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L’UGTT qualifie le limogeage du maire de de Bizerte de « précédent dangereux »
02/12/2022 | 19:14
1 min
L’UGTT qualifie le limogeage du maire de de Bizerte de « précédent dangereux »

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a réagi, vendredi 2 décembre 2022, au limogeage du maire de Bizerte qualifiant cette décision de « précédent dangereux ». 

A l’instigation du ministre de l’Intérieur, Taoufik Charfeddine, le président de la République, Kaïs Saïed, a mis fin aux fonctions de Kamel Ben Amara. Celui-ci était, rappelons-le, un ancien membre du bloc d'Ennahdha à l'Assemblée nationale constituante. Les raisons évoquées sont : « des fautes lourdes commises par l’élu, comprenant la violation de la loi et la compromission grave de l’intérêt général ». 

 

Considérant le limogeage du maire de Bizerte une violation flagrante des lois en vigueur, La Fédération générale des municipaux relevant de l'UGTT a avancé que cela était un préambule à la volonté du ministère de tutelle de faire main basse, à nouveau, sur les décisions de nominations et de limogeages. 

La Fédération a rappelé qu’elle a avait appelé à plusieurs reprises à l’amendement du Code des collectivités locales exigeant par la même occasion son implication dans les processus de révision des textes en vigueur avant la publication du décret y afférent. 

 

Le maire de Bizerte a été limogé suite à un rapport du gouverneur de Bizerte, Samir Abdellaoui, en date du 25 novembre. Dans ce rapport, il était question d'une convocation adressée par le gouverneur à Kamel Ben Amara en vue de son audition. Le maire avait, alors refusé de se soumettre aux instructions du gouverneur. 

 

N.J. 

 

 

02/12/2022 | 19:14
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Commentaires
cavalero
de quoi il se mèle
a posté le 04-12-2022 à 12:48
un salaud qui veut foutre la pagaille dans ce bled
BORHAN
LIMOGER UN MAIRE!!!
a posté le 03-12-2022 à 14:43
Du jamais vu !!!
LIMOGER un maire élu !
Dans les annales politiques, je n'ai jamais vu ou entendu qu'un maire élu démocratiquement est limogé par le pouvoir exécutif.
Par contre si un maire a commis des fautes graves voire lourdes dans l'exercice de sa fonction ( preuves à l'appui, c'est au pouvoir judiciaire par le biais d'un tribunal qu'il doit être jugé et, le cas échéant, condamné conformément à la législation en vigueur.
D'ailleurs, je me pose la question à l'envers.
Si le " chef du gouvernement ! "ou le président de la République se retrouve dans une situation semblable qui aura l'autorité de le limoger ?
C'est a travers ce genre de décisions et de transgression de la loi républicaine que l'état tunisien vit une dynamique de dysfonctionnement et de délabrement jamais vu depuis l'indépendance.
LIMOGER un maire élu au suffrage universel c'est s'asseoir sur nos acquis démocratiques et nos valeurs républicaines.
C'est ce que je crois.
Taboubi
et Ennahdha...
a posté le 02-12-2022 à 21:23
Taboubi défend Ennahdha ? Si c'est le cas, il faudrait s'attendre à ce que Taboubi soit bientôt limogé par les siens avant d'être révoqué par les masses populaires syndicales de toute la Tunisie. Wait and see.
Tanit
C'est bien ce qui me semblait
a posté le 02-12-2022 à 20:59
Les islamistes se sont bien infiltrés dans tous les rouages de l'Etat et de tous les syndicats, l'UGTT et les autres..
On n'est pas sortie de l'auberge, surtout avec un président ultra conservateur et panarabste
L'UGTT
n'a pas à s'immiscer...
a posté le 02-12-2022 à 19:46
l'UGTT est une organisation syndicale et non pas une institution politique ! Celà dit, elle n'a pas à s'immiscer dans des affaires purement politiques !
takilas
L'UGTT des traîtres.
a posté le 02-12-2022 à 19:38
Maintenant on est certains que l'UGTT est en connivence avec nahdha en flagrance.
Donc nos doutes concernant le laisser-aller envers le peuple tunisien, et les connivences de cette fantoche Union avec la corrompue nahdha, sont nettement vérifiées.
Et ses menbres ne sont donc que des profiteurs qui ont réussi à arnaquer tant l'état tunisien que son peuple.
Ceci etant, en longeant la rue Mohamed ali en plein Tunis, qu'on est épris d'une peine indescriptible de voir comment un gigantesque immeuble (certainement modernisé après achèvement) est en cours de construction pour loger lesdits menbres gâtés de cette union, qui veut jouer, paradoxalement, le rôle d'un état parallèle.
Voilà une des arnaques survenues depuis 2011 en Tunisie.