![Kaïs Saïed veut assainir l’administration et cible 250.000 emplois](images/album/IMGBN99374saied.jpg)
Le président de la République entend assainir l’administration de tous ceux qui s’y sont infiltrés durant la dernière décennie, sans mérite. Business News a sorti les chiffres, il y a quelque 250.000 agents de l’État qui risquent de tomber sous le couperet présidentiel, soit le tiers des effectifs.
L’administration tunisienne regorge de compétences, ceci est indéniable, c’est grâce à eux que le pays tient encore. Mais elle regorge aussi d’incompétences et c’est à cause d’eux que le pays ne tient plus.
Ces incompétents, on les voit partout dans quasiment toutes les administrations tunisiennes. Quand ils ne sont pas chez eux, ou au marché, ils passent leurs journées derrière un bureau, sous le climatiseur (ou le chauffage) en train de swiper sur leurs téléphones portables. On ne leur connait aucune production digne de ce nom et ils ne méritent clairement pas leurs salaires. Ils saignent le budget, démotivent leurs collègues et bloquent tout l’appareil de l’État.
Ces incompétents sont désormais dans le viseur du président de la République. Nous estimons le nombre des personnes recrutées durant cette période à quelque 250 mille salariés, chiffre que nous tirons à partir de ceux de l’Institut national des statistiques (INS) représentant la différence entre le nombre de salariés en 2010 et en 2021, derniers chiffres en date. Ils ne sont bien évidemment pas tous incompétents puisqu’il y a eu en l’occurrence des concours.
Lundi 7 août, le président de la République a reçu le chef du gouvernement et lui a ordonné de « préparer un projet d’arrêté ayant pour objectif d’assainir l’administration des éléments qui s’y sont infiltrés et qui entravent depuis dix ans les projets de l’État ».
Techniquement, on ne peut être recruté dans l’administration que suite à un concours, si l’on suit les procédures légales. Réellement, et de tous temps, ce n’était jamais le cas, il y a toujours eu des voies parallèles pour intégrer l’administration tunisienne. Le top des recrutements parallèles dans l’histoire de l’administration tunisienne s’est fait durant les douze dernières années, après la révolution.
Pour faire taire les protestations sociales, les différents gouvernements post-révolution ont procédé à des recrutements massifs dans la fonction publique. Le premier à user du filon, c’était feu Béji Caïd, Premier ministre de l’époque à qui on doit une évolution de 5,14% du nombre d’agents de l’État (fonctionnaires, ouvriers, collectivités locales…) entre 2010 et 2011. Mais sur les douze dernières années, c’est bel et bien la troïka qui a recruté le plus de salariés dans la fonction publique avec une augmentation de 19,81% des effectifs. Les gouvernements qui ont succédé à la troïka ont également procédé à des recrutements, mais ceux-ci étaient incomparables à ceux de la troïka et oscillaient entre 2% et 5%.
En chiffres, le nombre de fonctionnaires (y compris ouvriers et collectivités locales) a été de 417.926 personnes en 2010, d’après les chiffres de l’INS. Il est passé à 439.416 en 2011 (+5,14%) et à 537.060 en 2012 (+28,5%). Ce nombre a cru considérablement passant à 669.300 agents en 2021, soit une augmentation de 60,14% depuis 2010.
En termes de masse salariale, ce nombre a naturellement un coût et il est bien quantifié. En 2010, la masse salariale était de 7,5 milliards de dinars. À fin 2021, la masse salariale a presque triplé, estimée à 20,3 milliards de dinars, d’après des chiffres de la présidence du gouvernement inclus dans son dossier présenté au FMI, d’après un document fuité à l’époque. Cette masse salariale accapare près de la moitié des ressources totales de l’État et représente carrément 16% du PIB. À titre comparatif ce pourcentage est de 10,7% au Maroc, de 8,9% en France, de 5,5% en Jordanie et de 5,2% en Égypte.
