
Le 13 août 2020, le président de la République n’a pas lancé un pavé dans la mare, mais deux. Le premier en déclarant que l’Etat n’a pas de religion et le second en déclarant que le Coran est clair dans son texte quand il s’est prononcé contre l’égalité de l’héritage. Malin est celui qui déterminera l’état d’esprit de Kaïs Saïed puisque, dans un seul discours, il a dit la chose et son contraire. Il a été contaminé par le sport favori des islamistes, mais pas seulement. Notre constitution aussi dit la chose et son contraire tout comme le Coran et les textes sacrés en général. D’ailleurs, c’est parce que les textes saints disent la chose et son contraire qu’a été inventé la profession d’exégèse. Profession presqu’exclusivement pratiquée par les êtres humains mâles.
Le 13 août, donc, Kaïs Saïed nous a dit que l’Etat n’a pas de religion. De quoi nous faire sursauter et dire que l’on a enfin trouvé notre Habib Bourguiba et Kamel Atatürk du XXIe siècle, celui qui va rendre la Tunisie officiellement laïque et supprimer la deuxième partie du premier article de notre constitution. La Tunisie est un Etat indépendant, certes, mais il n’a pas à être musulman puisque l’Etat n’a pas de religion, comme l’a si bien dit notre président. Il n’a pas non plus à se restreindre dans sa famille arabe parce que la Tunisie est arabe aussi et non arabe seulement. Ce 1er article de la constitution fait abstraction de nos millénaires précédant la conquête islamique, de notre africanité, de notre méditerranéité et de toutes nos spécificités qu’on trouve chez nous et qu’on ne trouve pas chez les arabes.
On sera vite déchantés, car le second pavé de Kaïs Saïed n’a pas tardé à venir quand il nous rappelle le texte coranique instituant l’inégalité de l’héritage. Voilà donc un président rétrograde et adepte d’une société paternaliste….phallique. Alors, laïque ou pas laïque le président ? A défaut de pouvoir répondre à la question, on est sûrs d’une chose, notre président est schizophrène dans ses positions. Il ne sait pas sur quel pied danser. Il veut la chose et son contraire. Il ne veut pas d’un Etat religieux, mais ça ne le dérange pas que la moitié de la population soit considérée comme une population amoindrie. Il parle du texte coranique, comme si c’était une science exacte, alors que ce texte subit 1001 interprétations dont une partie est des plus fantaisistes. Il parle du texte coranique, alors qu’il ne l’applique pas lui-même. Poussons le vice jusqu’à le mettre face à ce texte et la difficulté d’appliquer ses interprétations dans notre XXIe siècle.
Kaïs Saïed est un juriste chevronné et son épouse est une magistrate accomplie. Acceptera-t-il que la voix d’un juge homme soit comptabilisée comme double de celle d’une juge femme ? Acceptera-t-il cela pour son épouse ? Les interprètes du texte coranique exigent cela pourtant et ils vous diront que la voix d’un homme est considérée égale à celle de deux femmes. Pire, les femmes pendant leurs règles, n’ont pas le droit de siéger avec cette qualité de magistrate, car, selon les interprétations fantaisistes du coran, elles seraient amoindries.
A vrai dire, le coran n’est pas le problème. Le problème est dans les 1001 interprétations qu’on lui colle. On en a à la pelle et cela va jusqu’à ordonner aux femmes de donner le sein à leurs collègues de travail hommes.
Si Kaïs Saïed veut être cohérent dans son esprit, il se doit dans ce cas d’obéir aux interprétations du coran, au moins les plus rationnelles et les plus claires, puisqu’il considère que la question de l’inégalité de l’héritage était claire. Dans ce registre, il doit changer le code pénal et ordonner de couper la main aux voleurs, de pendre les bandits sur la voie publique, d’autoriser l’alcool (le coran est clair puisqu’il autorise l’alcool, la preuve il a dit ne venez pas prier en étant souls), tuer les apostats, etcetera etcetera etcetera.
Si l’on va jouer à appliquer le coran dans la vie publique et à prendre en considération les différentes interprétations, les moins fantaisistes et les plus fantaisistes, on ne va plus s’en sortir. Aucune société ne pourra s’en sortir et c’est pour cela qu’il n’y a aucun pays développé qui applique la chariâa.
