
« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser ». La phrase de l’inégalable journaliste française défunte Françoise Giroud est plus que jamais d’actualité en Tunisie ces jours-ci. Les Tunisiens ne savent plus vraiment quoi penser de la situation qui prévaut dans le pays, après les décisions du président de la République le 25 juillet, mettant en place un état d’exception. Décisions qui devaient durer trente jours et qui ont été reconduites pour une durée indéterminée le 23 août.
Ce 25 juillet 2021, le président de la République a décidé de geler les travaux du parlement, de limoger le chef du gouvernement et de faire lever l’immunité des parlementaires. Objectif déclaré, en prenant la tête de l’exécutif, mettre fin à l’impunité d’un certain nombre de députés qui se prévalaient jusque là de leur immunité pour échapper à la justice. Il s’agit également de faire arrêter tous ces corrompus soutenus par le pouvoir en place et, plus généralement, tous ceux qui appauvrissaient le peuple.
Trente jours après ces décisions, fortement applaudies par les Tunisiens et soutenues par plus de 90% d’entre eux, Kaïs Saïed décide de reconduire l’état d’exception jusqu’à nouvel ordre promettant une déclaration explicative aux Tunisiens.
Une incertitude qui fait entrer la Tunisie dans une zone de turbulences, puisque comme le dictent les lois de la nature, il vaut mieux de mauvaises décisions que pas de décisions du tout. A ce jour, les paysages politique et économique sont aux arrêts.
Si certains Tunisiens sont sceptiques, et d’autres dans l’expectative, les aficionados du président, et ils sont très nombreux, affirment haut et fort qu’ils accordent une confiance aveugle à Kaïs Saïed qui va sauver le pays du gouffre dans lequel il est. CQFD.
En attendant la concrétisation de ces promesses, on a observé durant ces trente jours une série de décisions qui inquiètent fortement, car elles ne renvoient pas du tout l’image d’un État de droit. Elles préparent le terrain à une véritable dictature qui, pour le moment, ne dit pas son nom.
Les fans du président ont beau dénoncer ce scepticisme et chanter à la gloire du président de la République, les faits sont têtus. L’Histoire aussi.
Ainsi de ces limogeages à répétition de hauts commis de l’État pour des motifs que la présidence de la République ne prend jamais la peine d’expliquer. Pourquoi a-t-il limogé le gouverneur de Sfax, de Ben Arous ? On ne sait pas ! Pourquoi a-t-il limogé le ministre des Finances, le ministre des Technologies ou la ministre de la Justice ? On ne le sait pas, non plus. Tout le monde croit savoir et a des éléments de réponse, qu’il prend pour des vérités, mais personne ne détient les véritables motifs de ces limogeages humiliants.
Par ce déficit de communication, le président de la République cause deux dégâts aux conséquences néfastes. En livrant à la vindicte populaire ces personnes limogées, le président de la République met dans la boue leur réputation et leur honneur. Quand bien même elles auraient fait des erreurs, ce qui reste à prouver, ces gens ont beaucoup donné au pays et ne méritent pas cette humiliation publique.
Le deuxième dégât est que le président donne un mauvais signal à tous les fonctionnaires qui, du coup, ne vont plus entreprendre quoi que ce soit de crainte de se tromper et d’être, à leur tour, limogés. Cela handicape fortement toute la machine administrative de l’État, déjà handicapée de nature.
Idem concernant le limogeage du secrétaire général de l’Instance nationale de la lutte contre la corruption (Inlucc). Personne n’en connait la raison. Ce limogeage était juste abusif d’autant plus qu’il s’est accompagné de la fermeture des locaux de l’Inlucc et de la saisie des documents qui s’y trouvaient. Ici aussi, le président lance deux mauvais signaux fort inquiétants. Le premier est que l’appareil de l’Etat censé lutter contre la corruption est lui-même corrompu. Le second est que les Tunisiens ayant déposé leurs déclarations de biens auprès de cet organisme, ne sont plus assurés du respect de la confidentialité de leurs documents. Aujourd’hui, leurs données personnelles et le récapitulatif de leurs biens déclarés sont détenus par les services du ministère de l’Intérieur et de la présidence de la République. Idem pour les déclarations et les dépositions des lanceurs d’alerte. Il s’agit là d’une violation flagrante des lois en vigueur en Tunisie en matière de protection des données personnelles.
