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Tunisair : la souveraineté idéologique contre la réalité économique
27/03/2025 | 08:48
9 min
Tunisair : la souveraineté idéologique contre la réalité économique

 

La compagnie aérienne nationale tunisienne, Tunisair, traverse l’une des crises les plus graves de son histoire. Entre déficits chroniques, gestion paralysée, instabilité managériale, surcharges structurelles et blocages politiques, la société s’enfonce lentement mais sûrement. L’État refuse obstinément la seule issue viable : une privatisation partielle ou totale.

 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Tunisair accumule les déficits depuis des années, sans jamais présenter une trajectoire de redressement crédible. Lors de la dernière assemblée générale ordinaire tenue le 4 février 2025, avec près de quatre ans de retard, la compagnie a présenté enfin les résultats financiers de l’exercice 2020. Ceux-ci sont accablants.

À la clôture de 2020, le déficit annuel s’élevait à 231,9 millions de dinars, portant le déficit cumulé à 1,547 milliard de dinars. Ces chiffres — les derniers officiellement disponibles — dressent le tableau d’une entreprise exsangue. Il est désormais impossible de connaître la situation financière exacte de la compagnie pour les années 2021, 2022, 2023 et 2024, ce qui est une violation manifeste des obligations de transparence imposées aux sociétés cotées. Cette opacité budgétaire n’a plus d’équivalent parmi les entreprises publiques ou privées présentes sur la Bourse de Tunis.

À cette défaillance comptable s’ajoute une situation opérationnelle très fragile. En 2019, la compagnie avait vu son trafic passager chuter de 9,9 % par rapport à l’année précédente, avec seulement 3,4 millions de passagers transportés. Cette baisse était principalement liée à la détérioration de la flotte, qui a contraint l’entreprise à réduire son offre et augmenter ses prix, avec une recette moyenne par passager portée à 420 dinars.

En 2024, les performances sont contrastées. La compagnie a annoncé un léger rebond avec 2,6 millions de passagers transportés (+5,5 %) et une hausse de 14 % des revenus liés au transport, atteignant 1,66 milliard de dinars. Toutefois, cette amélioration conjoncturelle masque une érosion de la recette moyenne par passager (passée de 495 à 480 dinars), une hausse préoccupante des charges financières (+26,4 %) et une augmentation des coûts liés au leasing et à la masse salariale.

 

Clouée au sol par l’État

Le déséquilibre structurel est profond. Le ratio employés/appareil reste anormalement élevé : en 2020, Tunisair comptait 7800 salariés pour une flotte d’une trentaine d’avions, soit près de 280 employés par appareil, alors que la norme internationale est de 80 à 100. En 2023, malgré des efforts de réduction d’effectif (3100 salariés), l’entreprise reste loin de la cible fixée de 2000 employés.

À ces données s’ajoute un indice externe révélateur de la performance de la compagnie. Dans le classement 2024 d’AirHelp, qui évalue 800 compagnies aériennes dans le monde sur la base de la ponctualité, la gestion des indemnisations et la qualité globale du service, Tunisair figure à la 109e place. Un classement honorable en apparence, mais qui a suscité une réaction défensive de la compagnie, dénonçant une méthodologie jugée « incomplète ». Cette posture, au lieu d’ouvrir la voie à une amélioration, traduit un refus de remise en question, symptôme typique des entreprises publiques protégées de la concurrence.

L’inertie chronique est aggravée par l’absence de visibilité stratégique. Aucun plan de restructuration validé par le gouvernement n’a été mis en œuvre, malgré de nombreuses annonces. L’audit complet du parc aérien n’a jamais été suivi d’investissements suffisants, et les projets d’homogénéisation de la flotte ont pris du retard.

En somme, Tunisair cumule opacité financière, modèle économique obsolète, surcharge de personnel, flotte vieillissante, image dégradée et absence de vision d’avenir. Et à cela s’ajoute un climat interne délétère, miné par la démotivation, les suspicions et la peur généralisée face à la répression administrative et judiciaire.

Il ne s’agit plus seulement d’une entreprise en difficulté : Tunisair est structurellement sinistrée, incapable de retrouver seule le chemin de la compétitivité.

