
L’ancien élu et dirigeant d’Attayar, Hichem Ajbouni est revenu sur les débats et les échanges ayant suivi la diffusion du documentaire intitulé « Tunisie : entre misère et dictature, le grand retour en arrière » dans le cadre de l’émission « Enquête Exclusive » de M6. Les soutiens au système avaient estimé que le documentaire portait atteinte à l’image de la Tunisie.
Dans une publication Facebook du 5 mars 2024, Hichem Ajbouni a écrit : « Pour ce qui est de la distorsion de l’image de la Tunisie et de la campagne ciblant certains individus interviewés dans le cadre du programme "Enquête Exclusive" sur la chaîne française M6.
Ce qui nuit à l’image du pays est le fait qu’une personne, aussi brillante qu’elle soit, rédige une constitution sur-mesure et l’impose aux Tunisiens et aux Tunisiennes par le biais d’un référendum auquel 70% des électeurs et électrices n’ont pas participé.
Ce qui nuit à l’image du pays est l’autocratie absolue sans possibilité d’exiger des comptes ou d’être tenu responsable de ses actes et sans aucun contre-pouvoir.
Ce qui nuit à l’image du pays est l’atteinte à l’indépendance de la magistrature, le non-respect des décisions du tribunal administratif et de menacer les magistrats d’être complices de tout opposant blanchi.
Ce qui nuit à l’image du pays est l’emprisonnement des opposants politiques sur la base d’accusations infondées et comiques n’ayant même pas été adressées à Abou Iyadh ou Abou Bakr Al Baghdadi ou aux plus redoutables des terroristes.
Ce qui nuit à l’image du pays est de parler d’un complot visant à changer la composition démographique de la Tunisie et de ce que ceci a provoqué comme atteintes à l’encontre des migrants subsahariens.
Ce qui nuit à l’image du pays est la promulgation du décret 54 afin de harceler et de faire taire les politiciens, les journalistes, les avocats et les citoyens s'opposant à la situation actuelle.
Ce qui nuit à l’image du pays est la banalisation des arrestations, des détentions, de l’émission de mandats de dépôt et de la privation des Tunisiens et des Tunisiennes de leur liberté sans raison.
Ce qui nuit à l’image du pays est l’emprisonnement de deux ans d’un jeune tunisien : Rached Tamboura pour avoir dessiné un graffiti et l’arrestation de jeunes pour des publications sur les réseaux sociaux.
Ce qui nuit à l’image du pays est le retour pour les Tunisiens et les Tunisiennes vers la peur après avoir été libérés par la révolution et le passage du statut de sujets à celui de citoyens.
Ce qui nuit à l’image du pays est l’intervention du chef du gouvernement lors d’une conférence de presse avec un homologue étranger (Gabriel Attal, chef du gouvernement français) afin de contester une émission télévisée n’ayant pas encore été diffusée, en utilisant le terme "décennie noire" et de faire référence aux opposants politiques par la citation suivante : "On s'est débarrassé de ces gens-là qui n'ont aucun sens d'appartenance et qui ont un pouvoir de nuisance".
Ce qui nuit à l’image du pays est la nomination de personnes incompétentes à de hautes fonctions et de les charger du rôle de représentant lors d’événements internationaux.
Ce qui nuit à l’image du pays est la médiocrité sur tous les aspects, le retard du pays dans tous les domaines, la dégradation de la qualité des services publics et le sous-développement considérable par rapport aux pays développés.
Ce qui nuit à l’image du pays ce n’est pas Hatem Nafti (écrivain et chercheur interviewé dans le cadre du documentaire) qui a accordé une interview dans un monde ouvert ou Dalila Ben Mbarek Msaddek (membre du comité de défense dans l’affaire de complot contre la sûreté de l’État et dont le frère Jaouhar Ben Mbarek fait partie de la liste des accusés. Il est en prison depuis février 2023) qui a décrit la réalité en matière de droits et de libertés en Tunisie ou les jeunes activistes politiques ayant partagé leurs rêves, leurs visions et leurs critiques à la situation actuelle.
Il s’agit en vérité de celui qui a porté atteinte au processus de transition démocratique et qui a mené le pays à un retour en arrière ».
Hichem Ajbouni a accompagné sa publication d’un graffiti contenant une citation d’Ali Ibn Abi Taleb considérant que le silence d’une personne en droit face à l’injustice fait croire à ceux dans le tort qu’ils ne le sont pas.
S.G
Un parti de MIETTES est un 'parti' qui n' a pu avoir des élus lors des élections législatives de 2019 que grace aux MEILLEURS DES RESTES, ou MEILLEURS DES MIETTES (En Arabe AFDHAL AL BAKAYA ou AHSAN AL FOUTAT). On peut le comparer à une très mauvaise classe d'éleves très médiocres qui n'ont pu avoir leur BAC qu'avec le RACHAT ou par le systeme de passage AUTOMATIQUE .Avec tous mes respects pour ces éleves.
APPLICATION
Tous les chiffres sont extraits de l'article de B.N :
Législatives 2019 : résultats de la répartition des sièges B.N 09/10/2019 | 21:00
Législatives 2019 : répartition des sièges à Tunis 2
Le total des suffrages exprimés est de 164.318 votes. Nombre de sièges :8. SOIT UN SIEGE correspond à 164318/8 = 20539 votes. Nombre de votes obtenus par ATTAYAR (exemple) 16055.
