
La présidente du PDL, Abir Moussi, qui tient depuis plus d’une semaine un sit-in au Parlement avec les députés du bloc du parti, s’est adressée ce soir, du lundi 20 juillet 2020, aux Tunisiens dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux et suivie par des dizaines de milliers d'internautes.
Abir Moussi a tenu à répondre au président de la République, Kaïs Saïed, qui a menacé cet après-midi d’user de ses prérogatives pour mettre fin au chaos qui règne à l’ARP, dénonçant l’entrave des travaux du Parlement. Elle a rappelé au président, qu’en tant que garant du respect du la constitution, il devrait savoir que le sit-in est un droit constitutionnel et en aucun cas un crime et que les islamistes eux-mêmes ont tenu des sit-in dans les tribunaux et ont entravé le travail de la justice sans que personne ne lève le petit doigt.
Abir Moussi a souligné que par deux fois son parti a adressé à la présidence de la République des correspondances pour dénoncer des menaces et des agressions que subissent les députés du PDL sans avoir jamais reçu de réponse ou vu une quelconque réaction ou prise de position. « On dit que ce que nous faisons est un crime, c’est faux, qu’ils viennent me montrer les textes de loi et me prouver arguments à l’appui qu’un sit-in est un crime. Je vous appelle monsieur le président à veiller à l’application de la loi et à prendre les mesures qu’elle impose. Je suis étonnée de vous entendre parler d'entrave aux institutions de l'Etat, ce que nous faisons est un sit-in. Je vous appelle à intervenir pour que des terroristes et des personnes fichées par le ministère de l’Intérieur n’aient plus accès aux locaux du Parlement. Vous êtes bons qu’à me notifier que je suis menacée et qu’on veut intenter à ma vie, une pile de dossiers en atteste mais ici au Parlement je ne suis pas en sécurité. Nous vous avons appelé à l'aide mais vous n'avez pas daigné répondre, comment appelez-vous cela? Vous avez refusé d'assister une personne en danger et vous porterez la responsabilité s’il m’arrive, s’il nous arrive malheur », a ajouté la députée.
Abir Moussi a souligné que le président de l’ARP, Rached Ghannouchi a lancé aujourd’hui un appel à « un assassinat politique » sans que personne ne s’en offusque martelant que les députés du PDL sont quotidiennement victimes d’agressions mais qu’on veut leur coller l’étiquette de parti violent alors qu’il n’en est rien. « Tout est enregistré, tout ce qui se passe et tout ce que nous subissons ! Nous avons fait ce qu’il faut et la justice suivra son cours. Néanmoins il faut l’avouer, nos dossiers sont toujours relégués aux calendes grecques alors que le député de la coalition du takfirisme Mohamed Affes dès qu’il déchire ses vêtements, se dit agressé, on bouge tout de suite et on arrête ses prétendus agresseurs ! Il a un Parquet dédié à ses plaintes apparemment », a-t-elle poursuivi.
La présidente du PDL a enfin affirmé que son parti, peu importent les tentatives et les moyens que déploient et que déploieront les islamistes, ne lèvera son sit-in qu’à deux conditions. « D’abord, nous exigeons qu’une plénière dédiée à la motion de retrait de confiance à Ghannouchi soit fixée et aucune autre plénière ne se tiendra ici tant que ce ne sera pas fait. Ensuite, nous ne lèverons notre sit-in que si le bureau de l’ARP acte la décision d’interdire l’accès au Parlement aux terroristes et aux fichés. Si nos conditions sont acceptées, nous n’assisterons plus aux plénières présidées par Ghannouchi, nous signerons la feuille de présence, nous voterons les lois mais nous ne participerons plus aux plénières qu’il préside ! Nous refusons de participer à cette mascarade ! Le jour où nous serons là pour voter la motion de censure, ce jour-là il aura à passer un examen et saura s’il l’a réussi ou pas. Si c'est pour voter des lois bâclées, des lois qui ne servent en rien les Tunisiens alors que celles qui sont votées ne sont même pas appliquées alors soit! », a-t-elle déclaré.
