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Petrofac Tunisie, toujours à l'arrêt !
26/04/2016 | 15:48
2 min
Petrofac Tunisie, toujours à l'arrêt !

 

Malgré l’intervention musclée des forces de l’ordre au début du mois d’avril courant pour lever par la force un sit-in illégal qui a bloqué la société plus de 75 jours, la Société pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique, Petrofac Tunisie, est toujours à l’arrêt. C’est ce qu’a indiqué, ce mardi 26 avril 2016, le jour même une source bien informée, ayant requis l’anonymat, dans une déclaration à Business News.

 

En effet, bien que les forces de l’ordre ont réussi à mettre fin à ce mouvement illicite, ce qui a permis à l’entreprise de reprendre normalement son activité, le noyau de protestation n’a été que déplacé puisque les contestataires empêchent les camions de la société de quitter l’île.

Donc, après 5 jours de reprise, la société s’est trouvée contrainte de cesser sa production, ses cuves de stockage ainsi que ses camions censés acheminer sa production vers Skhira, étant remplis de condensat (liquide de gaz très inflammable).

 

D’autre part, notre source souligne que la société mère a l’intention de quitter la Tunisie, chose qu’avait annoncé Business News depuis début février 2016. D’ailleurs, elle a bloqué les investissements de 40 millions de dinars qu’elle comptait réaliser en 2016, dans le forage de deux nouveaux puits à Kerkennah "Chergui 9" et "Chergui 10". Ce qui baissera sa production, l’obligeant de toute façon à quitter le pays.

 

On rappelle que la société est à l’arrêt depuis le 19 janvier 2016, ce qui équivaut en soustrayant les 5 jours de reprise de travail à 93 jours de travail perdus, pour un manque à gagner de l’ordre de 18,6 millions de dollars (soit en comptabilisant avec le cours d’aujourd’hui (1 dollar=2,0003 dinars) à 37,206 millions de dinars).

On rappelle que chaque jour d’arrêt cause des pertes de l’ordre de 200.000 dollars et 80% des revenus de Petrofac reviennent à l’Etat tunisien. Elle produit 12,5% des besoins du pays en gaz, soit environ 1 million de m3 de gaz par jour.

 

On attire l’attention sur le fait que la Fondation Carnegie pour la paix internationale, un think tank américain, présentera demain le 27 avril 2016, une étude sur la Tunisie et a invité plusieurs grandes entreprises et investisseurs importants notamment le directeur général du groupe Petrofac, Ayman Asfari, (qui sera présent à cet événement affirme notre source), pour les encourager à investir en Tunisie, alors que les déboires de sa filiale tunisienne continuent en toute impunité !

 

I.N

 

26/04/2016 | 15:48
2 min
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Commentaires (11)

Commenter

pit
| 27-04-2016 14:55
...mais pendant que vous faisiez les c..s avec Petrofac...les poulpes ont crée leur syndicat qui appelle au boycott de la pêche...au poulpe! résultat: ni poulpes, ni pétrole. Mais nous l'avons prouvé à plusieurs reprises, nous sommes (presque) tous candidats au suicide (collectif de surcroît). Nous avons accepté avec fatalisme le terrorisme..."c'est mondial" me dit-on...et bien, le chômage aussi!

Charfoun
| 27-04-2016 11:24
Il n'y a pas quelqu'un qui veut enquêter sur cette affaire et déterminer les responsabilités de chacun ?

fils de pecheur de poulpe
| 27-04-2016 10:06
Il faut etre inculte et residant dans un ghetto de nouveaux riches rcdistes pour se prononcer d une maniere arrogante et meprisante sur les pecheurs de poulpes kerkenniens. inculte parcque la peche de poulpe est tres rentable et fait vivre une tres grande partie de la poupulation kerkennienne contrairement a Petrofak dont les revenus sont encaisses par les investisseurs de la City de Londres et les elites corrompus qui encore gouvernent et confisquent les richesses du petrole, des phosphates, de l huile d olive . Avec cette attitude classique des rcdistes bourgoies des ghettos du Grand Tunis le pays ne trouvera aucune stabilite..

G&G
| 27-04-2016 09:37
Bravo l'ami, c'est bien dit: "Nous vous respecterons quand vous nous respectez".

tounsi
| 27-04-2016 07:17
c'est simple l'etat de droit et l'ordre republicain seront respectés quand ceux qui president à la destinée du pays le respecterons si le tribunal administratif fait comme il l'entend et vous n'y pouvez rien et si le juge d'instruction vous fait paroiter parce que tel est mon bon plaisir parce que c'est lui qui commande et bien le kerkenien dans soon ile c'est lui qui commande nous vous respecterons quand vous vous respectez

G&G
| 26-04-2016 23:04
Tout le monde ignore le danger d'une bombe à retardement appelée Jeunes en chômage endurcis. Ces jeunes s'en fichent éperdument d'une usine en arrêt. Ils s'enfichent aussi des cours magistraux donnés par nos éminents experts qui ruminent tout le temps cette corrélation entre emploi taux de croissance. en ignorant que le vieux jeune diplômé célibataire à vie ne l'entend pas de cette oreille. Ce jeune veut coûte que coûte travailler aujourd'hui et non pas demain. Sinon, il mettra le bâton dans les roues pour empecher ceux qui travaillent.
A mon avis la solution n'est pas l'utilisation de la force contre ces malheureux mais plutôt la baguette. Oui la baguette magique qui échappe à nos décideurs qui refusent de se mettre à leur place. Et pourtant, cette baguette magique existe. Elle a été récemment présentée par M. Ridha Bouargoub dans un article paru le 15 courant sur les colonnes de Businessnews.
Mais il n'est pire aveugle que celui qui ne veux pas lire.

G&G
rcdiste pour la vie

Mourad
| 26-04-2016 17:30
Tu penses que c'est facile de pêcher le poulpe, ils ne savent rien faire que détruire, même le poulpe il va se casser dans ce cas.

SELIM
| 26-04-2016 16:45
Quand il y aura le retour à l'ordre on reparlera d'investissements et de sociétés étrangères.

Kiko
| 26-04-2016 16:40
Que les bandits de l'UGTT viennent investir à leur place

TeTeM
| 26-04-2016 16:23
Toujours cette question implacable... à croire que nous n'avons pas besoin d'argent....