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SNJT : pas d’élections démocratiques sans liberté de la presse !
15/07/2024 | 16:53
2 min
SNJT : pas d’élections démocratiques sans liberté de la presse !

 

« L'intégrité et la transparence des élections sont essentiellement liées à l'instauration d'un climat médiatique libre, pluraliste et démocratique, dans lequel les journalistes et les médias jouent, de manière indépendante, un rôle fondamental dans l'éclairage de l'opinion publique et dans l’ouverture d’un débat public sur les questions liées aux élections et à la livraison d'informations précises et objectives afin de lutter contre les discours trompeurs et orientés », a affirmé le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), lundi 15 juillet 2024, dans un communiqué signé par son président Zied Dabbar. Le SNJT souligne qu’en tant que journalistes, on ne peut parler d’un véritable processus électoral sans un ensemble de conditions.

 

Tout d’abord, le syndicat évoque le fait de « garantir la liberté du travail journalistique et l'indépendance des lignes éditoriales des institutions médiatiques, surtout à ce moment où des plusieurs sont détenus pour avoir exercé leur travail journalistique ». Et d’appeler à se contenter à organiser le travail avec les décrets n° 115 et 116, à suspendre l’application du décret 54, qui est devenu un outil d'intimidation des journalistes et de règlement de comptes politiques, et à arrêter le flux de déclarations irresponsables de menace comme le communiqué du ministère de la Justice du 14 juillet courant.

 

En outre, le SNJT estime que « le gel de la Haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (Haica) a laissé un grand vide pour garantir les conditions du pluralisme et de la diversité dans les médias audiovisuels, ce qui porterait atteinte à la crédibilité de la couverture médiatique des élections, surtout avec les violations et les plaintes constatées par le syndicat et relatives à la censure de contenu dans les médias publics, la Tap, la télévision nationale et la radio nationale ». « Cela nous pousse tous à repenser la garantie de l'indépendance de ces institutions pour qu'elles soient un espace pour diverses sensibilités intellectuelles et politiques », lit-on dans ce même document.

Dans ce contexte, le syndicat appelle à « mettre fin immédiatement à la mainmise exercée par le pouvoir exécutif sur les médias publics et à activer les mécanismes d'autorégulation au sein de ces institutions pour garantir le droit constitutionnel des citoyens à des médias pluralistes et diversifiés qui respectent le principe d'égalité entre les différents candidats hommes et femmes ».

 

Le SNJT annonce au public qu'il publiera dans les prochains jours un document d'orientation sur les règles adoptées à toutes les étapes de la campagne électorale et jusqu'à ce qu’à la fin des recours, pour atteindre cet objectif.

L’organisation a appelé à la libération de tous les journalistes détenus à cause de leur travail, et à purifier le climat général de toute menace pour garantir la liberté d'expression. Elle appelle également tous les collègues à respecter l'éthique professionnelle et les meilleures pratiques dans la couverture du processus électoral.

 

I.N.

15/07/2024 | 16:53
2 min
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Commentaires
Hassine
Pourquoi pas
a posté le 16-07-2024 à 06:37
Peut être une bonne solution de préserver la souveraineté de chaque citoyen de trouver un moment de calme avec soit même..!!!!!
Houcine
Ils parlent liberté.
a posté le 16-07-2024 à 05:10
Un pays "libre", un journalisme "libre", sont des déclarations d'intention.
Plutôt rappeler que le temps où le vote se monnayait 20 dinars, voire 30, est révolu.
La belle époque où on convoyait par cars entiers le quidam pour venir grossir les rangs des affidés pour peser sur les orientations politiques et les décisions, est révolu aussi.
L'époque où se décidait dans les bureaux de l'ambassade U.S. la politique du pays, où Jacob Welles et ses successeurs faisaient la loi est aussi révolue.
C'est Lula qui invite à promouvoir d'autres choix et de faire place aux besoins élémentaires des plus démunis d'entre-nous qui est notre moment.
Kais Saied n'est pas Lula, certes, au moins est-il de ceux qui souhaitent un.monde plus équitable.
Tous ses défauts ne pèsent pas lourd face à cette option honorable.
Et puis, lorsqu'on souhaite la démocratie, qu'on veut la liberté, il est bon de savoir compter avec les autres. Et les compter du nombre.
Ce pays ne se résume pas aux journalistes, avocats, hommes du fric et des affaires, il est surtout celui de tout un peuple qui espère vivre, satisfaire ses besoins de base, élever ses enfants, avoir un travail rémunérateur, être respecté, et vivre tranquillement.
Que ceux qui tiennent le haut du pavé y songent!
Pas seulement Kays Saied.
BOUSS KHOUK
PAR CONTRE
a posté le 15-07-2024 à 17:18
les élections peuvent se tenir sans demander l'autorisation du snjt !! SURTOUT '? NE PAS L'OUBLIER .
Riri
Ridicule
a posté le à 20:56
Elles sont belles vos élections'?'