 

Une gouvernance sous pression, sans autonomie

Depuis plusieurs années, la gestion de Tunisair est prise dans un mécanisme de harcèlement managérial, de limogeages successifs et d’ingérence politique permanente, où les dirigeants sont désignés comme responsables de tous les maux, sans avoir ni les marges de manœuvre ni les moyens de réformer. La compagnie ne dispose plus d’un PDG en titre depuis plusieurs mois. Le dernier en poste, Khaled Chelly, a été placé en détention en juillet 2024 dans des conditions troubles, sans aucune communication officielle sur la teneur des accusations portées contre lui. Son successeur n’a toujours pas été désigné, et la direction générale est assurée par intérim, dans un flou organisationnel qui affaiblit encore davantage la gouvernance.

Cette instabilité est largement entretenue par la présidence de la République, qui s’immisce régulièrement et directement dans les affaires de la compagnie. Lors de ses multiples apparitions médiatiques, Kaïs Saïed se positionne non pas comme un arbitre ou un soutien stratégique, mais comme un chef d’entreprise autoproclamé, multipliant les dénonciations, les ordres, les déclarations tonitruantes et les mises en accusation publiques.

 

Faux chiffres, vraies faillites : l’illusion de Kaïs Saïed

Le plus inquiétant n’est pas seulement ce rôle directif inapproprié, mais le fait que le président de la République s’appuie sur des données erronées pour orienter ses décisions. Lors de sa dernière intervention, le 25 mars 2025, Kaïs Saïed a affirmé que la flotte de Tunisair comptait aujourd’hui dix avions en activité, contre 24 auparavant. Or, selon les chiffres officiels fournis par la compagnie elle-même en début d’année, la flotte opérationnelle comprend actuellement 19 avions (5 en propriété, 5 en leasing financier et 9 en leasing longue durée). Pire encore : à son pic d’activité, Tunisair comptait jusqu’à 34 appareils en exploitation, et non 24 comme l’a avancé le chef de l’État.

Ce décalage n’est pas anodin. Car un diagnostic erroné mène inévitablement à des solutions inadéquates. Si les plus hautes autorités du pays ne disposent pas - ou ne souhaitent pas disposer - d’une base chiffrée exacte, toute tentative de redressement est vouée à l’échec. Le chef de l’État a également affirmé que les maintenances des avions duraient « 123 jours » en Tunisie contre « dix jours » chez les grands constructeurs internationaux, sans jamais en fournir la source ni expliquer les raisons techniques réelles de ces délais. Ces affirmations, reprises sans nuance par une partie de l’appareil exécutif, participent d’un discours de culpabilisation qui vise le personnel, les syndicats et la direction, sans jamais interroger les responsabilités politiques ou structurelles.

Dans ce climat, les plans de sauvetage annoncés à répétition deviennent des exercices de communication sans lendemain. Celui évoqué par le gouvernement début 2025 devait être présenté en mars, mais n’a pas été rendu public. À ce jour, jeudi 27 mars 2025 aucun plan de sauvetage n’a été officiellement annoncé.

De fait, la gouvernance de Tunisair est devenue purement politique, sans autonomie de gestion ni cadre stratégique cohérent. Les directeurs sont remplacés sans motif précis. Les audits sont instrumentalisés pour désigner des coupables. Et les rares responsables compétents ayant tenté de redresser la situation, à l’image de Khaled Chelly, se retrouvent aujourd’hui sous les verrous, au nom d’une prétendue croisade morale.

Le résultat est connu : aucune réforme structurelle n’a été menée à bien, aucune amélioration pérenne n’est visible, et les talents fuient la compagnie, désespérés par l’absence de perspectives et par la peur de devenir à leur tour des boucs émissaires.

 

Un modèle à bout de souffle, une privatisation inévitable

Depuis 2011, au moins quatre plans de restructuration ont été conçus pour Tunisair. Aucun n’a été mis en œuvre, faute de moyens et de volonté politique. Pourtant, la solution existe : ouvrir le capital à un partenaire stratégique, ou procéder à une privatisation totale ou partielle.

