
Le président de la Fédération du numérique relevant de l'Utica, Kais Sellami était, ce jeudi 19 mars 2020, l’invité de Wassim Ben Larbi sur les ondes d’Express FM, pour évoquer le recours au télétravail dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid-19.
Kais Sellami a annoncé la naissance d’une nouvelle plateforme www.mendary.com qui réunit tous les services en ligne en Tunisie, tout ce que les Tunisiens peuvent faire à partir de chez eux, tout en évitant les risques liés au contact physique pour se prémunir du Covid-19.
Concernant le télétravail, il a souligné que la crise sanitaire a révélé l’importance de la digitalisation qui permet aux personnes de faire plein de choses chez elles, en estimant qu’il y aura un changement au niveau des habitudes des Tunisiens après cette période de crise.
Il a indiqué aussi que la fédération encourage toutes les entreprises qui peuvent adopter le télétravail en notant que dans le secteur numérique, il y a au moins sept mille employés qui travaillent à distance à ce jour. Dans ce cadre, un observatoire a été lancé au niveau de la fédération pour suivre les sociétés qui adoptent le mode du télétravail.
Néanmoins, il fait savoir que le télétravail impose un suivi de la sécurité informatique de l’entreprise pour que l’employeur puisse assurer la continuité de l’entreprise sans le risque des virus informatiques. « La plateforme comporte une rubrique dans laquelle il y a des entreprises qui accompagnent ceux qui veulent faire du télétravail et leur donnent les outils de sécurité et du travail à distance» a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a mentionné que face à l’important recours à Internet, la fédération appelle les opérateurs de télécommunication et les fournisseurs de service Internet à anticiper la congestion du réseau et trouver des solutions pour monter la capacité des réseaux. Il a appelé également les usagers à limiter leur usage d’Internet au profit des personnes qui travaillent et étudient à distance et ne pas surcharger le réseau Internet inutilement.
I.M
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Et profitons de cette crise COVID 19 pour repenser nos administrations en Afrique
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