L’autre décision arbitraire et inquiétante du président de la République est ces assignations à résidence frappant un certain nombre de personnalités politiques.
Peu importe que ces personnes doivent sortir travailler ou emmener leurs enfants à l’école, dès la semaine prochaine, elles doivent subir une décision administrative du chargé du ministère de l’Intérieur, sans savoir pourquoi. Pire, elles sont humiliées devant leurs proches et voisins, comme l’a affirmé hier l’avocat Chawki Tabib, ancien bâtonnier et ancien président de l’Inlucc. Plusieurs agents des forces de l’ordre à bord de véhicules et motos ont encerclé son domicile, le bas de son immeuble et la cage d’escaliers, en attendant son retour. Tout cela pour lui demander de passer au poste de police pour signer un PV l’informant de son assignation à résidence. « Pourquoi tout ce spectacle devant les voisins ? Pourquoi cette humiliation ? Ils auraient pu m’appeler au téléphone, je serai passé ! Pourquoi toquent-ils à ma porte après minuit pour me faire signer un PV ? ». Ce genre de spectacle désolant reflète ce que l’on observe généralement en dictature.
Sûr du fait qu’il n’a jamais commis d’acte illégal, Chawki Tabib s’emporte également contre un représentant du ministère de la Justice qui a donné une déclaration à l’agence de presse TAP attestant des poursuites judiciaires qui le frappent. Il s’agit là de ternir la réputation d’une personne qui, théoriquement, reste innocente jusqu’à son procès.
Chawki Tabib n’est pas le seul à subir les affres de ces décisions arbitraires d’assignation à résidence injustifiées à leurs yeux et aux yeux des observateurs politiques. Quatre des proches de l’ancien chef du gouvernement de Youssef Chahed sont dans le même cas. Lotfi Ben Sassi, ancien conseiller économique, Mofdi Mseddi ancien chargé de la communication, Belhassen Ben Amor, ancien conseiller à la Justice et Riadh Mouakher, ancien secrétaire général du gouvernement. Non seulement ils n’ont aucune idée des raisons derrière cette décision, mais ils affirment haut et fort qu’ils n’ont jamais rien fait d’illégal.
Dernière mesure arbitraire prise par le président de la République, les interdictions de voyage. Elles frappent pêle-mêle, des personnalités politiques, des chefs d’entreprise, des magistrats, etc.
Personne ne sait pourquoi il est interdit de voyage, alors qu’il n’a aucune affaire pendante devant la justice. Certains députés sont interdits de quitter le territoire, alors que d’autres ne le sont pas.
Idem pour les chefs d’entreprise, qu’ils soient patrons de PME ou de grands groupes, la police des frontières met tout le monde dans le même sac et interroge systématiquement la hiérarchie (mais on ne sait pas trop qui) avant de permettre ou non au voyageur de quitter le pays.
Kaïs Saïed balaie d’un revers toutes ces critiques et demande la patience, sous prétexte de l’état d’exception. Il serait en pleine guerre contre la corruption, comme il dit, et il est impératif que chacun donne du sien le temps que cette période passe.
Maintenant que les trente jours qu’il a lui-même fixés sont passés, qu’en est-il de toutes ces mesures ? Elles sont reconduites jusqu’à nouvel ordre, répond-on du côté des autorités.
C'est-à-dire que l’on va continuer à limoger les hauts cadres de l’Etat, sans dire pourquoi, que l’on va poursuivre les interdictions de voyage arbitraires et à la tête du client et que l’on va astreindre certaines personnes à rester chez elles, sans pouvoir subvenir à leurs besoins.
Toutes ces mesures ont un point commun : elles violent un principe sacré de la justice, celui de la présomption d’innocence. Le président de la République, ancien professeur de droit constitutionnel qu’il est, est en train de violer ce principe sacré et de le reconduire pour une durée indéterminée. Il est en train de jeter en pâture des personnes qui, si ça se trouve, sont innocentes des faits qu’il leur reproche et qui, pour le moment, il n’y a que lui qui sait ce qu’il leur reproche.