Dans de nombreux pays, des compagnies aériennes publiques confrontées aux mêmes difficultés — sureffectif, endettement, perte de compétitivité — ont été redressées par une privatisation partielle ou totale, ou par l’entrée d’un partenaire stratégique. British Airways, Air France-KLM, Turkish Airlines, Iberia ou encore TAP au Portugal ont toutes connu des transformations profondes pour retrouver rentabilité et solidité. À l’inverse, les compagnies qui ont résisté trop longtemps à cette évolution — comme Alitalia — ont fini par disparaître.

Tunisair, malgré son histoire et son attachement symbolique, ne pourra pas survivre indéfiniment dans sa configuration actuelle. La dette, les charges, l’instabilité managériale, les blocages politiques et l’ingérence pèsent lourdement sur sa capacité à se redresser. Même le PDG Khaled Chelly, aujourd’hui en détention, plaidait pour une augmentation de capital suivie d’une ouverture à des partenaires privés.

 

La souveraineté idéologique contre la réalité économique

Tunisair est aujourd’hui à la croisée des chemins. Les données financières disponibles montrent une entreprise structurellement déficitaire, lestée par un sureffectif chronique, une flotte partiellement obsolète, des charges financières écrasantes et une productivité en berne. L’absence de gouvernance stable et les retards répétés dans la publication des comptes traduisent une entreprise à la dérive comptable, au mépris des règles élémentaires de transparence imposées à toute société cotée.

À cela s’ajoute une dimension plus grave encore : l’ingérence permanente du politique, et en particulier de la présidence de la République, dans la gestion quotidienne de la compagnie. L’État ne se contente plus de fixer les grandes orientations stratégiques : il nomme, limoge, accuse, dénonce et ordonne, en direct, sans cadre légal ni souci de continuité managériale. Les dirigeants sont sacrifiés au moindre incident. Les plans de restructuration sont bloqués avant même d’avoir été examinés. Pire encore, les décisions sont souvent basées sur des chiffres inexacts, comme l’a récemment démontré l’intervention présidentielle du 25 mars 2025. Dans ces conditions, comment envisager un plan de redressement sérieux si le diagnostic lui-même est faux ?

La situation de Tunisair n’est pas le fruit d’une simple mauvaise gestion ponctuelle. Elle est la conséquence directe d’un modèle hybride et obsolète, où l’entreprise est censée fonctionner comme un acteur concurrentiel tout en étant soumise aux règles, contraintes et interférences de l’administration publique. Ce modèle a montré ses limites partout ailleurs dans le monde. Il ne génère ni performance, ni résilience, ni croissance.

La Tunisie peut-elle continuer à croire qu’elle fera exception ? Peut-elle soutenir à elle seule une compagnie structurellement déficitaire, sans l’appui du FMI, sans ouverture du capital, sans transparence financière et sans levier concurrentiel ? Rien ne le laisse penser.

Il ne s’agit pas ici de brader un fleuron, ni de livrer une entreprise stratégique à des intérêts privés étrangers. Il s’agit d’offrir à Tunisair une seconde chance, en la libérant d’un carcan politique et administratif qui l’étouffe, en l’ouvrant à des partenariats solides, en fixant un cap clair, et en professionnalisant enfin sa gouvernance.

Sans rupture avec le modèle actuel, la compagnie est condamnée à l’agonie lente, au détriment de ses salariés, de ses passagers, de ses partenaires et de l’image même du pays. Le réalisme économique doit reprendre ses droits. L’idéologie n’a jamais fait décoller un avion.