Le gouvernement Bouden a fait valoir sa volonté d’entamer des réformes pour réduire cette masse et ce à travers des programmes de départs volontaires, programme de retraite anticipée, mobilité vers le secteur privé, congés pour la création d’entreprises, etc. Mais les ambitions de l’ancienne cheffe du gouvernement étaient des plus timides et des plus chronophages, puisqu’elle entendait réduire la masse salariale à seulement 14,5% du PIB à l’horizon 2025.
Non seulement, cet objectif ne résoudrait pas les gros problèmes de déficit budgétaire de l’État, mais il ne reflète pas, non plus, la volonté réelle d’alléger l’administration de ses intrus et encore moins le sérieux d’un gouvernement qui veut sincèrement en finir avec la politique de la cigale. Il fallait une décision courageuse avec efficacité immédiate. La dame ne connaissait pas le sens, ni de l’un, ni de l’autre.
Par on ne sait quel miracle, Kaïs Saïed s’est emparé du problème et a donc ordonné qu’on lui prépare un décret ad-hoc pour assainir l’administration. Lui, il veut de l’immédiat.
Est-il motivé par les économies qu’une telle décision va générer ou cherche-t-il à en finir avec tous ces bâtons que l’administration met dans les roues de ses projets ? Dans plusieurs de ses discours, le président de la République a ciblé l’administration, sa bureaucratie et ce pourcentage d’incompétents en son sein.
Sa décision du 7 août est un ton au-dessus, puisqu’il veut concrétiser par des actes l’assainissement et ce à travers un simple décret, comme il l’a fait souvent depuis son putsch du 25 juillet 2021.
Il est fortement exclu donc qu’il suive la voie tracée par Najla Bouden et il n’est pas improbable qu’il décide de mettre à la porte tous ceux qui ont été recrutés depuis 2011 en dehors des voies légales des concours. Dans les 250.000 salariés concernés, on trouve un très bon nombre d’islamistes, prétendument réprimés de l’ancien régime. Leur recrutement dans l’administration était une forme de dédommagement de l’État à leur hypothétique militantisme politique.
Décider de limoger, par un simple décret, quelque 250.000 personnes serait un acte de grand courage politique de la part de Kaïs Saïed. Et il n’en manque pas, lui qui a mis ses adversaires politiques en prison, qui a mis au pas la justice, les forces armées, les médias publics et qui a gouverné par décrets pendant plusieurs mois.
S’il décide vraiment de licencier 250.000 personnes d’un coup, Kaïs Saïed avantagerait énormément les comptes publics. Il y aurait approximativement quelque trois milliards de dinars à économiser chaque année, d’après nos estimations sur la base d’un salaire moyen de 1200 dinars. Le chef de l’État insufflerait par ailleurs une bouffée d’oxygène incommensurable dans une administration qui fonctionne à deux vitesses depuis douze ans. D’un côté, on a des salariés recrutés légalement par le biais des concours et qui font tout pour être productifs et de l’autre, on a des salariés parachutés dont l’unique mérite est d’avoir milité pour un parti politique et d’avoir bien su jouer sur la victimisation à un certain moment de leur vie. En mettant fin à cette ségrégation imposée par les différents gouvernements antérieurs, le chef de l’État motiverait sans aucun doute les fonctionnaires méritants. Dans la foulée, il lance un avertissement à ceux qui ne sont pas suffisamment productifs.
Les dividendes d’un éventuel geste politique de Kaïs Saïed sont clairs et immédiats. Mais il y a un gros risque sur la paix civile.
Il aura beau rappeler à ces 250.000 fonctionnaires et ouvriers qu’ils ont été largement indemnisés ces douze dernières années et qu’ils ont été recrutés indument à la base, il est impossible d’imaginer qu’ils vont se taire si jamais on les jette à la porte. Les risques de manifestations, de sit-in de protestation, voire d’émeutes est très gros et Kaïs Saïed devrait bien peser le pour et le contre avant de publier le décret qu’il a ordonné.