Ce comportement, aussi applaudi soit-il par le « peuple », est commun à tous les dictateurs et c’est ce qui fait peur. Personne n’a envie d’un retour de la dictature en Tunisie.
Les aficionados du président de la République ont beau l’applaudir et injurier tous ceux qui mettent en garde contre le comportement de Kaïs Saïed, ses dérives et ses limites, cela ne change en rien à la situation. Des gens sont aujourd’hui humiliés, limogés, assignés à résidence et interdits de voyage d’une manière arbitraire et subissent des injustices, alors qu’ils estiment avoir beaucoup donné au pays.
Ces aficionados du président ne se rendent pas compte de la gravité de ce qui arrive à ces gens-là. Les fans du président se réveilleront certainement lorsqu’ils seront, à leur tour, frappés par l’une de ces mesures. Ce jour là, la dictature sera très bien installée et il sera trop tard pour l’expulser comme a prévenu feue Giroud.
Raouf Ben Hédi
Fasciste.
Fasciste est le nom de ce que nous avons vécu sous la dictature islamiste qui n'avait pas des opposants aussi déterminés.
D'abord, le mensonge et même le déni du réel.
La perversion des normes et des règles qui font du voyou l'homme probe et coupable la victime.
La soumission, sous l'effet de la peur, de tout un système, des fonctionnaires soumis et dociles quand ils ne sont pas complices par choix et conviction.
L'appareil d'Etat noyauté et des nominations décidées sur critère de fidélité, des agents dont l'unique fonction est de surveiller, espionner, faire régner un climat tital d'insécurité jusqu'à obtenir que leurs décisions leur soient dictées par Montplaisir.
On s'en souvient, il suffisait que Ghannouchi en vienne à souhaiter que le Parquet enquête pour que cela se fasse.
"... Que la lumière soit, et la lumière fut."
Cette sentence était le paradigme en ces temps qui n'ont que trop durés.
On peut poursuivre la collection des faits et des actes, mais cela est déjà fort éclairant.
Parce que lorsque des députés sont achetés, payés pour voter sur commande achève le tableau.
Alors, cessez de nous faire part de vos analyses très approximatives et qui pêchent pour manque de crédibilité.
Hier, vous n'aviez pas ce courage.
Votre plume restait dans l'encrier lorsqu'il s'agissait des fascistes, les vrais.
Parce qu'alors, on vous aurait fait fermer boutique.
Ou on l'aurait attaqué pour vous faire intégrer la peur.
Et, emportant quelques éléments pour vous fabriquer un dossier.
Cela, c'est le jour de chance.
On pouvait vous menotter et faire ce qu'on veut de vous. Le Parquet était sous la botte, et il ne manquait pas de juges felons qui vous auraient annoncé la note.
Du calme.
Les mots ont un sens. Et, pour faire d'une notion un concept opératoire, il y faut des conditions, ici, non remplies.
Mal nommer les choses, c'est ajouter à la misère du monde.
-Le plus important est d'avoir maintenant une feuille de route et d'améliorer notre constitution et la loi électorale pour une élection législative anticipée. Par contre les quelques soupçonnés de corruption en assignation à résidence devraient se patienter afin de vérifier s'ils sont vraiment propres. L'Etat tunisien a été humilié depuis 11 ans, aujourd'hui il est temps que tous les Tunisiens évitent les sales affaires de loin ou de près parce que l'Etat tunisien vient de retrouver sa dignité depuis le 25.07.2021 et il ne va plus fermer les yeux face à la corruption
-Il est temps de discuter plutôt comment et par qui notre constitution et notre loi électorale devraient être améliorées., ça serait trop con de laisser seulement les soi-disant spécialistes du droit constitutionnel faire ce boulot, je propose plutôt d'analyser les élections législatives et présidentielles de 2014 et 2019 d'une façon empirique / statistique afin d'en tirer des conclusions intelligentes et pour cela nous avons besoins de Tunisiens capables de la pensée formelle. Mais ceci est un autre sujet qu'il ne faudrait pas banaliser sur le forum de Business news tn.
