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Moncef Marzouki à l'UTICA

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M. Moncef Marzouki, président du Congrès pour la République (CPR), parti qui occupe 30 sièges à l'Assemblée Constituante, a plaidé, mardi au siège de l'UTICA, pour un nouveau contrat économique et social entre l'Etat et le secteur privé, fondé sur un ensemble de droits et de devoirs pour les deux parties.
Il a précisé, lors d'une rencontre, tenue mardi, entre une délégation du CPR et des responsables de la centrale patronale que "le nouveau gouvernement d'union nationale est appelé à renforcer l'initiative privée, encourager l'investissement, renforcer l'emploi et revoir certaines législations et réglementations qui freinent l'initiative", relevant "la nécessité de lutter contre la corruption".
"Il s'agit pour les hommes d'affaires de promouvoir une entreprise citoyenne et d'assumer leur rôle dans le renforcement de l'investissement et de l'exportation", a-t-il indiqué.
M. Marzouki s'est voulu rassurant à l'égard des hommes d'affaires et des investisseurs tunisiens, affirmant qu'il "n'y aurait pas de remise en cause des grands choix économiques".
L'UTICA sera impliquée, selon lui, dans la prise de décisions à caractère économique et social.
Il devait proposer, à cette occasion, l'organisation de conférences nationales sectorielles, à titre d'exemple sur la réforme de l'économie nationale, l'emploi… immédiatement après la formation du nouveau gouvernement et la tenue de l'Assemblée nationale constituante.
"Le pays passe par une phase délicate dans l'attente de la formation de ce gouvernement", a-t-il poursuivi tout en annonçant la "constitution, très prochainement, d'un gouvernement qui sera à la hauteur des ambitions du peuple tunisien".
De son côté, Mme Wided Bouchamaoui, présidente de l'UTICA, a exprimé sa satisfaction quant aux programmes économiques des partis qui représentent la majorité, au sein de l'Assemblée constituante, lesquels convergent tous vers "le renforcement du processus d'ouverture économique".
Elle a exprimé la disposition des hommes d'affaires en Tunisie à contribuer à l'effort national en matière d'emploi et d'investissement dans les régions intérieures, soulignant leur volonté de coopérer avec toutes les forces politiques du pays en vue de servir l'intérêt supérieur de la nation et recouvrer le rythme habituel de l'économie tunisienne.
"L'UTICA ne demande pas à être représentée dans le prochain gouvernement, mais se soucie plutôt de prendre part aux décisions économiques", a-t-elle relevé.
Plusieurs hommes d'affaires présents à cette rencontre ont tenu à rappeler que malgré les conditions difficiles par lesquelles passe le pays depuis le début de l'année, le secteur privé a créé près de 30 mille emplois, augmenté l'exportation de 9 pc et relevé les intentions d'investissement de 24 pc.
Ils ont, également, évoqué "l'incertitude manifestée par les décideurs économiques notamment en Europe, premier partenaire économique de la Tunisie, après qu'un mouvement à référence islamiste ait gagné les élections".
Ils ont, par ailleurs, appelé à la révision du régime fiscal qui, selon eux, grève l'entreprise, recommandant, en outre, de lutter contre les intrus dans les secteurs industriel et commercial.
Les responsables de l'UTICA avaient rencontré le 2 novembre, M. Hamadi Jebali, secrétaire général du mouvement Ennahdha, qui avait, alors, rassuré les hommes d'affaires et les investisseurs tunisiens, relevant qu' "Ennahdha considère les hommes d'affaires comme étant des partenaires dans la prise de décision et dans tous les dossiers économiques et sociaux".
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