Mohamed Tlili Mansri, membre de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), a révélé que l’ancien président de l’instance, Chafik Sarsar, avait demandé, il y a quelques années, à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) de réviser l’article de la constitution concernant la vacance définitive à la présidence de la République. Or, cette demande n’a pas été prise en considération.
Selon M. Tlili Mansri, le délai de 3 mois pour investir un nouveau chef de l’Etat est très court, assurant que l’Isie est prête à organiser ces échéances électorales.
Par ailleurs, Mohamed Tlili Mansri a indiqué que l’instance annoncera demain le calendrier électoral et expliquera les conditions nécessaires que doit remplir chaque candidat à la présidentielle.
Rappelons que l’article 84 mentionne qu’en cas de décès du président de la République, la Cour constitutionnelle se réunit sans délai, constate la vacance définitive et en informe le président de l’Assemblée. Ce dernier est investi des fonctions de chef de l'Etat par-intérim pour une période de 45 jours au moins et de 90 jours au plus. Cette décision a été prise suite au décès du président de la République, Béji Caïd Essebsi.
Par conséquent, la présidentielle se tiendra en septembre prochain.
E.B.A.