
Le secrétaire général du mouvement « Tunisie en avant », également, syndicaliste et ancien ministre de la Fonction publique et de la Gouvernance, Abid Briki, est revenu, vendredi 1er septembre 2023, sur les récentes déclarations du président de la République au sujet de l’assainissement de l’administration tunisienne.
Notant qu’un tel projet arrive en retard, il a affirmé, au micro de Wissal Kasraoui lors d’une intervention dans la Matinale de Shems Fm, que l’administration tunisienne était vétuste à un point qui l’empêche de relever les défis inhérents au processus post-révolutionnaire.
Selon Abid Briki, la restructuration de l’administration tunisienne est une affaire de principe car « c’est la porte à toutes les autres réformes ». « Traiter la question des recrutements est une évidence certes mais il faut également travailler à une administration efficace, rapide et capable de paver la voie à l’ensemble des réformes requises », a-t-il expliqué.
Il a ajouté que s’attaquer à la réforme de l’administration en axant l’ensemble du processus sur la question des recrutements serait insuffisant précisant que les autorités tunisiennes sont aujourd’hui incapables de recenser le nombre exact des agents et employés de la fonction publique et du secteur public.
Le syndicaliste a avancé la nécessité d’explorer plusieurs pistes de réformes sans toucher aux acquis des travailleurs publics. Il ne faut pas, non plus, oublier le poids de la fonction publique sur le trésor de l’État, à son sens. Il a expliqué, dans ce contexte, que les entreprises publiques représentaient un subterfuge pour les politiques car toujours disposées à absorber le chômage dans un contexte de crise économique et en cas d’échec de négociations sociales.
Il a ajouté, à ce sujet, que la gestion des entreprises publiques devrait être confiée à des personnes indépendantes et non inféodées au pouvoir afin d’atteindre les objectifs de réforme souhaités. « Il faut aller dans le recrutement via concours pour les PDG des entreprises publiques et accorder des contrats par objectif », a-t-il proposé.
Le président de la République, Kaïs Saïed, entend assainir l’administration des « incompétents » et « tous ceux qui s’y sont infiltrés » durant la dernière décennie, sans mérite. Aucune mesure pour concrétiser sa volonté n’a, cependant, été annoncée.
N.J.

Un discours politique intéressé qui n'apportera que des miettes à une gauche nationaliste périmé s'accrochant encore à ses rêves des années soixante !!
c'est l'auteur de l'intégration des agents de la sous -traitance en 2011 . il voulais racheter l'UGTT après le scandale de son ex patron jrad et sa clique avec ben ali et maintenant il cherche toujours a nuire au pays .