Les Européens ont réglé le problème depuis longtemps et ont écarté, au prix du sang, l’Eglise de la vie publique. L’Eglise n’a pas à régir la société, car elle ne peut pas la régir, car l’Eglise représente la foi et la foi ne peut être imposée aux citoyens.
En islam, on est encore au Moyen-âge et la pire crainte est que l’on soit obligés de passer par le sang, comme l’ont fait les chrétiens, pour pouvoir écarter l’islam de notre vie publique.
Oublions le monde islamique et concentrons-nous sur la Tunisie, c’est ce qui nous regarde. Quel est l’intérêt pour notre pays d’avoir un tel débat ? Aucun. Quel est l’apport d’un tel débat dans le couffin du citoyen ? Aucun. Qu’est-ce que je gagne, moi en tant que citoyen, si l’Etat s’occupe à m’imposer un hypothétique paradis que ma foi rejette ?
Le Tunisien est d’abord et avant tout un citoyen et l’Etat doit être au service de ce citoyen et non au service de sa religion. La religion est une question de foi et tous les citoyens n’ont pas cette foi. Si l’Etat doit appliquer le texte coranique comme le veut le président de la République en matière d’héritage, cela implique que l’Etat est en train de s’occuper de notre foi et de notre avenir dans l’au-delà. Or, l’Etat n’est pas mandaté pour cela. L’Etat est là pour régir la société de telle sorte que l’on puisse vivre ensemble en toute quiétude et non de telle sorte que l’on parte ensemble vers le paradis. Or aucune quiétude n’est possible quand la religion vient s’en mêler. La preuve, toutes les guerres observées durant des siècles partout où la religion est venue se mêler des affaires de la cité. La preuve, c’est Daech. Il n’est pas un pays qui n’a pas souffert de l’immixtion de la religion dans ses affaires. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est l’Histoire. L’Etat est là pour veiller à la quiétude du citoyen. Si ce citoyen trouve de la quiétude dans la religion, grand bien lui fasse, mais il n’a pas à imposer cette foi à ses concitoyens. La foi se vit, elle ne s’impose pas ! La foi se ressent et n’a pas besoin d’un Etat pour la préserver et la faire vivre. La religion se transmet de génération en génération, elle ne se transmet pas d’un Etat à un autre et encore moins d’un gouvernement à un autre. Quant à la foi, plus que la religion, c’est quelque chose d’encore plus intime qui se transmet de l’au-delà (Dieu) vers le cœur.
En sa qualité de président de la République, Kaïs Saïed a frappé en plein dans le mille en disant que l’Etat n’a pas de religion. Sa phrase aurait pu être révolutionnaire et il aurait pu entrer définitivement dans l’Histoire, comme Bourguiba, Atatürk, Gandhi, Mandela…
Il a tout gâché en retirant aux femmes leur droit d’être égales des hommes, dans l’héritage, sous prétexte de texte religieux. En prononçant cette fâcheuse phrase, Kaïs Saïed a raté l’occasion d’être un grand Homme pour se limiter dans le carcan d’un petit imam ou d’un simple mufti.
Politiquement, Kaïs Saïed a joué en ce 13 août la carte du perdant sur toute la ligne. Il a déçu les laïcs avec sa défense de l’inégalité de l’héritage et il a déçu les islamistes et conservateurs en disant que l’Etat n’a pas de religion. Cette schizophrénie présidentielle est juste inquiétante, ce n’est pas possible qu’il continue comme cela à donner des signaux contradictoires, ce n’est pas possible qu’il recule d’un pas chaque fois qu’il avance d’un autre !
A lire également : la lettre cinglante de Saïda Garrache au président de la République



Monsieur Mansour lahyani est-il en mesure de faire la différence entre "Paternaliste et Patriarcal(e)"?.....Que monsieur Lahyani daigne nous éclairer,en précisant quel est le terme adéquat,dans la chronique de N.B,:
Paternaliste ou Patriarcal(e)?
Cordialement
Puisse-t-elle sonner le réveil dans l'auguste esprit de celui qui a ainsi affirmé une chose et son contraire ! Même un esprit aussi fruste que celui de Ridha Lénine pourrait comprendre que KS donne de la bande, et qu'il urge de lui restituer le libre arbitre qui seul lui évitera de déraper irrémédiablement et de faire chavirer la felouque !