Donc ATTAYAR n'a pas pu obtenir un siège directement (avec la moyenne), mais il a eu un siège grace aux meilleurs restes ou aux meilleurs des miettes (PAR RACHAT).
Ceci est valable pour tous les arrondissements(avec un écart variable par rapport à la moyenne) et pour tous les 'partis' à l'exception de NAHDHA, KALB, et le PDL pour quelques arrondissements..Ce qui fait la démonstration. CQFLD.
Donc vous comprenez pourquoi les partis des miettes sont contre les élections UNOMINALES. Car ils n'auraient aucun siége.
Saied ne fait que colmater les brèches avec le minimum de moyen .
Vraiment ,j'ai été étonné et je me suis rappelé de la chanson YA BTOO NIDHAL AKHER ZAMEN FIL KHAMMARAT GUEVARA MET GUEVARA MET
Et j'ai cherché et j'ai trouvé un bon article sur le site MARSAD TUNISIA du 03/04/2013.
'La police confisque les boissons alcoolisées au Club de journalistes
Le Fonds d'entraide entre les journalistes tunisiens (Fejt) condamne l'intervention lundi à Tunis des agents de l'ordre au Club des journalistes et la saisie des bouteilles d'alcool destinées à la consommation de ses membres.
Dans un communiqué rendu public mardi, le Fejt a vivement condamné l'intervention d'un nombre impressionnant d'agents de police du District de la sécurité nationale de Bab Bhar au Club des journalistes à l'avenue Habib Bourguiba et la confiscation des boissons alcooliques destinées à la consommation des journalistes et membres adhérents au club dépendant du Fejt, qui a décidé de le fermer en attendant d'autres décisions.
Selon le communiqué, il s'agit d'une atteinte aux droits des journalistes, car il s'agit d'un club culturel et social à l'image des autres clubs corporatistes comme celui des avocats, des magistrats et non un bar.
«En janvier dernier, le gouverneur Adel Ben Hassine, un ancien propagandiste de l'ancien régime en liaison avec des familles corrompues, a pris la décision de le fermer parce qu'il ne détient pas une licence de vente d'alcool. Nous l'avons rencontré pour lui expliquer qu'il s'agit d'un simple espace où les journalistes se rencontrent depuis des dizaines d'années. Ce n'est pas un bar et il est financé par diverses recettes notamment celles des ventes de tableaux de peintures. Le Fejt, qui est avant tout une association au service des journalistes, arrive à aider les journalistes mal rémunérés et autres cas sociaux. Nous lui avons demandé de nous accorder une licence spéciale. Le gouverneur nous a semblé compréhensif», lit-on dans le communiqué.
Le journaliste Zied El Hani a déclaré aux médias qu'il a pris contact avec le ministère de l'Intérieur qui, selon lui, ne serait même pas au courant de cette opération mais on lui a promis de se pencher sur la question pour trouver une issue.
Le Club des journalistes reste en revanche fermé sur décision du Fejt en attendant trouver un terrain d'entente avec les autorités.'
Je pense que le PRESIDENT n'avait pas tort LORSQU'IL A PARLE DE MAKHMOURIN!!!
Et B.N écrit dans le dernier paragraphe de l'article: 'Enquête exclusive sur M6 : le tableau noir de la situation en Tunisie'. B.N 04/03/2024 | 00:25:
'La situation de la presse et de la liberté d'expression a été, également, retracée, notamment, à travers le témoignage du journaliste Zied El Heni qui a dénoncé la répression et les menaces contre les libertés en Tunisie.'
Mais comme l'a dit lui-même KS,"Je ne suis pas responsable de l'absence de cette CC qui aurait du être établie depuis 2016",et sur sa lancée un autre choix a été fait et il y eut le 25 Juilet 2021...
On connait la suite:Pour ma part le seul reproche que je pourrais faire à ce projet de KS est qu'il refuse de se nommer pour ce qu'il est :Un Emirat avec un Emir ,Guide de la Nation,avec 12% de la population,ceux qui ont adhéré à son projet,qui le soutiennent et les autres au mieux indifférents,au pire qui lui ont tourné le dos....
En tout cas,c'est ce que l'on a vécu durant toute cette période de transition 2021-2024.
Maintenant,KS parle d'élections présidentielles pour 2024,DONT ACTE:
Il met donc en porte-à faux l'hypothèse avancée plus haut que KS veuille s'inscrire dans la durée en faisant perdurer Ad Vitam Aeternam cette situation décrite ci-dessus.
Pour autant , 1 CONDITION SINE QUA NON doit être remplie pour sortir de cet état hybride:
Mettre en place la COUR CONSTITUTIONNELLE telle que définie dans ce Destour de 2022 (dont les 9 membres sont nommés selon le poste qu'ils occupent,lesquels sont déjà prêts,je ne vois franchement pas pourquoi cela traine tant!)
Après on pourrait parler de Liberté d'expression ou pas et où le fait de se porter candidat et de facto être opposant à KS pourrait toujours être assimilable à complot ou pas,être passible de prison ou pas,où être jugé par un tribunal militaire pour un civil est constitutionnel ou pas.
JE SUIS SIDERE par LE FAIT QUE CETTE QUESTION FONDAMENTALE NE SOIT PAS DAVANTAGE à LA UNE,Allez vous étonner ensuite de ce Lâab hwém et des conséquences qui en résultent!