
Le président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), Wajih Dhokkar, est revenu, mercredi 12 mars 2025, sur la situation préoccupante des jeunes médecins dans les hôpitaux publics.
M. Dhokkar a rappelé qu’après onze années d’études, un médecin en Tunisie est tenu d’effectuer une année de service civil obligatoire entre les ministères de la Défense et de la Santé, avec une rémunération de 1200 dinars. Par la suite, trois choix s’offrent à lui : poursuivre son activité à l’hôpital avec un salaire de 2500 dinars, enseigner à l’université pour une rémunération comprise entre 3000 et 3500 dinars, ou se tourner vers le secteur privé et l’émigration. Il a souligné que la moitié des médecins exerçant dans les hôpitaux publics se disent insatisfaits de leurs conditions de travail, tandis que 93 % estiment que leurs salaires ne sont pas à la hauteur de leur qualification.
Wajih Dhokkar a également évoqué la formation des urgentistes, précisant que la Tunisie en forme 35 par an, mais que seuls 10 ont été diplômés cette année. Le phénomène de l’émigration médicale s’est, selon lui, considérablement aggravé : en 2023, 1590 médecins ont quitté le pays, contre seulement 266 en 2010. Il a souligné que la Tunisie peine à retenir ses médecins, qui préfèrent les meilleures perspectives offertes à l’étranger et dans le privé.
Revenant sur l’état alarmant des hôpitaux publics, il a dénoncé la vétusté des infrastructures, la surpopulation, la fermeture de services et le manque criant de personnel et d’équipements. Il a également alerté sur la charge de travail excessive des urgentistes, qui peuvent être amenés à consulter jusqu’à 300 patients par jour et à travailler en moyenne 100 heures par semaine, souvent sans protection adéquate. Il a, en outre, dénoncé la recrudescence des agressions contre les médecins, un phénomène devenu récurrent.
L’un des problèmes majeurs soulevés par Wajih Dhokkar concerne l’absence de rémunération des heures de garde. Il a précisé que celles-ci sont payées à un tarif dérisoire : un dinar de jour et trois dinars de nuit. Ainsi, pour 24 heures de garde, un médecin perçoit au maximum 900 dinars sur trois mois, à condition que son salaire soit effectivement versé.
Enfin, Wajih Dhokkar a évoqué l’initiative de cent médecins tunisiens formés et exerçant en Allemagne, qui ont adressé une lettre au président de la République pour manifester leur volonté de revenir travailler dans le secteur public, à condition que la loi sur l’équivalence des diplômes soit abrogée.
Il a conclu en citant une étude de l’Institut tunisien des études stratégiques, selon laquelle 78 % des médecins résidents se disent prêts à revenir en Tunisie si des conditions de travail décentes et des incitations financières basées sur la performance et la qualité des soins étaient mises en place.
H.K
Les médecins sont mettre des lieux, pourquoi ils acceptent de travailler dans des sales conditions, or que l'hygiène fait partie intégrante des soins ?
J'avais exporté le pouvoir public depuis la révolution à s'occuper convenablement de CPG pour atteindre dans une première étape la production nominale autrefois ( avant 2010) était faisable et passer en régime de croisière, au lieu de PENSER A IMPLANTER d'AUTRES INDUSTRIES avec des investissements parfois lourdes en présence d'un secteur très promotteur et qui a montré ses preuves MAIS défaillant conjovturellement ( pour le phosphate ).
Le même raisonnement s'applique pour les hôpitaux dont certains délabrés avec manque d'équipements, d'accessoires et même de personnel.
Investir dans les hôpitaux existants tels que "" Rabta et Charles Nicolle "" vaut mieux qu'investir dans un nouveau hôpital "" bien sûr si les moyens financiers sont insuffisants "" en espérant d'avoir des CHU partout en Tunisie lorsque les conditions les permettent .
Le secteur de santé public souffre des insuffisances majeures et je ne pense pas que le ministre ou bien ces médecins "" intervenants dans cet espace "" nient cette réalité sans essayer de flatter un responsable ou le dégrader sachant que le citoyen particulier averti , comme observateur est en connaissance de cause de cet état catastrophique sur tous les plans ( les hôpitaux) et le patient se trouve dans la majorité des cas à changer d'itinéraire pour les établissements privés.
Donc, soyons objectifs dans nos interventions et éviter de défendre l'indéfendable.
Les pseudos sont là pour défendre un ami ? Alya, Salim un peu de modestie.
Le ministre n'est plus médecin c'est un homme politique.
Il faut visiter l'hôpital Charles Nicolle ou la Rabta puis après l'hôpital militaire et après comparé.
Les malades souffre les infirmiers aussi
Il faut venir travaillé avec nous
KS qui touche 30 000 dinars par mois et vit dans un palais aux frais de la princesse donne des lecons à tout le monde pour le sacrifice et le patriotisme, il veut qu'on reste dans la misére alors que lui et ses ministres ménent le pays vers la catastrophe.
une raison de plus pour laquelle on se barre tous de ce pays.