 

Maya Bouallégui

27/03/2025 | 08:48
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Commentaires
saida
purge
a posté le 29-03-2025 à 09:38
je propose purge au sein de TUNIS AIR ,
Les cadres 55 ans retraite anticipé a part quelques competents connus par tout le monde qui peuvent assurer encadrement pour 02 ans aux nouveaux recrutes
Direction financiere , renommer Mohamed Ben Rejeb pour encadrement et gestion avec avantages Catering ou meme DGA , il a les competences et assurera la pssatrion dans 02 ou 03 ans suivant age retraite
Direction Produit Amina Ben ammar Jeune Dynamique competente
DGA Commercial Karim Daoud ou calibre externe sur le marché equivalent Exp Helmi Hassine
Secretaire general de l'administration publique externe qui peux aider
Directeur General un Bon CV sur le marché ayant experience en Public et Privé (
Comité strategique composé de 05 derniers PDG , DCP , DCF , Representants competents


Ces derniers auront la mission pour sauvetage et objectif a realiser sur 03 ans minimum max 05 ans avec motivation de promotion ou autres
Aussi l etat sengagera a financer le technique et signer les Promotions de grade stockes dans le bureau du ministre depuis l ere de Rabiaa

Tunis air capable de se redresser rapidement grace a ses fideles clients patriotes ........mais pas avec ces responsables en fonction ......au moins nous devons respecter notre clientele par un simple changement

Je suis prete a apporter avec moi mon tapicier afin de refaire les sieges du Busines Class avec nouveau look au moins commencant par ca ....nettoyant l'avion et j apporterais mes filles...ameliorons le menu sans depenser juste adapter le par rapports aux concurrents ...mini sandwith bnin parfois mieux qu un plateau froid Ziz avec baklawa et fruit !!!!!
Tout est fesable Mme Hlima , redressable mais winhomm les honnettes et competents de TUNIS AIR pour repondre a Mr le President

Mr Le president vs avez tout dis ....qu ils nettoyent et respectent l horaire sinon qu ils partent et poursuivi en justice.....on n a plus de tems a perdre ...comme deja dis en bas DEMAIN TUNIS AIR EN FAILLITE lakaddar allah ....on dira yaarittniii beddelett waameletttt
skabens
strategique
a posté le 28-03-2025 à 11:04
On peut dire ce qu'on veut mais doit on garder a l esprit que TUNISAIR est une compagnie de transport comme la SNCFT et la CTN organes qui operent dans un secteur strategique du pays et les privatiser peut poser un probleme
Demain TUNISAIR fait faillite et on fait quoi ? Les tunisiens restent bloqués et ne peuvent plus quitter le territoire que via des compagnies etrangeres qui elles memes obeissent a des politiques etrangeres
il y a a boire et a manger das ce sujet
Mongi khaldi
Tunisair
a posté le 28-03-2025 à 10:16
Vous avez évoqué l ingérence politique et ça c est totalement vrai mais vous avez oublié (ou faire semblant oublier) l ingérence de l ugtt et de ses syndicats...!!!!
Sachez que l assinissement est bloqué suite aux demandes exagérées de l ugtt (60 salaires pour chaque départ ).
Mehdi
un cadavre
a posté le 28-03-2025 à 10:00
Il semble que l'on tente de maintenir artificiellement en vie une entreprise en difficulté.

Tunisair regroupe diverses activités publiques : restauration, manutention, exploitation aérienne et services techniques.

Une solution financière simple serait de céder l'exploitation aérienne et de conserver les autres activités, un modèle similaire à celui de Sabena.
Pour dynamiser l'ensemble, l'adoption d'une politique d'« Open Sky » permettrait à Tunisair de devenir un prestataire de services pour toutes les compagnies aériennes.
Cependant, les dirigeants semblent privilégier leurs intérêts personnels, basés sur des crédits et des avantages limités, au détriment de l'entreprise.
Dans ce contexte, la règle fondamentale de la sécurité aérienne, concernant les passagers, le personnel, les zones survolées et les biens transportés, est négligée."
Hanene
Médiocrité
a posté le 28-03-2025 à 07:54
Tous les commentaires ci dessous ou ds larticle en bas suite reception president saied du minustre ...confirment l'incompétence des r responsables au sein de tunisair ....meme le president il parle de retards et de saleté des avions aussi bureaux agences ...'et ils sont en poste sohettt rokaa surtout le personnel tunisair je parle pas du PDG vu nomme mais les pseudo responsables....qui aceptent deja le poste par interim pour 1 an et plus saus aucun titre ni remuneration !!! Vs voyez ca normal ? Mais oui afin de profiter des missions et du prestige poste....et tozzz fiha charika ...cet la mentalite du DGA et tout les directeurs centraux ...la preuve voir leurs realisations avant nominations ..ils etaient au frigoooo avant arrivee Mme la directrice generale ...et par ve'ngence a lentreprise ils senfoutent de tunisair vu quils sont a 3 ans de la retraite ...mr le president professeur said vous avez resume tout en 2 mots....mr le president faites une purge a tunisair et punir les incompetents en poste ...cest notre identite gere par des profiteurs .!!!! Meme suite a votre discours devant le ministre ils nont rien fais pour montrer bonne foi....
Nephentes
Une situation kafkaienne
a posté le 28-03-2025 à 07:45
Kafkaien : voila la caractérisation de l'ADN de ce régime