-Que serait mieux pour la Tunisie un régime parlementaire ou présidentielle? Là il faut faire une analyse empirique / statistique des 10 dernières années, entre autre des résultats des élections législatives et présidentielles de 2014 et 2019...
- Il faut dépasser le niveau très bas des discussions et des articles de certains de nos prof. universitaires, de certain de nos politiciens (à la Hamma Hammami) et de certains journalistes sur Business News TN.
- Il faut élever le niveau d'abstraction, si nous voulons faire sortir la Tunisie de l'impasse socio-économique et politique --> je donne un exemple, c'est complètement absurde qu'un prof. universitaire du droit constitutionnel écrit un article en dialecte tunisien pour se faire comprendre par la majorité des Tunisiens. --> En effet, l'intelligence a besoin d'un langage linguistique évolué afin de s'exprimer
Fazit, concentrons nous sur l'essentiel pour un avenir meilleur pour la Tunisie et tous les Tunisiens
Bonne journée à tous
Dr. Jamel Tazarki, Mathématicien
en démocratie, le parlementaire est la REGLE. that's it.
..."Il faut élever le niveau d'abstraction"
trop d'abstraction déjà. chez les polytechniciens et les matheux. tu veux en rajouter ?
..."c'est complètement absurde qu'un prof. universitaire du droit constitutionnel écrit un article en dialecte tunisien"
là, tu démontres ton ignorance et ton absurdité totale. derja ou fus-ha, pas en français.
discuté ici: "ittijah moakiss" sujet: himayat allugha al arabiya.
https://www.youtube.com/watch?v=GvYGBIynjIk
..." les quelques soupçonnés de corruption en assignation à résidence"
le justice rendue en arabe, mais copiée sur la France= pourriture judiciaire.
au RU, la notion de "Habeas Corpus" est sine qua non: les griefs sont présentés devant le tribunal en audience publique ... qui décide de la détention.
GROW UP !!!
On ne peut construire sur la crasse et avec des crasseux, même avec la meilleure constitution du monde. Nettoyer et partir sur des bonnes bases. Le Président est sur le bon chemin. La preuve l'agent sort de partout à la pelle.
Bonne journée
La base est le plus important pilier de la construction
On se croit vivre la naissance d'une dictature on ne peut plus abjecte alors que la réalité est toute autre. Avant de spéculer sur l'avenir, faisons le point de la situation héritée d'une dictature qui ne disait pas son nom, voir celle de la mafia de tout bord. On s'apitoie sur le sort de certains qui ont été limogés, ou assignés à résidence ou interdits de voyage. Leur nombre est impressionnant sauf que leurs délits sont connus par tous et passés sous silence par connivence ou par crainte.
Je reste persuadé qu'aucun n'a été victime innocente des mesures prises à leur encontre, mais a t on déjà vu un condamné reconnaître son infraction ou délit. Tous, même pris en flagrant délit clament haut et fort leur innocence. Il est inutile que les parties extérieures fassent la grande gueule.
Les malversations les plus abjectes sont celles commises par les plus gradés dans la mesure où leurs pouvoirs leurs donnent les possibilités les plus étendues et surtout lorsqu'ils sont dans des institutions qui sont supposées combattre les soit disant malfrats.
Tout ce qu'on peut demander aux grandes gueules c'est de laisser la justice faire son boulot en espérant que cette dernière ne soit pas elle même infiltrée, voir corrompue, en partie.
Vous pensiez vraiment qu'une personne élu en tant qu'indépendant et donc qui n'est lié à aucun mouvement et à aucun partie, n'allez pas profité de la situation ?
C'est ce qu'on appelle les loups solitaires. Ils ne doivent rien à personne et pense que toute la société capitaliste est corrompue. Puis, on dénonce certaines personnes corrompus et on en fait des généralités afin de créer une méfiance générale et paranoïaque entre tous les Tunisiens. On fait du populisme également sur le terrain toujours en dénonçant des choses sans preuve et devant les médias.... C'est ce qu'on appelle l'autoritarisme socialiste.
Il faut vraiment être aveugle pour ne pas avoir vu ça dès le début. Ils avaient tous la tête dans le sable apparemment dans notre cher pays la Tunisie.
