du terrain », a-t-il dénoncé.
Pour ce qui est des investissements publics quasi néants, il a affirmé que seuls des partenariats avec le secteur privé pourraient améliorer la situation. « Si on n’a pas d’argent pour l’investissement public, il faut absolument aller dans des partenariats avec le secteur privé. Derrière, cela créera, en plus, une dynamique pour l’investissement privé et permettra de redémarrer la machine économique », a-t-il déclaré.
N.J
ROBOCOP (4)
Ecrit par A4 - Tunis, le 14 Janvier 2023
Nous vivons une drôle d'époque
Où même les dieux deviennent loufoques
Une époque risquée, bien incertaine
Où les tout-puissants sont à la traine
Ils ne pigent rien, sont dépassés
Braillent et fulminent comme des angoissés
Ce n'est qu'un blasphème, je le sais bien
De dire des dieux qu'ils ne pigent rien
Mais que voulez-vous que je dise
Devant l'horreur de leurs bêtises
Quand ils confient avec délectation
Qu'ils nous programment une épuration ?
Que dois-je dire de ces divinités
Qui par manque de lucidité
Ne nous débitent que des âneries
Ne nous sortent que des vacheries ?
N'ont-ils pas sottement confondu
Les droits chemins et les voies tordues ?
Même s'il manque parfois de clairvoyance
Le notre est le meilleur, ciel quelle chance !
Ecoutez bien son discours divin
Enonçant ses diktats un à un
Enumérant ses prédications
Psalmodiant sa co-ran-stitution
Il faut dire que c'est plus fort que lui
'?a le travaille toutes les nuits
Il ne peut penser qu'aux miséreux
Qu'aux pauvres bipèdes malheureux
Il en rêve dans ses méditations
Et désire en avoir douze millions !!!

