
Le député et dirigeant du Watad, Mongi Rahoui, a considéré que l’Etat n’était pas dans l’obligation de conclure un accord avec le Fonds monétaire international (FMI). « On cherche à nous faire croire que c’est inévitable », a-t-il ajouté.
Invité le 24 février 2022 par Zouheïr El Jiss sur les ondes de la radio Jawhara FM, Mongi Rahoui a rappelé que la dette publique de la Tunisie en 2011 était à hauteur de 25 milliards de dinars. « Actuellement, celle-ci est proche des cent milliards de dinars… Le FMI nous a placés dans un programme d’organisation structurelle depuis 1986… Le FMI considérait que la Tunisie était un exemple à suivre pour les pays en voie de développement en matière de situation économique », a-t-il ajouté.
L’élu a cité la création d’un fonds d’accompagnement de la Tunisie dans sa transition démocratique par la Banque Mondiale et les promesses évoquées lors du Forum économique mondial de Davos. Il a considéré que la Banque Mondiale et les institutions internationales ont réussi à faire pression sur certains sujets et à garantir la promulgation de plusieurs lois.
« Le FMI avait un ministre dans chacun des gouvernements formés depuis 2012. Il s’agit de Taoufik Rajhi… Il y a des individus qui ont défendu les intérêts du FMI. Les anciens ministres et le FMI doivent êtres tenus responsables de la dégradation de la situation… Allons-nous continuer à être une économie de consommation ? 80% de la consommation tunisienne provient de l’étranger. Nous n’avons pas d’industrie garantissant les biens de consommation et les outils de production… Aucun grand projet n’a été réalisé durant les dix dernières années. Prenons l’exemple de l’Egypte ! Ce pays a réussi à élargir le Canal de Suez et à bâtir une nouvelle ville administrative… L’audit des dons et prêts doit inclure l’analyse des objectifs des projets afin d’identifier les responsables… Le FMI cherche l’équilibre financier et non-pas la création de richesse », a-t-il expliqué.
Mongi Rahoui a insisté sur la mise en place d’une économie nationale capable de subvenir aux besoins des Tunisiens et de s’imposer à l’échelle internationale.
Revenant sur les récentes déclarations du président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, Mongi Rahoui a considéré que le recours aux ambassades et puissances étrangères n’aura aucun impact. Il a affirmé qu’il s’agissait d’une atteinte au pays, à la volonté du peuple et à ses intérêts. « Les manœuvres de ces personnes ne consistaient qu’en une simple illusion… Le 25 juillet s’inscrit dans le cadre de la continuité de la Révolution de la liberté et de la dignité… Une plénière à distance n’aura aucune valeur », a-t-il insisté.
Par la suite, l’élu a mis en garde contre le non-respect du calendrier présenté par le chef de l’Etat Kaïs Saïed. Il a estimé que la réinstauration des institutions de l’Etat contribuerait à l’apaisement des tensions.
« Je n’ai pas pensé à me présenter lors des prochaines élections. Je n’y ai pas pensé pour le moment… Je continuerai à faire de la politique… Je garde comme objectif la réalisation du programme politique de parti… Nous représentons une alternative pouvant garantir l’indépendance du pays et répondre aux attentes du peuple », a-t-il dit.
Par ailleurs, le député a estimé que l’ambassade tunisienne en Russie devait intervenir afin de garantir la sûreté des citoyens tunisiens se trouvant en Ukraine et assurer leur évacuation.
S.G
Vous pavaniez et applaudissiez une révolution criminelle qui, sans votre complicité et votre bêtise, n'aurait jamais abouti.
Ce que vous racontez aujiurd'hui n'est qu'un constat. Un homme politique digne de ce nom n'est pas là pour constater mais pour prévenir dix coups à l'avance. C'est que faisait Léon min joundi Tounis al Awfiya depuis 2011.
Si par un caprice de l'histoire, le miracle se produisit que les rênes du pouvoir nous revenaient, nous vous jugerons pour l'immixtion en politique et le jeu avec l'assiette du tunisien sans aucune compétence ni aucune expérience.
Vous êtes les vrais voleurs. Vous êtes les vrais responsables. Vous êtes les vrais criminels.
Léon min joundi Tounis al Awfiya.
Résistant.
Verset 112 de la sourate des abeilles.
Abir est la seule apte a faire rebondir la Tunisie,
Elle a un enorme stock de Casque a mobylette et Megaphone qui va permettre de changer la donne,
Hic
C'est toujours la même rengaine : c'est la faute des autres !
A ma connaissance, nous voulons l'argent du FMI, mais le FMI n'a pas encore forcé la Tunisie à lui demander des prêts, n'est-ce pas ?
Il s'est réveillé notre ami Mongi !
Il a trouvé çà tout seul !
Il traverse la crise de la cinquante septième année !
Il sombre !!!
Adieu...
la Tunisie a signe des plans de reformes avec le FMI depuis 2013 mais a refuse de faire les reformes nécessaires. La Tunisie n'était pas sous supervision du FMI avant 2013.
La Tunisie dépense la majorité de son budget sur les salaires et avantages des bureaucrates donc tant qu'on maintient une bureaucratie de 850 milles avec des salaires moyens de 6 fois le SMIG le pays ne va se développer. Le FMI n'est pas responsable de la faiblesse des dirigeants et leurs peurs de l'UGTT. Une bureaucratie ne produit rien.