Outre l’aspect sécuritaire, il y a l’aspect social à prendre en considération et celui-ci est très cher à Kaïs Saïed, lui qui crie tout le temps que l’État ne faillirait jamais à son rôle social.
Si jamais il publie un décret ordonnant le licenciement de 250.000 fonctionnaires, il doit penser à leur trouver une alternative pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles.
Avant de présenter son décret au président de la République, Ahmed Hachani ne devrait pas penser uniquement aux avantages d’une telle décision, il devrait également réfléchir à ses conséquences. Si jamais celles-ci sont dramatiques, c’est lui qui serait présenté comme bouc émissaire devant les salariés licenciés.
Raouf Ben Hédi
Et supprimer les gens recrute dans ces deux années
On aura de l'oxygène dans le budget
C'est un abus très grave et un détournement de fonds. Le travail syndical ne doit pas empêcher le travail en lui même. Un syndicaliste peut faire ses activités syndicales tout en travaillant. Les autorités doivent empêcher ces pratiques qui ont toujours créé un malaise dans les administrations et un sentiment d'injustice, une personne qui ne travaille pas reçoit un salaire comme celle qui travaille !!! Il y a des gens qui ne se pointent que à la fin des mois pour recevoir leurs bons d'essence et puis on les vois plus!!!
Tout recrutement doit être justifié . Oui l'?tat assure l'aspect social mais l'?tat n'est pas une '?uvre de bienfaisance, l'?tat ne fait pas de l'aumône et ne récompense pas les gens pour leur militantisme politique.
Les dépenses des deniers publics doivent être contrôlées et justifiées, payer des gens qui ne travaillent pas détruira la paix sociale et empêchera le développement du pays. C'est une affaire très grave et importante, il faut absolument sévir et punir .
Ou bien ils vont se poster, en clowns, comme dans leur habitude, devant le théâtre municipal de Tunis la massacrée et la surpeuplée.
C'est le ca par ca et c'est long
Au fait il faut également assainir la STAM, la chasse gardée de l'UGTT, où un ouvrier non qualifié arrive à toucher plus de 3000 dt.
250 mille cest pas tous des islamistes
Pour les islamiste ces fini ils doive etre en dehors sans tenir compte du social parcque 12 ans ces beacoup dargent si on dit 1200 dinar salaire 12'?13'?1200 ilsont recu sans acune merite
Allez voir le dynamisme "EFFECTIF" de toutes les recrues post-2011, des glandeurs, de la poste, de tunisair, des municipalités, des tribunaux, de la STEG, de la SONEDE, de a SNCFT, de la STAM, de la SNCFT, de la CTN et j'en passe, et là, vous aurez une petite idée du chaos généré par le degré d'ignorance des saltimbanques qui usèrent de la démagogie sans aucune retenue.
C'est simple, ils coulèrent la NATION en à peine deux ans.
*Chasse aux faux diplômes. C'est faisable.
*Parmis les 250 000, il y a des départs à la retraite. Perte des avantages..
*Revoir les promotions, dossier par dossier...
*Revoir les postes, pour opérer des transferts inter- adminitratifs.
*Licencier progressivement et opérer départs retraites anticipés. Beaucoup d'avantages, surtout avec retrogadations et suppressions primes, etc...
Mais ce qui est beaucoup moins gérable c'est la bonne gouvernance et les comportements qui vont avec
La fonction publique tunisienne est profondément criminalisée; on a affaire en réalité, bien souvent, à des relais opérationnels de mafias plutôt qu'à des fonctionnaires publics.
