bizarre...
ce jomaa va sonner le glas pour la tunisie.
L’expérience tunisienne a été au cœur d’un plaidoyer en faveur d’une intervention d’aide au Moyen-Orient adressé, mercredi 23 mars 2016, par le journaliste Thomas L. Friedman au président américain Barack Obama, dans les colonnes du New York Times.
Le journaliste a estimé que l’obsession du président américain de vouloir à tout prix mener une politique non-interventionniste en Syrie, afin de ne pas reproduire les erreurs de son prédécesseur en Irak, l’empêche de voir le danger que cette « passivité » engendre, notamment sur la stabilité de l’Europe.
Il a expliqué que la stabilité de l’Europe, qui se trouve aujourd’hui frappée par le terrorisme et le flux des migrants fuyant la guerre, est fragilisée et que, par conséquent, le partenaire économique et stratégique le plus important de l'Amérique et l'autre grand centre du capitalisme démocratique est menacé. « Nous devons réfléchir ensemble sur la façon de créer des lieux sûrs en Libye et en Syrie pour endiguer la marée de réfugiés avant qu'ils ne coulent l’Union européenne. L’Histoire ne sera pas tendre avec Obama s'il lui tourne le dos », a ajouté le journaliste.
Les Etats Unis ont pourtant, souligne Thomas L. Friedman, l’opportunité de rallier ces régions sans pour autant les envahir. « Obama a une chance qu'aucun président américain n'a jamais eu auparavant. Deux démocraties naissantes ont émergé au Moyen-Orient toutes seules. L'une en Tunisie et l’autre dans le Kurdistan Irakien » a-t-il précisé. Néanmoins, ces deux démocraties sont menacées, la Tunisie par le terrorisme tout droit arrivé de Libye, et le Kurdistan par le flux de réfugiés qui le conduira à la banqueroute.
« L'Occident devrait être toute la Tunisie avec l'aide économique, technique et militaire » insiste le journaliste citant l’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomâa qui lui aurait affirmé que « la Tunisie est une démocratie start-up » et que c’est peut être un petit pays mais que son effet de levier pour l'avenir de la région est énorme. « Je ne peux pas imaginer une stabilité dans la région si la Tunisie ne réussit pas » lui aurait-il confié.
« Le Kurdistan et la Tunisie sont exactement ce dont nous rêvions: des démocraties auto-générées qui pourraient être un modèle pour les autres pays de la région. Mais ils ont besoin d'aide. Malheureusement, Obama semble tellement obsédé de ne pas être George W. Bush au Moyen-Orient qu'il a cessé de penser à la façon d'être Barack Obama ici ou comment laisser un héritage unique et sécuriser un point d’appui pour la démocratie sans envahir » a conclu le journaliste.
M.B.Z
L’expérience tunisienne a été au cœur d’un plaidoyer en faveur d’une intervention d’aide au Moyen-Orient adressé, mercredi 23 mars 2016, par le journaliste Thomas L. Friedman au président américain Barack Obama, dans les colonnes du New York Times.
Le journaliste a estimé que l’obsession du président américain de vouloir à tout prix mener une politique non-interventionniste en Syrie, afin de ne pas reproduire les erreurs de son prédécesseur en Irak, l’empêche de voir le danger que cette « passivité » engendre, notamment sur la stabilité de l’Europe.
Il a expliqué que la stabilité de l’Europe, qui se trouve aujourd’hui frappée par le terrorisme et le flux des migrants fuyant la guerre, est fragilisée et que, par conséquent, le partenaire économique et stratégique le plus important de l'Amérique et l'autre grand centre du capitalisme démocratique est menacé. « Nous devons réfléchir ensemble sur la façon de créer des lieux sûrs en Libye et en Syrie pour endiguer la marée de réfugiés avant qu'ils ne coulent l’Union européenne. L’Histoire ne sera pas tendre avec Obama s'il lui tourne le dos », a ajouté le journaliste.
Les Etats Unis ont pourtant, souligne Thomas L. Friedman, l’opportunité de rallier ces régions sans pour autant les envahir. « Obama a une chance qu'aucun président américain n'a jamais eu auparavant. Deux démocraties naissantes ont émergé au Moyen-Orient toutes seules. L'une en Tunisie et l’autre dans le Kurdistan Irakien » a-t-il précisé. Néanmoins, ces deux démocraties sont menacées, la Tunisie par le terrorisme tout droit arrivé de Libye, et le Kurdistan par le flux de réfugiés qui le conduira à la banqueroute.
« L'Occident devrait être toute la Tunisie avec l'aide économique, technique et militaire » insiste le journaliste citant l’ancien chef du gouvernement, Mehdi Jomâa qui lui aurait affirmé que « la Tunisie est une démocratie start-up » et que c’est peut être un petit pays mais que son effet de levier pour l'avenir de la région est énorme. « Je ne peux pas imaginer une stabilité dans la région si la Tunisie ne réussit pas » lui aurait-il confié.
« Le Kurdistan et la Tunisie sont exactement ce dont nous rêvions: des démocraties auto-générées qui pourraient être un modèle pour les autres pays de la région. Mais ils ont besoin d'aide. Malheureusement, Obama semble tellement obsédé de ne pas être George W. Bush au Moyen-Orient qu'il a cessé de penser à la façon d'être Barack Obama ici ou comment laisser un héritage unique et sécuriser un point d’appui pour la démocratie sans envahir » a conclu le journaliste.
M.B.Z