91,2% des électeurs qui s’abstiennent, ce ne sont plus quelques uns qui ont la voix enrouée, une courte majorité, ou une grande minorité, non là c’est tout un peuple qui hurle par son silence.
Le risque politique d’avoir procédé ainsi était d’avoir une participation si faible qu’elle ne pouvait que consacrer non pas un vainqueur, mais le seul vaincu, celui qui a appelé à ces élections.
Le risque politique de cette élection était qu’en cas de participation trop faible, son organisateur se devait d’en tirer toutes les conclusions qui s’imposent et notamment celle de la légitimité de tout son processus d’abord, et plus largement de sa représentativité personnelle.
Ça c’est pour l’analyse sommaire. Quand aux faits, c’est désormais en plus du FMI, des institutions internationales, des bailleurs de fonds, des ONG, des Etats partenaires, c’est désormais en plus de tous ceux-là, le peuple tunisien qui boude sa propre gouvernance.
La Tunisie est un grand pays, un immense pays qui a su braver les éléments et les Hommes. La Tunisie c’est ce pays qui a participé à l’écriture de l’Histoire des nations du monde.
La Tunisie c’est ce peuple qui a peut-être parfois raté des rendez-vous avec l’Histoire mais qui n’a jamais raté l’Histoire, la sienne et celle qui transcende les Hommes.
Et tous ceux qui ont pris la plume pour en écrire une qui n’était celle qui lui était due, ceux-là ont dû se résigner à partir.
La Tunisie c’est un pays de grande résilience, mais qui n’en a plus quand quiconque tente d’altérer son ADN.
Amis du monde, regardez la Tunisie, observez là, vous n’y verrez pas le fruit de votre expérience passée mais une prospective de la trajectoire que va prendre le monde. On sera sorti de la crise de gouvernance qui vous y entrerez.
Je suis plein d’optimisme parce que le peuple a gardé sa voix. On ignore tout de celle, la voie, qu’il va choisir, mais je lui fais une confiance aveugle. Parce qu’aujourd’hui, le peuple a dit clairement ni dégage, ni oui ni peut-être, ni why not. Le peuple a juste dit non, et a conservé sa voix pour en faire un autre usage que celui pour lequel on l’a consulté.
C'est le malheur de la Tunisie francophone;
Après l'indépendance,la Mission française a parfaitement rempli son rôle (ou presque),la langue de Voltaire reste parfaitement maîtrisée chez une minorité mais la verve est absente car ce que l'on a donné d'une main,on l'a repris de l'autre: le sentiment d'être Tunisien et fier de son appartenance civilisationnelle millénaire,abstraction faite ...de cette langue.
Il en était de même pour le code électoral des kouanjias qui ont eu des députés avec des taux de partivipaton moins de 5%
Le président n'as pas à intervenir ni à démissionner
Il a déjà fait un grand travail quand il a débarrasser la tunisie des khouanjias et il a vraiment un grand mérite pour ça
Depuis tout petit il voulait être Président de la République
Qui a t-il donc de mal a cela ne brisez pas de manière aveugle et cruelle le destin exceptionnel d'un Artiste
Au Einsteins qui écrivaient que le taux de participation n'est qu'un détail, vous pouvez interpréter ce taux comme vous voulez, votre avis ne vaut absolument rien. Par contre, ce taux catastrophique et inégalé dans le monde sera interprété comme il se doit par les potentiels bailleurs de fonds, incluant le FMI et les pays du golfe. Aucune banque ne prêtera de l'argent à un pays dirigé par un dictateur instable et dépourvu de tout soutien populaire.
Le locataire de Carthage est un lâche, 24 heures après la débandade électorale et l' illuminé ne s'est pas encore adressé au peuple, pour s'explique, pour s'excuser ou pour démissionner. Ce lâche a annulé les efforts déployés par son propre gouvernement pendant un an afin de sécuriser un accord avec le FMI parce qu'il ne voulait pas assumer ses responsabilités dans la privatisation de certaines entreprises publiques. Bonne chance pour trouver des fonds alternatifs et éviter la famine au peuple.
A celui qui pense être le Charles De Gaulle de la Tunisie, as-tu enfin compris ton peuple? On aurait même accepté un "ghaltouni". Mais le clown n'a qu'un seul mot à la bouche "khatini". Ils sont des ânes même s'ils volent, le summum du déni, un déni qui lui sera fatal.
Quant à la méthode: pour tous et chacun à son niveau, travail, travail et travail.
Le futur proche de la Tunisie est sombre, le putschiste va s'enfoncer encore plus dans son putsch ou alors les cercles militaires, sécuritaires et rentiers qui ont exécuté le putsch pour le profit de Saied vont prendre directement le pouvoir et ils sont plus sanguinaires et plus antidémocratiques que lui, surtout le complexe 'sécuritaire' donc le pays et son peuple vont connaitre des années d'instabilité et d'insécurité à cause des 'élites' révolutionnaires comme rcdistes, elles manquent toutes de maturité.
Le grand désordre, la confusion générale. Le sous-développement et la misère enfoncent ce pays dans le chaos.
C est une Impasse, voie, rue d'où l'on ne peut sortir que par là où l'on est arrivé.
Avec ce résultat Kais Saied ne réussira pas dans les prochaines élections présidentielles