L'échec programmé de la régulation des circuits de distribution de produits agro-alimentaires est un exemple-type:
Tant qu'il n'y aura pas purge radicale au sein des Ministères du Commerce des Finances et de l'Intérieur toute tentative de réforme est débile
Autres exemples réels et déterminants , dont les causes sont directement imputables a l'instrumentalisation de l'administration tunisienne par les mafias de tout type; le Président s'y cassera les dents ou fera semblant de regarder ailleurs :
Trafic de stupéfiants : vous trouvez maintenant drogues synthétiques dans le moindre patelin ( là où se trouve un poste de police ou équivalent)
Blanchiment d'argent : les fonctionnaires du Ministère des Finances savent à quel point la situation est dramatique, et sans issue d'ailleurs
Evasion fiscale : le Président n'a pas entièrement tort lorsqu'il évoque les sommes colossales en jeu; encore faut il qu'il comprenne que tous les hauts responsables des ministères concernés
sont impliqués ; il faut déployer des audits et inspections surprises sur terrain comme l'on fait les juges italiens durant les années 90.
L'équipe présidentielle sait elle par exemple que les déclarations d'import/export sont falsifiées a 90% et qu'il s'agit d'un véritable secteur économique avec ses règles ses propres salles de marché, ses intermédiaires, ses experts, même ?
Corruption : le Président doit comprendre que les priorités officielles stratégiques de l'administration tunisiennes ne sont pas déployées parce que les véritables priorités sur le terrain sont sélectionnées et organisées par diverses mafias sous forme de véritables marchés internes - avec un niveau de sophistication et même d'ententes entre cartels, assez hallucinant-
Le diagnostic adéquat fait défaut : Kaes Saed doit comprendre que l'Etat qu'il croit diriger n'est pas le véritable Etat qui régule effectivement les activités socio-économiques de ce pays uqueml il croit
Les islamistes d'Ennahdha, amnistiés, ne sont pas de toute jeunesse et en regagnant la fonction publique en 2012, ils sont pratiquement tous partis à la retraite ou sur le point de l'être. Ils n'avaient pas été recrutés, mais plutôt, ils ont regagné la fonction publique suite à l'annulation, par amnistie, de leurs décisions de révocation.
L'auteur ne tient pas compte des départs à la retraite, à la coopération technique, des décès, des démissions etc...
Les départs en retraite anticipé avec maintiens du taux de retraite complète peut venir s'ajouter à cela et fera gagner beaucoup d'argent a l'état.
Mais virer 250000 personnes "à la tête du client" (car s'est comme cela qu'en Tunisie les gens fonctionnent) serait une faute grave qui retournera contre lui ceux qui le soutiennent.
Je pense que s'il fait prends cette décision sa carrière politique va s'arrêter très rapidement. Et son populisme se retournera contre lui. Tenter de satisfaire les pauvres les middle class et les riches n'a jamais été une solution. C'est le pays qui passe en premier afin de faire bénéficier le peuple.
On sait que l'administration de 2011 a engagé des personnes dans les administrations pour calmer la population et de sauver les apparences, que des emplois se sont créées grace à la révolution. Une décision bien sûr populiste qui a endetter l'état. Une décision populiste encore une fois.... Et on voit où cela les a menés.
Bref. Il essaie de contourner les esprits de la dernière décision qu'il a pris concernant le pain histoire d'occuper les faibles d'esprits et les utopistes.
Pour ma part la seule décision possible pour assainir les finances du pays c'est bien sûr réduire la masse salariale a la charge de l'état. D'une facon intelligente....
Parce que dire que des éléments se sont infiltrés pour ne pas dire "des gens qui ne mérite pas leurs places" c'est vraiment pas digne d'un président de parler ainsi. Cela voudrait dire que ceux qui seront "virés" seront des parias aux yeux des gens qui les entourent. Il ne se rends pas compte de la gravité de ces propos.
Et bien sûr la suppression des subventions des céréales et de l'essence est la seule solution proposé par le FMI.
Si on continue d'injecter de l'argent là où on ne devrait pas on ne pourra jamais développer l'économie. C'est clair comme de l'eau de roche comme l'a dit un de mes clients belge.
Mais continuons d'observer. Moi ce qui m'importe c'est le prochain vote présidentiel. Car la seule façon de s'exprimer c'est de VOTER.
Et j'espère qu'un vrai leader politique et jeune fera son apparition. On attends le Messie!
