
L’affaire de l’aéroport est une nouvelle fois à la une judiciaire. C’est au tour de la chambre pénale près de la cour d’appel militaire de se pencher vendredi 21 octobre 2022 sur ce dossier qui traine depuis mars 2021. Quel que soit le verdict prononcé, la justice ne sortira pas triomphante dans cette affaire. Les prévenus, non plus.
En mars 2021, une Tunisienne se voit interdire de voyager à l’aéroport Tunis-Carthage, bien qu’il n’y ait aucune décision judiciaire qui l’en empêche. La procédure est courante, le ministère de l’Intérieur a pris l’habitude d’interdire les Tunisiens de voyager sur la base de simples suspicions. Ce type d’interdiction, appelé S17, visait les opposants et les islamistes, avant la révolution. Après la révolution et le départ de plusieurs jeunes en Syrie pour rejoindre Daech, la procédure a été une nouvelle fois mise à l’ordre du jour et ciblait toute personne, généralement jeune, en partance vers la Turquie. C’était suite à une large polémique dans le pays où l’on accusait les autorités de laxisme en laissant les jeunes partir en guerre pour mourir, tuer des innocents et salir l’image de la Tunisie à l’international.
La question était comment peut-on interdire un citoyen de voyager alors qu’il n’avait, alors, commis aucun crime et qu’il n’y a aucune décision judiciaire en la matière.
Faute de solution légale, le ministère de l’Intérieur a remis le S17 au goût du jour en s’octroyant le pouvoir de décider qui voyage. C’était généralement au faciès et sur la base de proximités avec des suspects de terrorisme.
La dame interdite de voyage ce jour-là tombait sous ce cas. Elle dirigeait une agence de voyages qui a délivré des billets d’avion à plusieurs futurs terroristes. C’était suffisant pour être fichée S17.
Estimant que la procédure est à la fois illégale et injuste, les députés du parti islamiste Al Karama, élus en 2019, étaient montés au créneau et intervenaient régulièrement auprès du ministre de l’Intérieur pour laisser voyager des personnes. Avant eux, les députés islamistes d’Ennahdha faisaient pareil. Yamina Zoghlami s’est illustrée en la matière et se déplaçait, elle-même, à l’aéroport pour forcer la police à laisser partir des voyageurs.
En mars 2021, la dame de l’agence de voyages a estimé qu’elle pouvait faire intervenir les députés d’Al Karama pour l’aider à passer les frontières. Elle a appelé à la rescousse Seïf Eddine Makhlouf, président du bloc Al Karama à l’assemblée qui s’est dépêché illico-presto à l’aéroport Tunis-Carthage accompagné de l’avocat Mehdi Zagrouba et d’un nombre de députés de son bloc.
Il a fait un véritable scandale ce jour-là à l’aérogare en criant fortement dans le hall sur les policiers, déclarant qu’il va en finir définitivement avec la procédure S17. Dans le tohu-bohu, Mehdi Zagrouba s’en est pris à un agent de la police des frontières et lui a arraché sa chemise. Tout cela a été filmé en live par plusieurs personnes, dont les députés eux-mêmes. Ce sont ces vidéos qui ont permis à la justice de déterminer les responsabilités de chacun, par la suite.
Bon à signaler, Seïf Eddine Makhlouf et sa bande ont déclaré ne pas connaitre la dame préalablement. C’est-à-dire qu’ils ont pris sa défense et qu’ils se sont attaqués et humilié les agents de la police des frontières sans même enquêter sur elle et sans se douter, un instant, qu’elle pourrait être une candidate au djihad.
Refusant de se laisser intimider, et sûrs de leur bon droit, les agents de la police des frontières ne se sont pas laissé faire et ont mis dehors les députés. Ils ont également refusé le voyage de la dame.
Le soir-même, ils ont été soutenus par leur ministre de l’Intérieur Hichem Mechichi, également chef du gouvernement, qui a promis une suite judiciaire à ce qu’on a appelé « raid de l’aéroport ».
Sauf que voilà, la justice n’a pas pris les choses en main, partant du principe que les députés bénéficiaient de l’immunité judiciaire. Pourtant, force est de rappeler que le travail du député se fait à l’assemblée et non à l’aéroport. Et il se fait en convoquant le ministre et non en s’attaquant aux agents.
Les médias ont beau crier au scandale suite à ce « raid », le parquet n’a pas bougé !
Il a fallu attendre le putsch du 25-Juillet pour que les choses prennent une autre tournure. Un des agents de la police des frontières dépose une plainte au tribunal militaire qui se charge immédiatement de prendre le dossier et de convoquer les députés.
Ces derniers crient, alors, au scandale en rappelant leur immunité, le fait que la justice civile s’est déjà chargée du dossier et le fait qu’ils sont des civils et qu’ils n’ont pas à être traduits devant une juridiction militaire.