Vous parlez de l'Instance nationale de la lutte contre la corruption (Inlucc)...
Je dis que les Tunisiens méritent ce qui leur arrive....
Les Tunisiens qui ont voulu soutenir aveuglément la situation que l'on connaît aujourd'hui. Ils n'ont pas réfléchi et ont laissé marcher leur colères plus que leurs cervelles. Dans la vie on sait ce que l'on perd mais on ne sait pas toujours ce que l'on gagne..... Et là ils ont gagné le gros lot! Looooool
Ce n'est que le début et je suis impatient de voir la suite....
Mais enfin Mr. Raouf Ben Hédi, arrêtez de raconter des conneries. Des millions de Tunisiens sont en liberté et ne savourent pas la vie que mène actuellement votre. Chawki Tabib placé en assignation à résidence. Le téléphone, L'internet, la grande cuisine, etc., etc., etc.
Et l'autre (dont je ne cite pas le nom) rédige des articles sur Facebook à partir de sa cellule de la Mornaguia.... Mais enfin, c'est quoi tous ces privilèges que l'on accorde à des hors la loi.
Puis qui a été derrière l'invitation des membres du PDL et Abir Moussi à la gendarmerie? Non, ce n'était pas Mr. Kais Said comme l'a pensé/ prétendu haut et fort Madame la baronne Abir Moussi. Non c'est la milice du clan RG qui a organisé ce scénario. Pourquoi? la réponse devrait être évidente pour ceux qui ne manquent pas d'intelligence cognitive.
Permettre à une personne assignée à résidence d'intervenir par téléphone dans les médias porte atteinte à l'ordre public et à notre système juridique. Ceci n'a jamais existé, même pas dans les pays les plus démocratiques. C'est quoi ce système juridique tunisien à la con? Des criminels qui font des publications sur les médias, et téléphonent avec des journalistes à partir de leur cellules ou de leur lieu d'assignation.
Je résume: Il est temps de couper toute communication avec le monde extérieur (internet + téléphone) pour les soupçonnés et les inculpés afin que la justice puisse faire son travail. C'est un fait que 35 milliards d'euros de dette et d'aide extérieure ont disparu depuis 2011 et tous ceux qui sont soupçonnés de corruption doivent se soumettre aux ordres de la justice. je ne suis pas né du coté riche de la société, nous avons 10 chômeurs dans la famille, nous mangeons soit le matin ou le soir par manque d'argent, on n'a pas les moyens d'aller chez le médecin ou aller à la pharmacie, nous dormons au froid la nuit en hivers, nos enfants n'ont pas de livres scolaires ou des souliers pour aller à l'école et voila que Mr. R.B.H. se lance à la défense des corrompus'?'
@Mr. R.B.H., si vous appelez le gentleman Mr. Kais Said dictateur, alors je vous signale que je préfère sa dictature que les pseudo-musulmans qui ont sali l'islam par leur hypocrisie et leur comportement de mafieux.
On veut que justice soit faite, et ainsi placer des soupçonnés ou des inculpés en assignation à résidence est vraiment très généreux de la part de notre système juridique.
Je propose à Mr. Chawki Tabib d'aller passer 24 heures chez certains des millions de Tunisiens qui vivent dans le manque et la souffrance sociale et qui prient jours et nuits le bon dieu de ruiner tous ceux qui ont ruiné leur vie et la vie de leur enfants. Nous voulons que justice soit faite et vous êtes, Mr. Mr. Chawki Tabib, l'un des premiers responsables de la misère de millions de Tunisiens par votre poste / Position d'ex président de l'Inlucc. Vous avez fait ce que vous voulez faire et non pas ce qu'il faudrait faire pour le bien commun de tous les Tunisiens.
Vive Mr. Kais Said, le sauveur de la République et aux diables avec les corrompus,
Les bougnoules issus des résidus et des rebuts de notre société, à savoir la troika 1 et la troika 2, sont complétement étanches du siphon !!!
Ils ne sont perméables qu'au bâton purificateur.
Mr le président, mettez nous sans ménagement, toute cette purulente association de malfaiteurs au trou, une fois pour toute.