Je comprends vos difficultés à comprendre.
Alors c'est très bien de retenir uniquement ce que vous comprenez.
C'est un petit pas pour l'homme mais un très grand pour vous.... Un peu de persévérance et vous y arriverez, j'en suis sûr.
On verra! Même pas les 10% de ces 250 000 employés!
C'est du populisme et pour plaire à FMI.
Le grand nombre des recrutements ce sont des sécuritaires! Et ils sont intouchables car ne nécessite pas des compétences et sont nécessaires pour mettre en place un système!
Par contre je suis pour fermer ces sociétés Bastana mais aussi l'état est dans l'obligation de leurs proposer un job! Avec 250 000 employés au chômage, le taux de chômage va exploser et la consommation va baisser, les conséquences économiques, avant même sociaux, seront grave! Le trou d'impôts serait énorme!
Ici comme toujours vous enflammez pour des décisions populistes sans aucun raisonnement! Et vous serez comme toujours énormément déçu!
l'?tat n'est pas une '?uvre de bienfaisance, toute dépense doit être justifiée. Payer de gens qui ne travaillent pas va détruire le pays. Ces 250000 doivent chercher un travail qui va avec leur niveau, un faux diplôme ne doit pas permettre d'être recruté dans l'administration. Une personne qui n'a pas le bac ne doit pas occuper un poste de cadre ou d'ingénieur !!! C très grave pour le pays.
C'est soit l'un soit l'autre. Réduire la masse salariale de l'état a toujours été d'une importance capitale pour tous les états dans le monde. Si le FMI le propose (j'en doute) c'est une décision nécessaire.
Mais du populisme Non. Le populisme c'est plaire au peuple. Là, il va se les mettre à dos. Faut arrêter la Boukha mon grand.
Donc on peut continuer à boire la Boukha, mais avec modération bien sûr.
Google traduction peut vous aider si vous ne maitrisez pas cette langue.
Mais "dégraisser la masse salariale étatique" ne fait pas parti du projet.
Pourquoi
Parce qu'elle a été déjà été évoqué depuis Essebssi et Co. Elle est toujours là priorité pour celui qui arrive au pouvoir mais c'est tellement sensible que chacun pousse le dossier sur le coté.
Donc buvez la boukha sans modération peut être que cela vous remettra les idées en place et vous aidera enlever la brume qui vous empêche de voir la réalité.
Au plaisir.
Enfin, l'auteur si "avisé" prétendrait-il, semble souffler sur le feu en balancant des affirmations gratuites peu fondées raccoltées ds un café de rue où sont inventées des histoires galvaudées par M. Tout le Monde '
Maîtriser la masse salariale oui, contrôler les compétences et les modalités d'accès oui, lutter contre les emplois fictifs oui, contrôler le temps de travail oui (badges ect). Redéployer ou inciter à la sortie oui. Faire un massacre sur des critères subjectifs notamment l'assainissement serait rajouter à la mauvaise gestion d'autres injustices.
Soyons raisonnable et évitons les surenchères sans fondements.
C'est aux ex-membres de la maudite troika de trouver la solution.
Punir très sévèrement les coupables qui avaient surchargé nos administrations devient un bien nécessaire.
Ils ne peuvent pas s'en sortir, sans aucune inquiétude.
Ils doivent payer leurs actes qui sont encore bien plus graves que de la haute trahison.
Tout est à reconstruire, tout est à rebâtir, tout est à remodeler, tout est à restructurer !! !!!
Un dégraissage massif est indispensable, karkara et salariés fictifs inclus, en commençant par la STEG, la SONEDE, la STAM, l'ONAS, les municipalités, tunisair, la SNCFT, la CTN et les administrations dans lesquels regorgent, incompétences et corruptions.
| 1 450 000 personnes |.
Alors oui c'est énorme.
1- Incompétence : de nombreux fonctionnaires sont incompétents et ne sont pas qualifiés pour leurs postes. Ils n'ont pas les connaissances ou les compétences nécessaires pour effectuer leur travail correctement.
