
Une partie des remparts de la vieille ville de Kairouan, en réhabilitation, a cédé et s’est effondrée, samedi 16 décembre 2023, faisait trois morts et trois blessés parmi les ouvriers du chantier.
La catastrophe a secoué l’opinion publique. Plusieurs personnes ont été attristées des conséquences de cet incident malheureux et de voir une partie de notre patrimoine en débris et décombres. Un habitant de la ville n’a pas manqué de rappeler qu’il avait alerté les autorités locales vers la fin du mois de novembre. De passage près de la muraille, il a constaté des défaillances sur le chantier de réhabilitation dont il a informé les concernés. Pourtant, rien n’a été fait, de toute apparence.
Selon ce citoyen, les ouvriers du chantier tentaient de consolider la muraille en usant de procédés non-conformes aux normes de réhabilitation des monuments historiques. C’est à coup de briques et de ciment que les ouvriers opéraient tant bien que mal une intervention des plus pointues qui exige expertise et savoir-faire.
Les ouvriers en question sont ceux d’une société privée qui, selon la ministre des Affaires culturelles, a remporté l’appel d’offres émis par l’État conformément à a règlementation des marchés publics. Une règlementation qui, rappelons-le, accorde des projets sur un critère différenciant de taille ; le prix. C’est en effet le moins-disant qui l’emporte.
Une enquête a, notons-le, été ordonnée par la ministre des Affaires culturelles pour déceler les circonstances de l’effondrement d’une partie de ces remparts historiques.
C’est sous le règne du calife abbasside Al Mansour que les premiers remparts ont été érigés. Ils ont ensuite fait l’objet d’une reconstruction vers l’an 1054. Ils s’étendaient alors sur près de neuf kilomètres. Plus tard, après l’invasion de la ville par les Banu Hilal, l’étendue des remparts a été largement réduite. Les remparts tels que nous les connaissons aujourd’hui font 3,5 kilomètres de long et entre quatre et huit mètres en hauteur. Ils ont été construits sous la dynastie husseinite. La muraille a été construire en briques cuites et en pisé, un procédé qui consiste à bâtir des murs en terre crue.
N.J
IL faut retirer les projets du patrimoine du ministere de la culture et les confier au MINISTERE DE L'EQUIPEMENT (au niveau central et non régional) en tant que MAITRE D'OUVRAGE DELEGUE.
J'ai oublié de précisé dans mon précédent commentaire : MUR DE SOUTENEMENT STABLE ET RIGIDE EN BETON ARME.
Et ça me rappelle l'écroulement du MUR DE CLOTURE DE GABES (en 2005)qui a tué 6 personnes à cause du REMBLAI derrière le mur .IL NE FAUT JAMAIS JOUER AVEC LA POUSSEE DES TERRES.
Va te faire soigner pauvre con !
De la photo, une poussée interstitielle est très importante faute d'un bon drainage...
Des fuites d'eau a détecter...