C’est un secret de Polichinelle que de dire que le tribunal militaire est sous l’influence du président de la République qui jurait, à l’époque, d’en finir avec l’impunité.
Les prévenus saisissent la cour de cassation qui, en décembre 2021, tranche et confirme la compétence de la justice militaire.
Et c’est là le début de la parodie judiciaire. Car, en parallèle de l’instruction et du procès militaire, la justice civile ne s’est pas dessaisie de l’affaire et elle a convoqué, à son tour, les prévenus.
Cas unique au monde, les députés et l’avocat se sont retrouvés face à deux juridictions pour être jugés pour les mêmes faits !
C’était suffisant pour qu’ils jouent aux victimes et tentent de faire oublier le fond de l’affaire devant l’opinion publique.
A coups de mensonges réguliers, les députés d’Al Karama répètent que le procès est politique et consiste en un véritable règlement de comptes.
Les vidéos de leur « raid » sont pourtant dans la mémoire de tous les Tunisiens qui l’ont suivi en direct. Tout le monde se rappelle les cris de Makhlouf et l’agression physique de Zargouba. Tout le monde témoigne qu’ils cherchaient à faire voyager de force une dame suspectée de terrorisme par le ministère de l’Intérieur. Tout le monde témoigne de l’humiliation essuyée par les agents de la police des frontières par des députés qui, en tout état de cause, n’ont aucune raison d’être là et n’ont pas à s’attaquer à des exécutants. Tout le monde se rappelle de ce cinéma grandeur nature où les députés cherchaient à faire le show devant les caméras et, surtout, à se faire de la publicité pour leurs bureaux d’avocats.
A cause de la double procédure judiciaire, le pouvoir putschiste a permis aux députés islamistes radicaux de jouer les victimes alors qu’ils sont agresseurs ! Merci Kaïs Saïed !
Raouf Ben Hédi
Pas une mauviette, mais un homme courageux qui ne moisit pas dans un bled tunisien.
En Angleterre, les immigrés peuvent devenir chefs d'?tat.
L'ancien Premier ministre Boris Johnson ne veut finalement pas se présenter à la tête du parti Tory. Rishi Sunak est désormais considéré comme le candidat le plus prometteur à la succession de Liz Truss.
Les Britanniques n'ont rien à nous envier ? nos présidents depuis des siècles sont originaires de Turquie, d'Abou Mounchar, du sud de l'Egypte et du Yémen. BenouHilèl et BenouSaied.
Je suis sur que vous auriez changé le terme si les députés n'étaient pas du clan Islamise que vous haissez.
Lors du partage d'un héritage, les avocats des plaignants, dupeurs en général qui ne veulent pas que cela soit à l'amiable, trouvent le moyen de duper le vis-à-vis en camouflant les décisions, par des connivences au tribunal, et de n'a pas aviser le vis-à-vis et ce par aucune voie officielle afin de dépasser le délai fatidique des vingt jours, pour qu'il ne peut plus s'adresser à la cour de cassation.
Mais comment ces avocats font? Pour que le tribunal n'avise pas le vis-à-vis par voie officielle ? Lorsqu'il y a proclamation d'une décision. '?tonnant ! Est-ce qu'il y a des connivences ou carrément des défaillances ?
C'est ainsi que les décisions du tribunal ne sont pas envoyées au vis-à-vis, ni même son avocat, et ne peut jamais le savoir.
Même les demandes aux guichets ne sont pas acceptées , ainsi les oppositions à la cour de cassation deviennent impossibles vu le délai dépassé qui devient une astuce pour geler le dossier et la décision, et dépasser le délai fatidique, ainsi les plaignants peuvent féliciter leurs avocats d'avoir caché (mais comment?) les décisions au tribunal qui ne divulgue pas de sa part ces décisions, à moins que, paraît-il, le vis-à-vis s'adresse à un "intermédiaire " ou proche, pour connaître la décision qui ne parvient jamais par voie officielle au vis-à-vis.
Donc ces avocats sont informés sur les défaillances de cette procédure injuste et bizarre, utilisée comme recours pour camoufler un dossier et empêcher le vis-à-vis de s'adresser à la cour de cassation.
Il essaye toujours dans ses articles d'attaquer le président KS même si le sujet ne le concerne pas
Il parle toujours le même langage des khouanjias "putch du 25 juillet"
il ne veut pas voir et accepter que ce GRAND MONSIEUR était lf seul à affronter la sale secte des envahisseurs
Il a pu nettoyer le système judiciaire de la gangrene du mechant bhiri qui a mis dessus dfpuis 2012
Il a commencé à ouvrir les sales dossiers de pillages vol mal gestion et df la main mise sur tous les domaines de l' état
On commence à voir un peu de lumière :
- des juges intègres ont commencé à ouvrir les dossiers en veilleuse
- remettre en valeur l'autorité de l'état
-reprendre le dossier FMI bloqué depuisc2012 et a vu un bon dénouement
- remettre à leurs places les pions d'enakba
-etc.....