2- Corruption : la corruption est endémique dans l'administration tunisienne. Les fonctionnaires acceptent des pots-de-vin pour accomplir leur travail, et ils utilisent leur position pour s'enrichir personnellement.
3- Délinquance : certains fonctionnaires sont des délinquants. Ils utilisent leur position pour commettre des crimes, tels que le vol, le trafic de drogue et la corruption.
4- Inefficacité : l'administration tunisienne est inefficace. Elle prend beaucoup de temps à traiter les dossiers, et elle ne fournit pas de services de qualité aux citoyens.
Ces problèmes ont un impact négatif sur l'économie du pays. L'administration tunisienne est un obstacle à l'investissement et à la croissance économique. Elle fait fuir les investisseurs, et elle dissuade les entreprises de s'installer en Tunisie. Cela a pour conséquence que l'économie tunisienne est devenue endettée et sous-développée.
L'avenir de la Tunisie est compromis. Si l'administration tunisienne ne se réforme pas, le pays ne pourra pas se développer économiquement et socialement. Il faut absolument procéder à l'assainissement de l'administration. Cela implique de licencier les fonctionnaires incompétents et corrompus, et de former de nouveaux fonctionnaires qualifiés et intègres. Il faut également mettre en place des mesures radicales pour lutter contre la corruption et mettre fin à la délinquance dans l'administration.
L'assainissement de l'administration est la priorité absolue pour la Tunisie. C'est la seule façon de garantir l'avenir du pays.
C'est une bombe...
la plus part sont partis s'installer dans d'autres pays de UE
le despote va renvoyer 250 000 chefs de famille. que vont-ils devenir ?
ils ne peuvent pas s'installer en UE.
Ces fonctionnaires (qui ont été embauchés entre 2010-2021) ont entre-temps des familles, des enfants, des loyers et des assurances à payer. On ne pourrait pas les licencier sans leur garantir une alternative. La faute est plutôt à nos ex-Premiers Ministres/Gouvernements entre 2011-2021 (ils voulaient gagner les élections législatives en gaspillant l'argent de l'endettement).
Licencier 250000 fonctionnaires en quelques jours, c'est mettre notre pays au feu. --> Non, ce n'est pas une bonne idée --> c'est trop risqué...
On pourrait diminuer le nombre de nos fonctionnaires de 20% sur 5 ou 8 ans, mais pas du jour au lendemain.
Ce que je propose est d'améliorer plutôt l'efficacité et le rendement de la sphère publique. Je propose d'amener le poids de la dépense publique à 30% au plus de notre PIB. Je plaide pour des administrations soumises aux standards des entreprises du domaine socio-économique privé : excellence opérationnelle, performance des achats, gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, lutter contre l'absentéisme abusif, et laisser faire par nos fonctionnaires et non pas (trop cher) par le secteur privé...
- Et pourquoi ne pas diminuer le salaire élevé de certains fonctionnaires afin de financer ceux des autres, comme l'a fait l'Espagne durant la pandémie....
l'exemple de Transtu:
- je suppose que Transtu est un prototype des entreprises publiques, dont voici quelques données d'après son rapport d'activité et ses états financiers publiés au titre de l'exercice 2017 / 2018.:
a) le résultat de Transtu a été négatif de 160 MD, contre 36 MD en 2017, soit une augmentation des pertes de 124 MD.
d) L'effectif de la société, est de 7688 employés dont 3693 employés de mouvement (conducteurs, guichetiers, contrôleurs, etc.) alors que l'effectif administratif est de 2956 employés.
e) la flotte d'autobus de Transtu est de seulement 239 véhicules et le nombre de rames de métro ne dépasse pas 15 rames.
f) la société Transtu enregistre d'après son rapport d'activité annuel 137 mille jours d'absence et 1,5 million d'heures supplémentaires.
g) Le salaire mensuel moyen brut par employé est de 2765 dinars
-->
Fazit: Même si on diminuait le nombre des fonctionnaires de Transtu de 50%, elle resterait perdante car elle est très mal gérée, et ses fonctionnaires sont en grande partie trop feignants avec 137 mille jours d'absence... Il faudrait plutôt licencier d'abord les trop paresseux et non pas les nouveaux fonctionnaires de la dernière décennie.
