
Le parti Attayar a vivement dénoncé, dans un communiqué publié, vendredi 18 avril 2025, le déroulement du procès dit de complot contre la sûreté de l’État, qu’il qualifie de « parodie judiciaire » et de « mise en scène politique visant à éliminer toute voix dissidente ».
Selon le parti, les audiences se tiennent dans des conditions « humiliantes pour la justice », totalement dénuées des garanties d’un procès équitable. La dernière séance, selon le communiqué, s’est déroulée à huis clos, dans une salle transformée en véritable « théâtre verrouillé », sous haute surveillance sécuritaire.
Attayar affirme que les familles des accusés ont été empêchées d’assister à l’audience, que les avocats ont fait face à des restrictions d’accès, voire à des tentatives d’intimidation, et que journalistes comme observateurs de la société civile ont été exclus. Pire encore, les accusés eux-mêmes ont été absents de la salle d’audience, qu’ils soient détenus ou en liberté provisoire.
Et ce, alors même qu’un pourvoi en cassation est encore en cours, fait remarquer le parti. Pourtant, les juges ont décidé de passer outre les règles de procédure en clôturant l’audience pour délibération, sans interroger les accusés ni entendre la défense.
Le parti estime que cette affaire « n’a rien de judiciaire » et s’inscrit dans une logique de « règlement de comptes politique ». Le parti accuse la justice d’être devenue « un instrument docile aux mains d’un pouvoir solitaire et autoritaire ».
Il rejette par avance les jugements attendus, affirmant qu’ils « ne sauraient, en aucun cas, être rendus au nom du peuple tunisien ». Il condamne aussi le rôle de certains magistrats qu’il accuse d’avoir trahi leur serment et d’agir comme de simples exécutants de directives politiques.
Face à ce qu’il qualifie de « dérive autoritaire et destructrice », Attayar appelle toutes les forces vives du pays à faire front commun pour défendre ce qu’il reste de l’État de droit en Tunisie.
Le communiqué se conclut sur un avertissement : « Ce qui se passe aujourd’hui n’est qu’un épisode supplémentaire d’un coup de force qui n’a pas seulement suspendu la vie politique, mais s’emploie désormais à détruire l’homme et la loi. »
S.H
Hahaha, hahahaha, hahahaha, ce parti qui appelle l'ensemble des partis politiques libres à la coordination, a largement fait ses preuves, en dix années de présence au pouvoir, en compagnie des piranhas représentant le reliquat de la maudite terka !!!
Je suis curieux de savoir à quelle type de coordination, il fait allusion.


