
Après 37 jours d’arrêt de travail, un accord a été trouvé jeudi 16 avril au ministère des Affaires sociales, suite une réunion présidée par le ministre, Ahmed Ammar Younbai, selon un communiqué du ministère.
Business News a tenté de contacter le directeur général de Petrofac Tunisie, Imed Darouiche, mais en vain. Ceci dit des sources proches du dossier, nous ont indiqué que certains des chômeurs ayant refusé de lever le sit-in avant tard dans la nuit. L’activité n’a pas repris jusqu’à cette heure à Petrofac. On s’attend à ce que, dans la soirée, la reprise soit effective.
Ainsi et en prenant en compte ce 38ème jour d’arrêt de production, les pertes de la société Pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique Petrofac ont atteint, jusqu’à ce vendredi 17 avril 2015 date de la reprise attendue du travail, environ 7,6 millions de dollars (55% à l'Etat et 45% à Petrofac). Chaque jour d’arrêt de production de Petrofac sur son site de Kerkennah cause des pertes de l’ordre de 200.000 dollars. Outre les pertes occasionnées par les autres arrêts de production depuis la révolution et qui ont dépassé les 8 millions de dollars.
Pour rappeler les faits, depuis le mardi 10 mars 2015, environ 70 chômeurs sont entrés de force dans les locaux de la firme et ont entamé un sit-in. Ils réclament que la société pétrolière continue à leur verser des allocations de chômage. En effet, Petrofac a décidé depuis début 2015 de stopper le financement d’un fonds environnemental destiné au gouvernorat de Sfax pour aider les chômeurs. Ce financement coûte, depuis 4 ans, 800 mille dinars par an et permet de subvenir aux besoins de 253 personnes.
Le hic c’est que ce fonds destiné initialement à financer des allocations pour des jeunes à la recherche de travail s’est transformé en une donation à des personnes qui ne travaillent pas et qui n’ont pas l’intention de travailler ou ont intégré Petrofac ou la fonction publique.
Pour que le sit-in soit levé, il a été décidé jeudi d’obliger la société pétrolière à continuer à verser jusqu’à fin décembre 2015, ce qu’elle versait depuis la révolution à ces chômeurs, nous confie une source proche du dossier. Après ça, c’est l’Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (ETAP) qui prendra en charge le financement d’un fonds destiné à financer la Société de l’environnement de Kerkenna, qui sera créé début 2016, avec 1 million de dinars. Donc, indirectement, c’est le contribuable qui payera ces fonds, puisque l’ETAP est une entreprise publique : son manque à gagner sera déduit des recettes de l’Etat, qui finance en grande partie le budget de l’Etat. Donc, au final, c’est le contribuable qui va combler le vide, en cette période difficile.
On rappelle que Petrofac produit 12,5% des besoins du pays en gaz, soit environ 1 million de m3 de gaz par jour. 80% des revenus de Petrofac reviennent à l’Etat tunisien
Imen Nouira
Petite île,saleté, ordure,pollution,
Sans arbres,sans verdure,sans entretien
Sans routes,sans infrastructures,sans
Loisirs,sans parc,sans développement.
Désertique,poussière,misérable....etc.
Allez voir lumpadusa,Chypre,canarie,
Funchal,Guadeloupe,tahiti,île Maurice,
Pantalleria,les îles espagnoles,portugaise
Sont des paradis sur terre.
Ou sont les pouvoirs publics,le maire
Le délégué, le wali,l'État...etc
On est des incapables appartement sur
Tous les plans.
B.N. Merci d'avoir attiré notre attention


