
La section tunisienne d’Amnesty International a publié, lundi 5 février 2024, un bref communiqué appelant à l'application de la loi numéro 51 de l'année 2019 concernant la création d'une catégorie de transport pour les travailleuses et travailleurs du secteur agricole.
L’ONG réagissait à la nouvelle d’un énième accident de la route impliquant un véhicule transportant des travailleuses agricoles.
Plus tôt dans la journée de lundi 5 février 2024, un accident de la route survenu dans la délégation de Jelma, dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, a fait un mort et 29 blessés. Le camion transportait une cinquantaine de travailleuses agricoles.
Rappelant que la loi numéro 51 de l'année 2019 est « une mesure qui demeure lettre morte en raison de la non-mise en place des mécanismes nécessaires pour sa mise en œuvre », Amnesty International a souligné la nécessité « d'assurer la sécurité et la dignité des travailleurs et travailleuses du secteur agricole, exposés à des risques, dans un contexte de marginalisation et de silence des structures étatiques à leur égard ».
Plusieurs travailleurs et travailleuses agricoles ont trouvé la mort ou ont été blessées dans des accidents car transportés à bord de véhicules surchargés et non-adaptés au transport des personnes.
N.J
Cela éviterait d'acheter des bus, et serait tout de même plus sûr !
Il faut des autobus pour transporter des personnes, pas des camions benne.
Mais pour ces entreprises qui payent leurs ouvrières une dizaine de dinars par jour, au black, acheter des bus est impossible.