-->
Ce que dont ont besoin nos entreprises publiques est plutôt le fait de devoir opérer dans une mentalité commerciale et ceci même si elles sont la propriété de l'Etat tunisien. Il faut que l'on se débarrasse de cette idée archaïque que les entreprises publiques ne devraient pas être commerciales (entre-autre efficacité et travail assidu de ses fonctionnaires).
-->
Et ainsi on pourrait se demander, comment les entreprises publiques pourraient acquérir un esprit commerciale? La réponse est évidente, Il faut accorder à nos entreprises publiques plus d'autonomie, ce qui signifie qu'elles ne devraient pas fonctionner selon les désirs intuitifs de nos ministères. Il faut y placer plutôt des directeurs commerciaux compétents avec un savoir-faire dans la gestion des grandes entreprises et les laisser faire sans l'intervention de nos fonctionnaires.
-->
Nos ministères et notre gouvernement devraient contrôler plutôt la performance de nos entreprises publiques par des indicateurs prédéfinis.
-->
De ce fait, nos entreprises publiques ont plutôt besoin de conseils stratégiques et non pas administratifs dont les membres étaient imposés par le parti politique gagnant de l'élection législative --> c'était la faute de notre ex-troïka qui n'acceptait que les considérations politiques qui n'avaient rien à voir avec le coté commerciale de nos entreprises publiques...
Puis, il faudrait éviter l'effet domino qui est une réaction en chaîne qui peut se produire lorsqu'un changement mineur provoque un changement comparable à proximité, qui provoquera un autre changement similaire --> je m'explique: la Sonede fait énormément de perte et elle est ainsi incapable de payer Steg, --> et de ce fait (par conséquent) Steg est aussi en difficulté --> et ainsi le collapse de Sonede pourrait entraîner aussi le collapse de Steg
-->
on avait ainsi une entreprise étatique en très grande difficulté et voilà que l'on a deux'?'
Les dettes croisées sans remboursement entre les entreprises publiques sont complètement absurdes, et on risquerait ainsi même de ruiner la totalité de nos entreprises publiques par ce que l'on appelle "Réaction en chaîne"
bonne journée
actuellement 150 k pour 8 mh.
ils n'ont plus l'emploi à vie, l'ancienneté ... et doivent ètre aussi performants que dans le privé. sinon, la porte ...
En effet, selon les données du commissariat régional au développement agricole (CRDA) à Gafsa, la production des tomates saisonnières destinées à la transformation ou le séchage a atteint 120 mille tonnes. La productivité de l'hectare est à 150 tonnes en 2023 (--> extraordinaire, en effet on était à moins de 20 tonnes par hectare...)
Nos tomates séchées au soleil du sud tunisien sont destinées à l'exportation --> c'est aussi une forme d'exportation de l'énergie solaire...
voir le lien web:
https://www.youtube.com/watch?v=55z09-uao38
ou faire la recherche sur google: "Gafsa Tomate serre"
Fazit: L'agriculture sans terre (ou sur des terre même pauvres en minéraux) pourrait absorber la totalité de notre chômage, nous garantir l'autosuffisance alimentaire et de la devise étrangère. --> il faut que l'on arrête de pleurnicher que nous allons mal. En effet, nous avons tout afin de réussir même sans l'endettement...
Bonne soirée
@RBH pour une fois je suis d'accord avec votre analyse, il suffit d'aller dans n'importe quel le administration pour voir le spectacle en direct.
Des bureaux vides sans âmes qui vivent.
C'est le moment ou jamais pour nettoyer notre administration des bons à riens qui profitent du système et de la chaise vide.
