
Pour la nième fois depuis la révolution, la société Pétrolière de prospection et d'exploitation énergétique Petrofac a arrêté sa production, mardi 10 mars 2015, après que 70 chômeurs environ sont entrés de force dans ses locaux. Depuis la révolution et jusqu’à ce jour, les pertes à causes de ces mouvements de protestions répétées ont dépassé les 8 millions de dollars, car chaque jour d’arrêt de production cause des pertes de l’ordre de 200.000 dinars (55% à l'Etat et 45% à Petrofac).
D’ailleurs, les forces de l’armée ont d’abord fait usage de tirs de sommation afin de mettre fin au sit-in tenu à l’intérieur et à l’extérieur des locaux et empêchant toute activité.
En effet, Petrofac a décidé depuis début 2015 de stopper le financement d’un fonds environnemental destiné au gouvernorat de Sfax pour aider les chômeurs. Ce financement coûte, depuis 4 ans, 800 mille dinars par an et permet de subvenir aux besoins de 253 personnes, a expliqué le directeur général de Petrofac Tunisie Imed Darouiche dans une déclaration à Express Fm ce mercredi.
Le hic c’est que ce fonds destiné initialement à financer des allocations pour des jeunes à la recherche de travail s’est transformé en une donation à des personnes qui ne travaillent pas et qui n’ont pas l’intention de travailler ou ont intégré Petrofac ou la fonction publique, souligne-t-il. Il a dénoncé, dans ce cadre, le manque de transparence dans la gestion de cette affaire.
M. Darouiche a appelé les autorités à appliquer la loi pour permettre à la société de reprendre son activité.
les tunisiens qui sont par natures des faignants sont champions dans ce sport .
Bourguiba reveille toi,les Tunisiens sont devenus fous.


