
Le taux de remplissage des barrages a frôlé les 23% grâce aux récentes précipitations alors qu’il était descendu sous la barre des 20%, environ un mois en arrière, atteignant un triste record de 19,6% (selon un rapport de l'Observatoire national de l'agriculture (Onagri) daté du 29 novembre 2024, ndlr). Ainsi et en se référant au dernier rapport de l’année 2024 de l’Onagri daté du 31 décembre courant, le taux de remplissage des barrages s’est établi à 22,9%.
Cela dit, la situation hydrique en Tunisie demeure préoccupante. Ainsi, le taux de remplissage des barrages les plus importants est désormais bien en deçà de la barre des 50%. Il oscille actuellement entre 7% et 39%, contre 3% à 54% il y a quelques semaines.
Il convient de noter que, bien que les récentes pluies aient provoqué des variations dans le taux de remplissage, celui-ci reste globalement instable, avec des hausses temporaires suivies de baisses. En réalité, aucune amélioration durable n'a été observée. Un climatologue a d’ailleurs expliqué que, en raison des changements climatiques, les zones de précipitations en Tunisie se sont déplacées davantage vers le sud, tandis que la majorité des barrages, et les plus grands d’entre eux, se situent au nord du pays. Cela explique en partie le faible taux de remplissage actuel.
Les réserves d’eau dans les barrages tunisiens sont en baisse de 285,27 millions de m3 par rapport à la moyenne saisonnière de la période, se divisant par plus que deux et atteint près de 233,28 millions de m3 contre 518,55 millions de m3.
Par rapport à la moyenne des trois dernières années, les réserves d’eau sont en diminution de 187,42 millions de m3 (-25,82%). Elles se situent à 538,39 millions de m3 contre 725,82 millions de m3 la moyenne des trois années.
I.N.