Abir Moussi a tenu un discours de près d’une heure expliquant les motivations de son parti et justifiant le sit-in qu’elle tient à l’ARP. Aujourd’hui, rappelons-le, sans aucun mandat délivré par le procureur, la police judiciaire s’est rendue au Parlement pour « constater le crime commis par les députés du PDL » suite à une plainte déposée par le président du Parlement Rached Ghannouchi et son chef de cabinet, Habib Khedher.
Des députés d’Ennahdha ont aussi inondé les réseaux sociaux de photos les montrant blessés et la mine déconfite, accusant les députés du parti destourien de les avoir physiquement agressés, faits que nie en bloc Abir Moussi.
M.B.Z
A ce titre, elle dérange tous ceux qui magouillent secrètement pour leurs propres intérêts et achètent les corrompus qui les soutiennent soit par des postes soit par des menaces de poursuites judiciaires comme un certain NK emprisonné puis libéré contre la promesse de soutenir la secte au pouvoir. Si cette situation n'était très grave pour le peuple tunisien appauvri depuis 2011 et plus encore avec la crise provoquée par le Coronavirus, il y aurait de quoi rire tant ces personnages font penser au royaume d'Ubu, un dictateur de pacotille.
Et le Président Kaïs Saïed reste muet devant toutes ces entorses à la loi, lui, l'honnête homme et le juriste si soucieux de légalité et le seul élu réellement représentatif en Tunisie. Sans doute, il ne veut pas jeter de l'huile sur le feu et rester au-dessus de la mêlée mais un rappel à la loi, rien que la loi et toute la loi ne ferait pas de mal pour ramener de l'ordre.
Ceci dit bravo à Abir Moussi et au PDL qui alertent sur les dérives de l'ARP et de son Président .
Qu'en est-il de la formation médicale chez nous?
Les 2 à la poubelle de l'histoire.
Y en marre de ce cirque, Moussi dérape, Ghannouchi de même et ou va ce pays ?!!!!!
Franchement, avec ce système on n'arrive nul part, c'est droit au mûr.
A mon avis, il faut changer tout ce système et revenir au présidentiel qui offre plus de stabilité avec des institutions fortes pour éviter de reproduire une dictature !
On perd encore une année et gagnera par la suite !
Chacun est finance par l'etranger et poursuit un agenda specifique
Chacun utilise des methodes de voyous et meprise la legalite et les droits fondamentaux
Chacun est une menace certaine pour notre liberte
On savait qu'avec ces arnaqueurs et mafieux qu'il n'y aurait jamais de démocratie.
D'ailleurs ils étaient en sinécure à Londres depuis 2006 et ce pour préparer leur invasion sur Tunis ( ou Tunisie) et de mettre main basse silur les finances et les biens de la Tunisie et de corrompre les alléchés pour avoir en contrepartie leurs voix de vote.
Ceci étant ces mafieux nahdha n'ont pas tardé depuis 2011 et à ce jour de devenir des milliardaires et d vivre dans le luxe et ce soit à Tunis ou à Paris dans laquelle capitale française ils hébergent leurs enfants et leurs proches dans le luxe et gèrent des sociétés ou des commerces lucratives et ce au nez et à la barbe des français et du gouvernement français.
Comment voulez-vous qu'ils ne se sentent pas supérieurs au peuple tunisiens qui vit dans la précarité et le besoin et qui n'ont aucun fldroit ou une équité par rapport aux partisans de nahdha qui d'sont devenus d s bandits au vue et au que de tout le monde sans que personne ne puisse brancher de peur d'être saboté voire assassiné carrément et les exemples sont nombreux et les menaces sont nombreuses.