Vive la Tunisie libre, et débarrassée de tous ces rkhass, de tous ces vendus et de tous ces traitres sans foi ni loi.
Mais se sont-ils donnés les moyens pour en sortir
Ils ne veulent pas travailler. Ils veulent l'argent facile. Ils se rebellent dès qu'on leur donne un travail etc.
Vous... vous ne serez jamais un patron.... et je me demande même si vous avez un travail!
C'est toujours la faute des autres mais pas de ceux qui sont vraiment concernés pour vous? Vous devriez prendre le problème à l'envers.
Arrêter de trouver des excuses car celui qui a envie de travailler et de s'en sortir quel que soit le pays où il est et bien il y arrive toujours... Et des milliers de Tunisiens le prouve tous les jours.
On ne vit pas dans l'histoire de Robin des Bois! Où l'on doit voler aux riches pour donner aux pauvres !
il y aura toujours des pauvres et il y aura toujours des riches. Et dans le monde, les riches sont encore plus riches et les pauvres encore plus pauvres. C'est une situation mondiale pas uniquement tunisienne. Arrêter de jouer le nombriliste et ouvrez les yeux au lieu d'écrire des bêtises !
Chacun son tour
Quant à votre : Ils vivent dans le manque et la souffrance,................................................ blablabla, blablabla, blablabla, c'est un autre débat.
On remarque déjà que plusieurs "langues" préfèrent rester muettes pour le moment et que la peur de s'exprimer du temps de Ben Ali est revenue...
Si ça c'est pas une dictature alors qu'est-ce que c'est....
Un peuple vous dites.
Cordialement
Si c'était le commencement d'une nouvelle dictature, vous seriez aujourd'hui derrière les barreaux, après cet article. Mais attention ! Votre problème, c'est que tout est sauvegardé dans le Cloud. Soyez prudent. Ceux qui vous payent vous font courir un risque et vous utilisent comme un boutefeu. Vous êtes probablement obligé de gagner votre pain. Mais ce n'est pas la bonne solution. Et puis qu'est-ce que vous proposez ? Laisser tranquilles ces mafieux notoires, transformer un président en marionnette de certains partis politiques encore fidèles à la mentalité de Ben Ali ? Et puis ces 2 juges ? Ces 20 juges ? Ces 200 juges ? Le Qatar et la Turquie ? Parlez-nous de tout ce beau monde ? Vous n'êtes pas un hypocrite, vous ! Alors là, pas du tout ! Fi !
Donc ceux qui prennent sans motif, ne sont pas considérés comme exemplaires.
Pour les reste de la République a agi le plus normalement du monde, et n'avait pas d'autre choix que de mettre à l'écart les réfractaires et les fautifs.
Quoi de particulier et d'étonnant ? à vouloir apporter des circonstances atténuantes tirées par les cheveux. On ne comprend plus rien pourquoi ce chauvinisme pmou plutôt le......
« Ainsi commence le fascisme. Il ne dit jamais son nom, il rampe, il flotte, quand il montre le bout de son nez, on dit : C'est lui ? Vous croyez ? Il ne faut rien exagérer ! Et puis un jour on le prend dans la gueule et il est trop tard pour l'expulser ». La phrase de l'inégalable journaliste française défunte Françoise Giroud.
La personne en question n'est ni Françoise ni Giroud. Elle est bien et tout simplement une turque fille du couple Salih Gourdji et Elda Frragi, tous deux turcs. Elle n'est ni une grande personnalité littéraire, ni philophique, et, même comme politicienne elle a appartenu au parti socialiste français qui s'est avéré être un parti de droite que de gauche et très proche de la finance et des financiers français presque tous des sionistes.
Par conséquent l'opinion de M. Raouf ben Hédi ressemble beaucoup plus à une provocation que quelque chose de sérieux.
Toutes ces têtes mises en relief pour illustrer l'article sont connues pour leurs escroqueries et logiquement à tous ces personnages tous et beaucoup d'autres de la même espèce, ce n'est pas la résidence surveillée, qu'ils méritent pour le moment mais bien la barre de la justice. On doit les obliger à remettre tout l'argent qu'ils ont volé, en tant que malfaiteurs, au peuple et passer le temps nécessaire détenus en prison avant d'être interdits de toute fonction publique pour la vie.