Pour l'expansion islamique, oui il y'a un fossé entre l'histoire qu'en nous enseigne et la vraie pratique. Okba Ibn Nafaa par exemple était bien un criminel de guerre, il mutilait les prisonniers de guerre, pratiquait le génocide de villes entières, par exemple la ville de Sebrata en Lybie a été complètement décimée selon les sources historiques, un jour de marché, ils étaient surpris par les soldats de Oqba et ils n'ont épargné ni femme, vieillards ou enfants. Cela dit ces pratiques de guerre étaient répandues au monde entier, pas une excuse mais une explication.
Concernant la guerre contre le Yemen, BCE était forcé par les saoudiens de faire partie de cette 'alliance' mais la présence de la Tunisie n'était pas réelle, La Tunisie n'a jamais envoyé un seul soldat ou une seule cartouche. Ils ont fait un chantage a BCE avec les crédits et les aides mais dans les faits, la Tunisie n'a pas participé aux crimes des saoudiens et émiratis contre les yéménites.
Patrick Bruel nous donne une idée sur la mentalité pourrie de certains hommes de la génération viagra:
https://www.youtube.com/watch?v=_qQeJLSYz_M
je suis désolé de vous le dire, mais cette-fois-ci vous avez négligé certains paramètres. Certes le discours de Mr. Kais Saied a un caractère théologique mais il y a aussi autre chose (un autre message) implicite que vous avez négligé (overlooked).
Oui Mr. Kais Saied a transmis un autre message positif et rassurant aux progressistes, aux modernistes et au reste du monde.
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Oui, Madame Saied a gagné par sa tenue vestimentaire moderne, par sa coiffure et par son out-look la sympathie de la majorité des femmes tunisiennes. Le message implicite de Mr. Kais Saied est évident: "Femme tunisienne ne craignez rien, je ne vais pas vous imposer le niqab". Et la preuve est que sa femme est une femme moderne.
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Mr. Kais Saied est vraiment un génie de la communication, oui Mr. Kais Saied vient de rassurer les Tunisiens progressistes et modernistes et le reste du monde sans leur adresser un seul mot. Wow
Si Nizar, il y a beaucoup de calcul dans toute cette mise en scène, et ça très bien fonctionné. Bravo Mr. Kais Saied et en particulier Bravo Madame Saied.
Oui. Mr. Kais Saied était un Blackbox (une expression scientifique du domaine de la cognition) dont nous ne savons rien sur ses intentions (d'où l'expression de Blackbox). Et voilà que le Blackbox vient de gagner de la transparence...
@Mr. Kais Saied: votre Message est arrivé et c'est une très bonne initiative, bravo (nous sommes tous les deux les descendants spirituels de Mahmoud Messadi et les enfants du cap bon tunisiens qui couraient les pieds nus sur notre sable doré --> Mr. Kais Saied, prière de redonner à l'écrivain Mahmoud Messadi sa place dans le milieu littéraire tunisien et d'aller lire Al-Fatiha à sa tombe le 28 Janvier, le jour de sa naissance, tout le village de Tazarka vous sera très reconnaissant).
Maintenant les interprétations du Coran peuvent évoluer. Saida Guarrach dans son témoignage sur IFM radio a indiqué qu'Ennahda était prête à discuter de la Colibe et qu'elle demandait un moment opportun en tenant compte du calendrier et de conclure que la position de Saied est plus radicale sur le sujet que celle d'Ennahda.
Sinon, je ne pense pas que Kais Saied est islamiste, c'est une takiya qu'il joue pour gagner les voix des conservateurs. Beaucoup de ces conservateurs se sentent maintenant trahis. L'entourage de Kais Saied pendant la compagne, sa directrice de campagne, ses amis, sont très proches du Watad. Personnellement je pense que Saied est un nationaliste arabe proche du baath, sa théorie politique est proche de celle de Khadafi, sa concentration sur le rôle des forces armées n'est pas conforme à la tradition politique tunisienne et rappelle les dirigeants baathistes de l'Irak et de la Syrie. Si ce bathisme est confirmé, il serait à mon avis plus dangereux a la démocratie que Nahdha et PDL réunis.
---"Kaïs Saïed est un juriste chevronné et son épouse est une magistrate accomplie. Acceptera-t-il que la voix d'un juge homme soit comptabilisée comme double de celle d'une juge femme ? Acceptera-t-il cela pour son épouse ( magistrate) ?" Ce distinguo ne concerne nullement les magistrats/es, mais les témoins...que vous évoquez plus loin.