Bien sur depuis 2011 des ambauches à tout va dans tous les secteurs comme les entreprises d'état, ou la fonction publique, " l'enseignement, Tunis air, la compagnie des phosphates, la SNCFT , j'embrasse et des meilleures.....
Il est grand temps d'agir et vite, la tâche du nouveau chef du gouvernement ne va pas être du tout repos, l'ensemble des médias et des gens sérieux doivent lui porter mains fortes, pour que le pays puisse sortir de cet engouement ceci pour le bien de tous.
Il ne faut pas croire que c'est facile, c'est une longue et dure épreuve pour tous.
Souhaitons bon courage et bonne chance à la Tunisie afin que nous puissions sortir de ce marasme dans lequel nous nous sommes trouvés depuis dix années ou plus.
C'est une décision qui n'est pas facile, go go go....
Peut-être que son premier ministre lui a ouvert les yeux.
Bien malin celui qui se mouille pour répondre à cette question.
La seule chose que peut faire le Chef du gouvernement, sans aucun risque, est de renvoyer tous les employés qui ont été recrutés sur la base de diplômes falsifiés (à ce qu'il paraît ils sont nombreux) tout en les traduisant en justice avec leurs complices et là personne ne trouvera rien à dire.
Je suis personnellement très curieux de savoir ce qu'il en adviendra d'ici quelques temps !
Certains compétents, mais qui ne plaisent pas au chefs, seront victime d'un arbitraire, c'est inévitable dans ce cas là..
S'il ne les virent pas, les comptes de l'état resteront indéfiniment dans le rouge.
C'est peut être pour ça qu'il a prix un DRH à la retraite comme premier ministre. Mais il va falloir recruter pour examiner ces 250 000 dossiers.. Le serpent qui se mort la queue..
Maintenant, on verra ce qu'il fera pour les entreprises étatiques. Saied et ceux derrière lui de l'ancien système sont champions en double language. Des réformes sont nécessaires mais il faut les faire dans la transparence et non pas en utilisant le double language mais une grande partie de ce peuple est hypnotisée par le système qui utilise Saied comme façade.
Et pour preuve, une confession fuitée, de la bouche même du gourou.
Parmi les 250.000 il y a un bon nombre de policiers et de soldats, Saied ne veut pas virer ces derniers surtout que son pouvoir repose sur ces deux ministères, donc le potential d'économie est beaucoup moindre que ces 250000 postes decrits dans l'article.
Cepedant, si KS peut réussir ce tour de force....
Alors je dirai MERCI et BRAVO Monsieur le Président pour avoir réussi un tel exploit et commencer à sauver le pays de la banqueroute !....
Et dire qu avec le temps ,il se bonifie....comme le bon vin ...
Le grand nettoyage au kärcher commencerait il avec lui ?!
Bon courage
Les fourrent dehors et jugés publiquement ceux qui. les ont recrutés et merci Monsieur le Président.
Allez y M. le président le peuple vous suit et cette masse d'opportunistes qui suce le sang du peuple on en fait notre affaire, il s'agit d'une mesure salutaire et vitale pour les finances publiques sinon rien ne se fera il faut aller jusqu'au bout sans état d'ame !
J'ajouterais que KS est en train de réaliser les "diktats du FMI", en effet, mais sans l'avouer aux masses... Et surtout sans profiter des advantages qui résulteraient de ces réformes auprès du FMI, s'il acceptait de travailler avec eux. Je trouve ça privé de toute logique, car l'emprunt d'argent est nécéssaire, pour le moment.
De toute façon l'assainement de l'administration publique est la base de toute amélioration possible en Tunisie, sans doute. Si KS réalisait vraiment cet assainement, il aurait presque justifié son putsch... Mais s'il décidera d'agir avec sa politique soi-disant de "l'éléphant dans le magasin de porcelaine"... Alors paix sociale, adieu ! C'est un moment très délicat.
Bien à vous
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