Si M. Raouf ben Hédi voit en ces mesures du fascisme en paraphrasant ou en citant la bonne dame c'est son affaire. Mais on sait bien que l'auteur fait un réquisitoire implacable contre le président K.S. Il est difficile de parler de professionnel de journalisme. C'est plutôt le travail d'un agent de l'un ou de l'autre des partenaires dont il nous parle ou des deux en même temps.
NB devrait contrôler ses journalistes et leurs articles manipulateurs et nuisibles !
'? chaque fois qu'un dictateur est arrivé à chaque fois les mêmes imbéciles on dit la même chose que votre commentaire.... Apparemment j'en ai trouvé un ici en vous lisant.... D'imbécile bien sûr.
Ne changer rien surtout! rester dans vos rêves! Laisser la réalité aux vrais hommes de terrain.
et dont les droits a continuer a faire leur sale travail, au depend du peuple tunisien ne sont pas respecte par le tyran, le dictateur et le mechant Qaies Saeid! pauvres victimes!!!!
Concernant les aficionados du nouveau gourou qu'ils défendent corps et âme, ils assument complètement de soutenir un autocrate, ils se réjouissent tous de son despotisme et veulent même que ça dure le plus longtemps possible. Mais ils n'auront bientôt que leurs yeux pour pleurer quand ce sera leur tour ou celui d'un proche. Car n'oublions pas que l'arbitraire peut toucher n'importe qui à n'importe quel moment.
Enfin je tiens à signaler que le gourou n'a jamais soutenu de thèse et n'était pas professeur en droit constitutionnel comme le prétend l'article. Professeur est un titre et pas n'importe qui peut l'utiliser. Le gourou était assistant universitaire et on retrouve d'ailleurs qu'extrêmement peu de publications à son nom.
Le parlement yistahil, c'est lui qui a fait passer tous ces budgets au détriment de l'éducation et de la sante et puis on se demande pourquoi les écoles primaires sont dans un état lamentable et que les hôpitaux manquent de tout. Il fallait faire les bonnes priorités, malheureusement des millions de citoyens non conscients et lorsqu'ils comprendront, il sera très tard et une génération de jeunes qui n'est pas malheureusement à la hauteur de l'engagement et de la culture de leurs parents et grands-parents, ces générations des années 60, 70 et 80 et d'avant l'indépendance.
Est-ce qu'on est pas arrivé à des situations ingérables sur tous les plans ?
Est-ce qu'on n'était pas à la limite d'un naufrage collectif ?
Il est vrai qu'on n'avance pas à pas géants, mais ce qui est certain que les pas sont sûrs et sécurisés .
Il est certain qu'on ne recule pas et qu'on ne régresse plus à partir du 25 juillet et même si on est à un point stationnaire , on considère qu'une partie est gagnée et le temps fera le reste pour décoller rapidement.
Donc, tout est question de temps pour faire mieux !
On était au point le plus profond et on montera peu à à peu sans risque de nous asphyxier !!!
Le temps de latence devrait être bien défini et respecté
Laissez le temps au temps. C'est un vrai marathon et il faudrait beaucoup d'endurance pour supporter les gens comme vous impatients de la vie. Mais vous n'étiez pas pressé de voir votre pays se détruire de jour en jour, d'ailleurs vous en avez une part de responsabilité, les journalistes, médias autant que le peuple et l'élite politique.
Un jour vous l'auriez le compte rendu patience. Madame on est un pays chaud, nonchalant et on n'est pas au Japon. Doucement, Doucement est sûrement, vu les dégâts colossaaux à tout les niveaux
Merci
Maintenant on siffle la fin de la destruction du pays...
Nous sommes des Arabes et surtout des musulmans,donc il nous faut la dictature,sinon on détruit nos pays au nom de l'islam.....
Faut pas jouer aux riches quant on a pas le sou ; j'entends ici les bonnes informations concernant les turpitudes des uns et des autres
Proverbe florentin suite a une epidemie de petite verole au 17eme siecle :" Il n'est nulle Venus qui n'ait couche avec la boiteuse"

