« Nous avons demandé au HCR (Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, ndlr) de se pencher sur cette situation », a affirmé le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, en réponse à une interrogation sur le traitement des migrants clandestins en Tunisie et si les droits de l'Homme doivent peser dans les accords négociés actuellement entre la Tunisie et l’Union européenne.
Dans une interview accordée au journal La Stampa de Turin, publié lundi 7 août 2023 et rapportée par l'agence de presse italienne Aki, le chef de la diplomatie italienne a expliqué : « C'est certainement très compliqué : il faut aider non seulement les migrants, mais aussi la population tunisienne, qui lutte et souffre de cette situation. L'argent donné au gouvernement tunisien est également utilisé pour aider les Tunisiens. On ne peut rien faire de plus. Il faut une stratégie européenne pour trouver de nouvelles solutions ».
La veille, le ministre italien de l'Intérieur, Matteo Piantedosi, avait admis que « l'objectif que l’Italie poursuit est de bloquer les départs » de migrants vers ses côtes. Selon lui, la Tunisie aurait empêché le départ de plus de 30.000 migrants irréguliers.
I.N