Joli le printemps arabe destiné à saisir et se battre pour le pétrole Libyen dont la secte de nahdha qui était à Londres a été prédestinée, par ses commanditaires, lors du séjour des adeptes de nahdha, de soi-disant réfugiés politiques à Londres qu'une fois au pouvoir en Tunisie en 2011quils iront baliser le chemin vers le pétrole Libyen.
C'est pour cette raison que nahdha et leurs lèches bottes et devenus ses complices les sales karama n'en croyaient pas que leurs manigances allaient être découvertes par le peuple tunisien.
De préciser et par chance que ce peuple déprimé et marginalisé est, par chance inouïe, actuellement bien encadré par des nationalistes tel que la brave et courageuse Abir Moussi. Que Dieu lui vienne en aide !
Y a-t-il un parquet dans ce pays ? J'ai des doutes.
Une crédibilité en dessous de zéro !
Sois sûr et certain que Aâbriaâ Moussa ne gagnera plus un seul siège au parlement. Nous connaissons bien l'effet de ces mascarades médiatiques. Nous l'avons vécues avec Nida Tounes, avec Tahya Tounes, avec le Front Populaire et avec l'ancien ministre de la Défense Abdelkerim Zbidi. Où sont-ils maintenant?
Ne prenez pas ceci pour une menace, mais pour un conseil. Plusieurs tunisiens vous soutiennent et ne veulent pas que vous dérapiez.
JAMAIS les Ikhwens ne s'attendaient à ce blocage et cette dénonciation contre eux, au vu et au su de tout le monde.
Merdogan doit être en FURIE quant il constate qu'une tactique dévastatrice, sans violence, mais encore plus dangereuse pour eux est mise en pratique en Tunisie ; c'est une PREMIERE depuis Hassen El Banna en 1928.
si on les laisse ils vont détruire le pays.
https://www.tunisienumerique.com/tunisie-la-coalition-al-karama-appelle-ses-partisans-en-renfort-pour-lutter-contre-abir-moussi/?fbclid=IwAR0FqRGQ2HZOqG5mXQPYdUx1icquBnvPCZU7AF7F-KwCUurXPkxtdN3EmOw
Là,il s'agit du Parlement et si les Sit-In sont tolérés dans les Tribunaux,ils deviennent complètement inadaptés et anticonstitutionnels à l'ARP.....
Chaque député dispose d'un temps de parole pondéré par le poids relatif de son parti...
Les choses ont été biaisées en Tunisie pour deux raisons:
1) La Cour Constitutionnelle n'a pas été créée.
2) Le parti QT avait formé en un premier temps une majorité parlementaire avec Nahdha pour l'élection de la présidence de l'ARP et de ses adjoints puis s'est rétractée lors du Vote du Gouvernement Jemli.
Cette ARP éclatée n'a aucune chance d'évoluer si ses députés n'acceptent pas le principe de se scinder en 2 pôles:
Chacun se reconnaîtra mais qu'il garde sa place pour le restant du quinquennat!
Nahdha doit accepter le principe de se retrouver dans l'opposition si son parti se retrouve dans le pôle minoritaire;
Que chacun de ces deux pôles propose un NOM et UN SEUL d'ici le 23 au président de la République pour la charge de CDG;
Enfin un dernier point:
Bon Nombre de commentateurs font une fixation sur la Cour Constitutionnelle et sur les 4 membres de l'ARP;
Ainsi va la Démocratie,il faut l'accepter,Hèdhikè Tounès,ils sont loin d'avoir tous les pouvoirs puisque 4 autres proviennent de la présidence de la république et 4 autres du Conseil de la Magistrature ;Yézi bél lâab hwém,yélzém arbitre!
A peine que Seifeddine Makhlouf bouge le petit doigt, que BN le dénigre comme il dénigre la peste et le choléra, alors que ce même journal de BN, se transforme en le porte-parole de tous les crimes de ces Azlèms, en leur caressant tous leurs crimes dans le sens du poil.
Rira bien qui rira le dernier.