Les finances de Sami Fahri échappent à l'Etat tunisien par la méthode la plus banale de ce monde. Les bras de la pieuvre Sami Fahri, exécutent leurs micmacs par le biais de sa femme et de sa s'?ur Selma, qui possédaient 45%. Son frère Souheil, possédait même le logo de la licence de diffusion.
L'enquête de Yassine Nabli, conclue, je le cite : «l'exclusivité du contrat avec la chaine El Hiwar Ettounsi et le recours à d'autres sociétés de production dans l'orbite de Cactus, présentent clairement l'image d'une société arrimée aux intérêts de Sami Fehri et de sa famille malgré sa confiscation par l'Etat tunisien. Cependant, cette fois-ci, cela ne se fait pas sur le dos de l'ERTT mais plutôt par le biais du système de confiscation des biens représenté par l'administratrice judiciaire qui a permis ce monopole et a facilité la coopération avec des sociétés de productions liées à la chaine El Hiwar Ettounsi et Sami Fehri. Le dossier Cactus Prod constitue un cas d'école de la nouvelle corruption qui prévaut dans la gestion des biens confisqués, constat soutenu par le trentième rapport de la Cour des Comptes qui a pointé du doigt de nombreuses irrégularités financières dans la gestion des biens confisqués».
Donc, le jeu trouve lieu ailleurs que chez ce «Andi mankollèk». Celui qui cherche trouve et celui qui ne veut pas chercher, ne veut rien trouver.