La dirigeante au sein du PDL (Parti destourien libre), Meriem Sassi, a été condamnée, jeudi 30 mai 2024, à huit mois de prison par le Tribunal de première instance de Tunis, et ce conformément aux dispositions de l'article 20 du décret 54.
Dans un ancien point de presse, son avocat Nafaâ Laribi a indiqué : “L’expert a été chargé d'examiner les données contenues dans trois appareils téléphoniques. Or, il a accédé aux comptes de Meriem Sassi sur les réseaux. La dirigeante a été notifiée que ses comptes ont été infiltrés depuis l’Allemagne. Elle a donc changé ses mots de passe, pour sécuriser ses comptes. Meriem Sassi est victime de piratage et l’expert a utilisé ses comptes pour infiltrer ses conversations et consulter ses échanges avec les membres de son comité de défense. Ce qui s’est passé est grave et nous nous réservons le droit d’engager les poursuites judiciaires nécessaires”, assure l’avocat indigné.
S.H
On ne peut lui mener une guerre injustifiée et contraire aux usages et déclarations faites par le Chef de l'Etat.
C'est le seul Parti dont on interdit les manifestations, qu'on a pourchassé avec assiduité du temps des barbus avec la complicité de ceux qui, ont à l'esprit et par les actes la volonté de l'empêcher de concourir.
Cette stratégie est futile, voyante et ridicule, parce qu'on ne combat pas des idées en enfermant ceux qui les incarnent, on a toutes chances de les favoriser par la publicité des procès et poursuites.
C'est, de surcroît, un cadeau fait aux ennemis du pluralisme, ay tous ceux qui croient être les propriétaires de Tout, du pays, de l'Etat.
Empêcher un courant politique disposant de militants bien implantés dans les territoires de faire sa publicité, de concourir, est une contribution en faveur de ceux qui ont institué la vengeance, établi la terreur, et conduit le pays dans l'abîme des haines.
L'injustice faîte à cette femme ainsi qu'à sa camarade Abir Moussi, celle visée au premier chef, ressemble à une faute politique.
Il n'est pas exclu que des parties se frottent les mains d'assister à cette infamie.
On va finir, à ce train, par rassembler autour du PDL lorsqu'on escomptait l'affaiblir, à défaut de le sortir du champ.
Il y a peu de chance que je sois du nombre, ce qui ne m'empêche pas de dénoncer l'infamie.