Si l'on y pense un peu le modus operandi adopté par le pouvoir concernant la "gestion" de Tunisair vaut pour toutes les entreprises publiques voire pour toute l'économie.

Une situation cauchemardesque engendrant des RISQUES ENORMES pour toute décision d'investissement significatif

Tous les secteurs sont en définitive concernés par cette folie destructrice et ubuesque : banques transport industrie tourisme mines textile mais aussi les multinationales du secteur automobile aéronautique électromécanique etc

Si l'on revient au cas de Tunisair la faillite certaine de ce cadavre maintenu artificiellement en coma irréversible va avoir des répercussions en chaine sur d'autres activités économiques dont le tourisme

Je pense que l'économie tunisienne est vraiment au bord du gouffre sans que l'équipe présidentielle ne mesure la gravité de la situation
Karim
Pauvre Tunisie
a posté le 28-03-2025 à 01:08
Cela fait des années que j'évite au possible de voyager avec Tunisair quand je rentre en Tunisie.
Le service en agence, les prix délirants, les retards de plusieurs heures....tout ça m'a achevé.
Par contre, je trouvais toujours le personnel navigant très poli, serviable et professionnel.
Le plus grand problème de mes frères et s'?urs Tunisiens c'est la paresse.
On a tous dans notre famille un ou une membre qui est titulaire dans un organe de l'état et qui est content et fier de ne pas travailler.
J'ai fait des documents administratifs au Maroc...j'avais la même appréhension en pensant que ca serait comme en Tunisie. Absolument pas, 10 minutes et tout était fait.
J'ai voulu refaire mon passeport tunisien à Paris, j'ai abandonné. J'ai essayé en Tunisie, j'ai abandonné et surtout j'ai refusé de payer "un petit cadeau" pour faire avancer mon dossier.
Hamzus
Tunisair est malheureusement fini !
a posté le 27-03-2025 à 18:57
Une compagnie agonisante constat amer quel gâchis! Chaque pays met en avant sa compagnie aérienne parce qu'elle représente l'identité, le pavillon au lieu de cela cette compagnie nous faire perdre de l'argent à des sommes astronomiques qui pèsent sur le pauvre contribuable mais en plus elle ralentit drastiquement l'activité économique et touristique du pays. Tunisair ne se redressera jamais, il faut voir la vérité en face et si nous continuons comme ça comme nous allons perdre le peu de compétitivité qui nous reste en méditerranéen. La compagnie ne souffre pas d'un manque de flotte et de moyen financier, elle souffre d'une mentalité de ses salariés pensant travailler à la fonction publique. Je vous invite à faire un tour à l'agence du siège au niveau de la charguia pour avoir une idée de cette décadence. Quand vous franchissez le pas de cette agence avec ses portes en alu marron, on voyage 50 ans en arrière, cela ressemble plutôt à un poste de police, déco à l'ancienne des années 70, des plantes artificielles ancienne et surtout fanés oui fanés! (il faut le faire pour une plante artificielle, je ne sais pas comment ils ont fait ça) un comptoir marbré on dirait un bar, du mobilier vétuste, des agents impolis, mal rasé, en civil ou des vestes fripées, délavés, des agentes maquillés comme des clowns en surpoids qui vous regardent comme si vous êtes venus les déranger chez elle, et surtout quand il y a un de si flen qui entre c'est toute l'organisation de la queue qui est modifiée pour faire plaisir à cet arriviste qui certainement est entrain de les corrompre par qq chose pour avoir toute cette attention. Normalement on devrait avoir une compagnie aérienne avec une flotte de 50 appareils récentes boiteuse dans un aéroport avec sa position géographique censées être un hub du transport aérien au centre de la méditerranée derservant le nord, le sud et les vols longs courriers, mais non on a le chic de foutre cette compagnie en l'air mais surtout foutre en l'air l'avenir de milliers de gens qui dépendent de ce secteur stratégique des services. Je ne vais pas aborder le sujet de l'OACA mais c'est le même profil que Tunisair beaucoup de fonctionnaires qui se tournent les pouces, adossés au mur des box à guetter la moindre occasion pour vous arnaquer soit avec un taxiste, un chef d'escale, un loueur de voiture, un serveur du café dans l'aéroport. C'est une mafia, il faut tous les virés, privatiser l'aéroport, créer une nouvelle compagnie nationale pour sortir de cette décadence sans fin
Ben Haffa Hamadi
Khaled Chelli victime politique
a posté le 27-03-2025 à 14:08
Khaled Chelli ex-pdg de Tunisair responsable compétent avait commencé à redresser la situation malgré les contraintes et les difficultés immenses se retrouve aujourd'hui sous les verrous, au nom d'une prétendue croisade morale injustifiée et floue.
Ce régime populiste dévore les compétences du pays et le mène à sa ruine.
DHEJ
Il attend la demande de la Chine...
a posté le 27-03-2025 à 14:01
A qui il a vendu une cimenterie... Le sol tunisien.


