Tu n'en rates pas une !
Bravo l'ami pour ta pertinence et ta régularité.
Très amicalement.
Salutations AUSSI à ta Princesse.
Une nouvelle grande pancarte de Hizb Ettahrir vient d’être accrochée au dessus du toit d’un bâtiment sur une artère principale de l’Ariana. C’est le nouveau local de ce parti islamiste radical qui se trouve au croisement de l’avenue Taïeb Mhiri, de la route de la Soukra et de la route de Bizerte. Un croisement par lequel passent des milliers de véhicules par jour, sous et sur le pont. La pancarte est visible de tous et de partout et le local sera inauguré ce samedi… au cours d’une grand-messe.
Nonobstant son esthétique kitch et la pollution visuelle qu’elle inflige (c’est la mode en Tunisie de toute façon), la pancarte est imposante dans le paysage. Tout comme ce parti qui prône le califat et vomit la démocratie. Un parti qui utilise la religion et falsifie l’Histoire pour convaincre les bonnes gens de le suivre.
De tous les gouvernements venus après la révolution, seul celui de Mehdi Jomâa a osé affronter ce parti radical qui vit encore au Moyen-âge en lui lançant un ultimatum pour se conformer à la législation tunisienne et respecter l’Etat de droit et ses institutions. Un ultimatum resté lettre morte puisque M. Jomâa est parti et son successeur Habib Essid n’a rien fait pour le dissoudre. Ce dernier a pourtant bien parlé de l’implication de Hizb Ettahrir dans certains troubles sociaux, mais le parti islamiste radical défie tout le monde. Comme tous les autres partis politiques ayant pignon sur rue, ses comptes sont opaques et les sources de ses financements sont inconnues. Il fait pire que les autres puisque ce parti fait officiellement partie de la nébuleuse internationale homonyme. L’antenne de Tunisie est appelée « wilaya de Tunis » en déni total de la République, de l’Etat et de la cartographie du pays. Paradoxalement, et en dépit de ce déni officiel, c’est grâce aux lois de cette République qu’il existe et s’active.
Par cette nouvelle pancarte sur une artère principale, Hizb Ettahrir nous salue, nous défie et nous nargue. Nous, ce sont les Tunisiens qui croient en cette République et cet Etat et uniquement en cette République et en cet Etat.
R.B.H.
Une nouvelle grande pancarte de Hizb Ettahrir vient d’être accrochée au dessus du toit d’un bâtiment sur une artère principale de l’Ariana. C’est le nouveau local de ce parti islamiste radical qui se trouve au croisement de l’avenue Taïeb Mhiri, de la route de la Soukra et de la route de Bizerte. Un croisement par lequel passent des milliers de véhicules par jour, sous et sur le pont. La pancarte est visible de tous et de partout et le local sera inauguré ce samedi… au cours d’une grand-messe.
Nonobstant son esthétique kitch et la pollution visuelle qu’elle inflige (c’est la mode en Tunisie de toute façon), la pancarte est imposante dans le paysage. Tout comme ce parti qui prône le califat et vomit la démocratie. Un parti qui utilise la religion et falsifie l’Histoire pour convaincre les bonnes gens de le suivre.
De tous les gouvernements venus après la révolution, seul celui de Mehdi Jomâa a osé affronter ce parti radical qui vit encore au Moyen-âge en lui lançant un ultimatum pour se conformer à la législation tunisienne et respecter l’Etat de droit et ses institutions. Un ultimatum resté lettre morte puisque M. Jomâa est parti et son successeur Habib Essid n’a rien fait pour le dissoudre. Ce dernier a pourtant bien parlé de l’implication de Hizb Ettahrir dans certains troubles sociaux, mais le parti islamiste radical défie tout le monde. Comme tous les autres partis politiques ayant pignon sur rue, ses comptes sont opaques et les sources de ses financements sont inconnues. Il fait pire que les autres puisque ce parti fait officiellement partie de la nébuleuse internationale homonyme. L’antenne de Tunisie est appelée « wilaya de Tunis » en déni total de la République, de l’Etat et de la cartographie du pays. Paradoxalement, et en dépit de ce déni officiel, c’est grâce aux lois de cette République qu’il existe et s’active.
Par cette nouvelle pancarte sur une artère principale, Hizb Ettahrir nous salue, nous défie et nous nargue. Nous, ce sont les Tunisiens qui croient en cette République et cet Etat et uniquement en cette République et en cet Etat.
R.B.H.