
Des propos récents de la cheffe du Bureau des affaires de la Femme au sein des nouvelles autorités syriennes ont suscité un tollé, dimanche 29 décembre 2024, sur les réseaux sociaux et parmi la société civile en Syrie.
Aïcha al-Debs, présidente du tout nouveau "Bureau des affaires de la Femme" à Damas, a été interrogée cette semaine par la télévision turque TRT sur "l'espace" qui sera donné aux associations féministes.
La responsable, seule femme au sein du gouvernement de transition, a expliqué que si l'action de ces organisations « soutenait le modèle que nous allons construire, alors elles seraient les bienvenues : je ne vais pas ouvrir le passage à quiconque n'est pas d'accord avec ma pensée ».
Elle a invité les femmes syriennes, qu'elles soient en exil ou dans le pays, « à se réunir autour d'une même table pour étudier le modèle » dont la Syrie souhaite se doter pour renforcer la place de la femme et ses droits.
« Pourquoi adopter un modèle laïc ou civil ? Nous allons mettre en place un modèle propre à la société syrienne et c'est la femme syrienne qui va le réaliser », a-t-elle déclaré.
S'adressant aux femmes syriennes --sunnites, druzes, alaouites ou chrétiennes-- elle a insisté sur le fait que « nous sommes toutes égales » et a invité « celles qui ont des diplômes et de l'expérience » à se tourner vers les institutions gouvernementales pour un emploi.
Mais elle a également appelé les femmes à « ne pas outrepasser les priorités de leur nature créée par Dieu », à savoir « leur rôle éducatif au sein de la famille », des propos qui ont provoqué de vives réactions.
« Tu peux parler de ta propre pensée (...) dans ta maison, mais ne nous impose pas ta pensée qui veut qu'on reste à la maison », a dénoncé sur Facebook une internaute, Batraa Abo Aljadayel.
« Non à une nouvelle répression culturelle, politique (...) une répression des libertés publiques et individuelles ».
L'actrice Aliaa al-Saïd s'est elle aussi insurgée sur X : « Nous avons été emprisonnées pour pouvoir exprimer notre opinion, nous avons été déplacées, nos maisons ont été détruites, pour qu'à la fin tu viennes nous dire ce qui est permis et ce qui ne l'est pas ? ».
Dimanche, comme pour calmer l'indignation, le chef de la diplomatie syrienne, Assaad Hassan al-Chibani, a affirmé sur X que les autorités « se tiendront aux côtés » des femmes « et soutiennent pleinement leurs droits ».
« Nous croyons au rôle actif de la femme au sein de la société, et nous avons confiance en ses capacités et ses compétences », a-t-il précisé. « La femme syrienne a lutté des années durant pour une patrie libre préservant sa dignité et son statut ».
© Agence France-Presse
Vous mélangez tout à la mesure de vos haines pavolviennes.
La théorie du genre est un truc woke, venu des USA, qui rencontre une opposition quasi générale en occident. Même aux USA, sachez le. Dans les discussions sur ce sujet, je signe toujours (mon nom), gaulois blanc, de sexe mâle, hétérosexuel!
Le mariage pour tous gêne aussi la très grande majorité des occidentaux, mais au moins cela ne fait de mal à personne, contrairement au genrisme qui préconise de mofier le sexe des ados par des médicaments et même des opérations.
Mais tout cela demeure des sujets de discussion, dont il faut parler. En tous cas dans les pays où la liberté de penser et de parler existe.
Soyons sérieux maintenant. Sur le fond qui nous intéresse ici, "une femme est un homme comme les autres!"
Ce qui veut dire qu'elle a les mêmes droits et devoirs que l'homme, et n'est en rien prédestinée à la cuisine, au ménage et au lit.
Conductrice de pelle mécanique, chef d'orchestre, avocate ou ingénieure, ou buvant un café à une terrasse, elle est à sa juste place d'être humain à part entière.
Et ce n'est pas ma femme, tunisienne et musulmane, qui me contredira!
Et je suis d'accord avec vous, il n'existe pas de modele universel.
J'ai réagi, parce que je ne vois pas plus de perversité chez les occidentaux qu'ailleurs, et parce que les seuls qui ont réellement droit à la parole en ce qui concerne les femmes syriennes, ce sont elles.
Et sur ce point on peut être inquiet pour elles!
Amicalement,
Gg
a huuuuge mistake !!
GROW UP .
Et j'en connais d'autres comme elle!
pourquoi vouloir a tout prix imposer un model sociétal occidental aux pays musulmans et arabes un model occidental pervers du mariage pour tous ,qui prône la théorie du genre ,qui déshumanise la personne c'est cela que certains veulent pour saper la notion de famille et mieux contrôler l'être humain ni plus ni moins
L'islamisme est un.produit local, fruit de la désespérance des peuples arabes victimes de l'impéritie de politiciens voraces et sans talent ou simplement victimes d'eux-mêmes par incapacité à se donner un avenir commun, puisque l'idée de communauté les dépasse leur faisant croire à un destin global bien.plus grand que l'Etat-nation....
Des pays aux frontières dessinées par d'autres, ethniquement composites, des traditions et croyances diverses ne favorisent pas un sentiment national ancré dans les pratiques.
Bien entendu, les slogans ne manquent pas, la nature nous a dotés de ce fort penchant à l'excès, au surfait et les démonstrations factices....
Ainsi, des Etats fragiles, des pouvoirs et régimes rarement en harmonie avec leurs peuples sont les germes de base pour voir naître et s'étendre un rêve d'unité, d'élan commun, une sorte de transcendance incarnée par de petits prédicateurs, des imaginatifs verbeux levant des foules d'enthousiasme chez des peuples disposés et réceptifs aux fables les plus fantasques......
Sur ce terreau, l'islamisme a érigé sa demeure.
Et, avec lui, nous demeurons.
Nous faisons du sur-place, régressions et révoltes sans lendemain, voilà le programme alternatif.
En somme, ce qui advient en Syrie n'est qu'un.malheur de plus.
Cette femme nous exprime.
Elle n"est pas une créature étrange.
Nous enfantons des monstres par manque de fraternité.
Trois ans pour écrire une constitution...
Des femmes qui sont les compléments de l'homme
.....
'?a se répète
C'est du déjà vu
Rien de consistant pour le peuple.
La Syrie tiendra quand même comme a tenu la Tunisie
La Tunisie devrait trouver rapidement une solution, même radicale, pour se séparer de l'islam politique à jamais.
Ainsi la femme responsable des affaires de la femme exprime sa position rétrograde et le ministre des AE vient calmer le jeu.
Ceci nous rappelle les différentes déclarations des responsables d'Ennahdha concernant leur point de vue sur la femme, et ensuite c'est Samir Dilou qui venait éteindre l'incendie.