De plus Mr RBH et entant de journaliste tu dois savoir qu'un putch est toujours initié par des militaires contre un régime en place
Il parle de putch pour un président élu à 3 millions de tunisienset
Un peu de serieux et sans manipulation des lecteurs
On aurait pu, puisqu'il faut s'accommoder, aberration des cohabitations, d'un système judiciaire double, l'un civil, l'autre militaire, parallèles, sinon concurrents, on aurait pu, dans un souci de bonne administration de la justice, prévoir en cas de double saisine pour la même affaire, avec les mêmes acteurs, que l'une se déssaisisse au profit de l'autre.
Imaginons un instant, la justice est affaire d'hommes, que l'une des juridictions rende un verdict dans un sens, relaxe, et l'autre dans celui
opposé, emprisonnement. Lequel appliquer ?
Le plus sévère ou le plus doux ?
Soyons fous, quid si les deux juridictions entrent toutes deux en voie de condanmation ?
Faut-il opter pour la confusion des peines ou les cumuler ?
Cumuler ? Au pays des fous tout est envisageable.
On n'imagine pas l'avalanche de recours en cascade, nous y sommes au demeurant, et en doublons d'une justice pas franchement réputée pour sa diligence.
De quoi rendre fous justiciables et conseils.
Mes respects pour les fous innocents heureux de ces vilénies d'hommes dits sensés.
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Cela confirme que les Akremi, Bouzakher et bien d'autres sont des agents dans cette opération de captation de la Justice.
C'est si évident, qu'aujourd'hui encore et malgré le "putsch" toujours invoqué, rien n'a changé quand au fond.
Ghannouchi est toujours libre, d'autres gros poissons aussi, qui se rendent aux convocations bien entourés, une foule remuante rameutée, pour bomber le torse, faire le V de la victoire, et ressortent en faisant le buzz criant aux innocents pour salir les autres.
Certains sont réfugiés chez les parrains, en des terres "amies" d'où ils comptent organiser la reconquista programmée.
Quant à ceux n'ayant pu prendre la poudre d'escampette, ils fomentent des opérations, montent des clubs, des "front de salut" libres comme l'air avec leur Cour de ralliés et de soutiens et des paquets d'applaudisseurs et des relais toujours prompts à nous tenir en haleine du moindre fait concernant un islamiste, désormais réputé "démocrate".
Un tel retournement ne peut voir le jour qu'avec l'appui de complicités peu portées à compter avec les faits, puisque prises dans un rôle, une fonction, servir le projet de l'ordonnateur qui paie cash.
Alors, des juges, des procureurs, des députés, bien ou mal élus, se lèvent comme un seul homme pour sortir battre le bitume ou le pavé et y gagner l'image de "démocrate".
Car, gare à qui déclare tout ce théâtre superficiel, incongru, faussement génial, et même digne du titre d'hippocrite, le ciel lui tombe sur la tête le maudit qui ose s'aventurer à pourfendre en mensonge et forfaiture toute cette aristocratie crasseuse et moribonde.
On crie au fou, et chacun des membres de l'assemblage ira de son diagnostic, parce chez ces gens ce n'est pas tant le réel qui compte, ce sont leurs constructions dans leurs petites opérations qui en ont pris la place, et la vérité doit s'y plier.
'? ce compte, est fou qui ne pactisé pas avec leur dessein, et bien mieux vaut s'en prémunir par un silence obligé ou par la force des moyens et la puissance des relais, se rendre sans combattre.
C'est ainsi que nous contribuons
"à tirer le pays vers le bas" , et le débat vers l'inconsistance.
Dès lors, il devient aisé d'en tirer argument pour flétrir qui veut combattre.
Et puis il a avait chuchoté quelque chose dans son oreille sur la vidéo enregistrée lors de cette mascarade.
"N'aie pas peur, ghanouchi réglera ça comme d'habitude, t'inquiète ". Lui disait-il.
Pour être vrai avec le Divin et l'humain, je jure sur mon honneur, que je ne lis presque jamais de tels articles manipulés. Je ne régale qu'en lisant les articles honnêtes, neutres et objectifs.
RBH n'apprend rien du sérieux et de l'honnêteté de ce journal électronique de BN, difficilement acquis par les coups de Maîtres de Nizar Bahloul et de Marouèn Achouri, dont je me régale depuis les tout débuts de la création de BN.
Allah yèhdi Raouf Ouèld El-Hédi.
Quel honneur?
Parjure d'abord, mensonge ensuite. En un mot: Islamiste.

