alexametrics
lundi 06 mai 2024
Heure de Tunis : 09:19
Dernières news
Tunisie – Nouvel arrêt de production à Petrofac
19/01/2016 | 17:35
2 min
Tunisie – Nouvel arrêt de production à Petrofac

A peine 2016 entamé que déjà la société pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique, Petrofac, subit de nouveaux blocages !

 

En effet, environ 80 chômeurs sont entrés de force dans les locaux de la firme et bloqué la production, ce mardi 19 janvier 2016 à 13h. Ils ont entamé un sit-in et dressé leurs tentes. Ils réclament que la société pétrolière continue à leur verser des allocations de chômage. En effet, Petrofac a décidé depuis début 2015 de stopper le financement d’un fonds environnemental destiné au gouvernorat de Sfax pour aider les chômeurs, qui initialement destiné à financer des allocations pour des jeunes à la recherche de travail, s’est transformé en une donation à des personnes qui ne travaillent pas et qui n’ont pas l’intention de travailler ou carrément ont intégré Petrofac ou la fonction publique. En 2015, le financement accordé à ce fonds a été de l’ordre de 1 million de dinars. Cette situation dure depuis 5 ans, avec un coût de 800 mille dinars par an permettant de subvenir aux besoins de 262 personnes.

 

En avril dernier, et pour lever un sit-in de ces mêmes personnes qui s’est répercuté par 38 jours d’arrêt de production, avec des pertes pour la société de l’ordre 7,6 millions de dollars (55% à l'Etat et 45% à Petrofac), il a été décidé la création en début 2016 de la Société de l’environnement de Kerkennah, qui sera financée par l’Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (ETAP) via un fonds doté de 1 million de dinars. Les autorités ont également obligé Petrofac à continuer à verser les allocations jusqu’à fin décembre 2015.

Or, la société n’a pas été créée et les chômeurs se sont donc rabattus, sur la société pétrolière, qui se trouve prise en otage dans une affaire qui ne la concerne plus.

 

On rappelle que chaque jour d’arrêt de production de Petrofac sur son site de Kerkennah cause des pertes de l’ordre de 200.000 dollars et qu’à cause des arrêts de production les pertes occasionnées ont largement dépassé les 8 millions de dollars depuis la révolution.

On notera aussi que Petrofac produit 12,5% des besoins du pays en gaz, soit environ 1 million de m3 de gaz par jour et que 80% des revenus de Petrofac reviennent à l’Etat tunisien.

 

Imen Nouira

19/01/2016 | 17:35
2 min
Suivez-nous

Commentaires (7)

Commenter

kiko
| 20-01-2016 17:22
C'est des voyous et des bandits qui sont encouragés par le laxisme de l'Etat et l'implication de l'UGTT. Le comble c'est qu'ils sont arrivés au chantier à bord d'un bus Zina wa Aziza appartenant à la société régional de transport de Sfax et qu'ils ont envahi le lieu au vu et au su des policiers et des militaires censés le garder!!! Et vous voulez que l'économie se relève. Ils doivent être jeté en prison avec les syndicalistes qui les encourage

Mouzal
| 20-01-2016 11:28
450 DT par mois à ne rien faire et vous voulez les faire travailler.....
Faut savoir dire STOP à moment donné !

tounisi
| 20-01-2016 07:55
vous avez raison vous ne connaissez pas ces insulaires l

Citoyen_H
| 19-01-2016 23:06

Avec la main mise des syndicats qui, pour un oui ou un non, décrètent une grève sauvage, quel est le fou qui va oser investir dans des zones devenues officieusement zones de non droits.
Depuis 2011, l'étreinte du chaos se fait de plus en plus pressante.

Le peuple de fainéants que nous sommes, est la pire menace qui pèse sur notre NATION.
Une très sombre période nous attend.
L'état démissionnaire est le complice passif de ces rebuts de notre société.
Tous les signes sont là.

Seul le retour du "bâton" purificateur pourrait éventuellement nous sortir de cette léthargie qui ne cesse de menacer notre PATRIE.
Trop de droits tuent le droit.
Salutations.

Abou Walid
| 19-01-2016 18:52
Il n'est pas normal que des chômeurs, quelque soit leur nombre, sabordent impunément l'économie du pays, c'est même criminel; qu'ils réclament du travail ou quelques ressources en attendant, soit !
Cela dit, il me semble que dans le cadre de la réconciliation nationale prônée par le Président de la République beaucoup d'entreprises privées peuvent voir le jour dans les régions dépourvues, les hommes d'affaires concernés ont l'obligation morale de faire sortir le pays de son marasme, quoiqu'en disent les contradicteurs.

DHEJ
| 19-01-2016 17:58
Zut la Tunisie???


bizertin
| 19-01-2016 17:56
et vous voulez des investisseurs étrangers?? hamirs