
L'ancien député et militant, Hatem Mliki a considéré que le refus aux citoyens de faire appel était une forme d'esclavage. Il a estimé que le président de la République, Kaïs Saïed, portait des idées dictatoriales. Il a évoqué, dans ce sens, le décret n°54 relatif à la lutte contre les infractions se rapportant aux systèmes d'information. Il a estimé que ce texte reflétait la politique répressive dépassée adoptée par le chef de l'Etat. Il a, aussi, affirmé que la Tunisie avait perdu de sa grandeur.
Invité le 3 décembre 2022 à l'émission "Le grand débat" animée par Myriam Belkadhi et diffusée sur les ondes de la radio Shems Fm, Hatem Mliki a considéré que la Tunisie avait besoin d'un leader et que même les partenaires et pays étrangers n'arrivaient pas à échanger avec une personne ayant l'image d'un leader national. L'ancien député a critiqué l'interdiction de faire appel aux décrets promulgués par le pouvoir exécutif. Il a conclu que le processus actuel manquait de perspective et de vision.
Hatem Mliki a, également, estimé que la Tunisie ne disposait pas des moyens lui permettant d'atteindre ses ambitions. Il a évoqué l'importance de renforcer la production et de créer un nouvel espace commercial à travers la conclusion d'accords et de partenariats commerciaux et la modernisation de la Tunisie. Il a affirmé que la Tunisie devait se rapprocher davantage de l'Arabie saoudite et de l'Algérie. Il a considéré que ces deux pays étaient en train de changer de position et d'évoluer et qu'ils se détachent de plus en plus de leur politique d'isolationnisme.
Évoquant la pénurie au niveau de certains produits de base, Hatem Mliki a affirmé que les Tunisiens résidant au sud du pays s'approvisionnaient grâce au marché parallèle. Le même phénomène, selon lui, peut être observé chez les résidents de régions frontalières avec l'Algérie.
Par ailleurs, il a indiqué que le protocole de Madrid du 21 janvier 2008 adopté récemment par décret avait été rejeté par le parlement dissous par Kaïs Saïed.
S.G
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