L’appel lancé par le gouverneur de Sfax, Fakher Fakhfakh, au président de la République, Kaïs Saïed, où il lui demande de « couper facebook » pour mettre un terme aux « rumeurs » qui circulent sur l’incendie de la déchèterie du port et la crise environnementale que traverse la ville depuis des mois, a provoqué un tollé sur la toile.
Les internautes ont tourné en dérision les propos du gouverneur, certains lui ont conseillé de s’adresser directement à Mark Zuckerberg. D’autres lui ont rappelé que les réseaux sociaux sont le seul moyen de communication adopté par la présidence de la République. D’autres encore ont pointé la bêtise des propos ou encore fait le lien avec « les erreurs » qui se sont glissés dans la constitution ou les différents décrets.
Un restaurant a même surfé sur la vague pour donner ses coordonnées téléphoniques à ses potentiels clients « si Facebook en venait à être fermé ».
Suite aux nombreuses moqueries et critiques exprimées à cause de ses déclarations, Fakher Fakhfakh a réagi sur le réseau bleu en essayant de s'expliquer. « Je n'ai visé, à travers mes propos, que les pages qui ne respectent pas les règles de la transparence virtuelle et qui propagent des rumeurs et des intox dans le but de semer le désordre », a-t-il écrit.
M.B.Z
A vrai dire à travers son appel au président ce gouverneur fait un appel du pied pour que Saied le limoge en catimini.
Peut-être que cette affaire de déchetterie nous réserve des surprises...!
Car en Tunisie il n'ya jamais de fumée sans feu.
Et pour étouffer ce genre d'affaires louches il est plus sage de se faire oublier.
Mais n'oublions pas les plus concernés de cette affaire.
Les chiffonniers ne sont pas du tout contents.
Ils vont surement créer leur syndicat pour espérer sauver leur gagne pain.