On a connu un président TARTOUR et il faut trouver un qualitatif à l'accueil!

TARTOUR2
ex TUNIS AIR
COMPETENCES
a posté le 27-03-2025 à 13:33
Chere Maya
Vous avez evoqué tout sauf un Grand Probelem L Incompetence
On a eu meme situation ou neme plus grave et on assumé ...plotot ils ont assumé mes collegues Tunisair iens competents averc Grand C
En regardant tawa la composition DGA commercial Directeur central Financier Directeur Central Produit du moins ....je le dis Metkoumelhachh kaimaa.....ken felhou rahouu ils ont assures et assumes avant l arrivée de Mme Hlima avec Khaled Chelly Rabbi irarejj alihh aussi avec Mnakbi rabbi yarhmou avec ex PDG ....pour la DG poste politique mais avec un bon financier kima Ben Rejeb ou un BVon DGA kima Karim Daoued ou HELMI HASSINE ...UN Bon DCP jeune Kima la jeune Revenue management tawa ou les representants jeunes revenant de letranger sinon recruter........ceux deja nommes DGA DCF ou DCP a quelques annees de la retraite de plus ils sont en place par interim rien que pour les missions ......DCF a passe 7 jours a paris passation ( nimporte quel cadre peux lassurer a distance et 2 a 3 jours sur place ) ....DCP et DGA planifient les deplacements Foires rien pour en profiter ...sans aucun developpement commercial au moins amelioration services en l absence Appareils ....mahechmouchh ala rwehhomm des seats Kholl Belwsakhh sur A330 en BUSINES CLASS ...!!!! PRERSTATION MEDIOCRE A BORD ...prestation nul a letranger surtout lors des retards ...ils sont tout les 02 deconnectes dans leurs Bureau ........Je rejoins avis SAMI dans le dernier article PUBLIE ICI aussi MOURAD
EL OUAFI
vous, vous-rendez compte ?
a posté le à 15:45
Vous, vous rendez compte, monsieur ? du charabia que vous êtes en train d'écrire !
Un commentaire digne d'un déséquilibré mental !
Revoir votre copie.
A l'image de la compagnie près citée ! ! ! ! !
citoyen
Que des si...
a posté le 27-03-2025 à 09:34
Si elle n'est pas privatisée, on rediscutera le même sujet dans 6 mois avec plus de dettes, plus de contraintes,...
Si elle est mise a la vente, pas sûre qu'il y ait des intéressés avec tous ses problèmes.
Si si ...
Gg
En effet!
a posté le à 11:35
A trop attendre et s'enfoncer davantage, la compagnie risque de ne plus intéresser personne.