
Le 8 septembre, date de l’enlèvement des deux journalistes Sofiène Chourabi et Nadhir Guetari, sera désormais une journée nationale pour la protection des journalistes. C’est ce qu’a annoncé Néji Bghouri, président du SNJT, ce mardi, lors d’une conférence de presse tenue dans les locaux du syndicat. « Il faudra protéger les journalistes dans les zones de conflit, mais également protéger leurs droits économiques », a-t-il souligné, ajoutant que ces droits sont bafoués dans plusieurs établissements médiatiques.
Néji Bghouri a déclaré qu’il ne suffisait plus de faire des déclarations pour rassurer et dire que les deux journalistes sont encore en vie. Le président du SNJT exige désormais des résultats concrets et des délais. « Nous voulons une deadline. Nous demandons de savoir quand est-ce que nos confrères seront libérés et rapatriés en Tunisie », a-t-il dit en substance. M. Bghouri a également pointé une incohérence dans les déclarations officielles. « On nous fait une déclaration, puis, plus tard, on entend une autre qui la contredit », a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, le président du SNJT a annoncé qu’une commission sera créée pour vérifier le sérieux de ces déclarations. Celle-ci sera composée de représentants de la société civile, de représentants des ministères de la Justice et de l’Intérieur, d’un représentant de la présidence de la République ainsi que de députés de l’ARP.
E.Z.