---" Dans ce registre, il (K.S.) doit ( ...)autoriser l'alcool (le coran est clair puisqu'il autorise l'alcool, la preuve il a dit ne venez pas prier en étant souls). C'est faux, le coran a interdit l'alcool en deux étapes, la 1ère interdisant la prière après avoir consommé de l'alcool, la seconde et dernière interdisant totalement l'alcool en même temps que les jeux d'argent.
Vous oubliez-ou omettez- de signaler le fait que le coran n'a jamais interdit l'esclavage...mais exhorté tout simplement les croyants à affranchir leur esclaves, c'était une suggestion et nullement un ordre. Ainsi, l'esclavage a continué sous d'autres formes dans les pays arabo-musulmans: travail des enfants et notamment celui des petites filles, bonnes placées ( pour ne pas dire vendues) à des familles citadines et dont le maigre salaire est directement payé au père de la petite bonne etc...
Le problème n'est pas les "1001" interprétations du coran et autres textes sacrés, hadiths et essais religieux, mais le problème est bien le coran lui-même et toutes ses excroissances; l'Islam n'est pas une idéologie strictement spirituelle, il est d'abord, avec son code immuable, le coran, un mode d'emploi socio-politique crée pour gérer des peuples sur tous les plans et de quelle manière ! A la lecture détaillée du coran on peut s'apercevoir à quel point des préceptes ( ordres) d'ordre politique, social, familial même sont effarants et où il n'y a pas de place à l'égalité,ni à l'équité,ni à une justice humaniste... " Obéissez à ceux qui détiennent le pouvoir parmi vous !" , ordonne le coran; nahdha ne dit pas autre chose quand il cantonne exclusivement la totale légitimité du pouvoir à l'ARP et aux score des élections législatives de 2019.
Votre discours sur la foi est beau, mais biaisé, car qui dit foi, dit croyance dogmatique et la charia n'est pas loin, gravée dans le marbre immuable coranique...et que nahdha n'hésite pas à agiter de temps en temps, comme l'a fait du temps de BCE, du Colibe et du "projet de loi" sebsien ( resté lettre morte) concernant l'égalité successorale. K.S. ne relancera jamais ce projet de loi, car, en campagne électorale depuis son élection, il risque fort de se faire lourder aux prochaines élections, car derrière chaque voix de femme il y a celle du mari, du père ou du grand frère...et la crainte débile de l'enfer pour avoir désobéi à l'ordre allahique lui intimant sans détour de se cantonner dans son statut de demi-portion. L'Occident a réussi d'écarter l'Eglise du champ politique, peut être parce que la religion chrétienne est majoritairement spirituelle, bien qu'elle a participé activement à la traite de Noirs et aux conquêtes coloniales. Pas l'Islam, mode d'emploi socio-politique et néanmoins esclavagiste notoire; au XVI e siècle, les razzieurs arabes venus d'Orient se sont mus en grossistes d'esclaves noirs d'Afrique capturés comme du bétail et fourgués par milliers aux marchands d'esclaves européens qui les expédient via les ports de l'Afrique de l'ouest vers les Amériques.
--- La " critique" de K.S.de l'article 1 de la constitution et disant que " L'Etat n'a pas de religion" est une rigolade, une stratégie débile et nahdha s'en fout royalement puisque de nombreux articles de la constitution sont islamo-fascistes, sachant que c'est nahdha qui a rédigé cette foutue constitution. La révision de l'article 1, l'expurgeant du référent religieux ne changera rien à la réalité politique et constitutionnelle; la quasi totalité du pouvoir est concentrée à l'ARP, où nahdha domine et qui tient dans sa main tout gouvernement, quel qu'il soit. A Carthage et ce depuis 2011, il n'y a eu que des présidents islamistes, soutenus pour leur élection par nahdha et K.S. ne déroge pas à la règle; ainsi, dans son discours du 13 courant il proclame explicitement ses orientations islamo-fascistes, nahdaouies.
Jusqu'à aujourd'hui, elle reste persuadée que l'équité a été appliquée, moi je pense que, en héritant de sa part dans les sociétés, les choses auraient pu mieux aller aujourd'hui.
J'avoue que ça n'est pas une question facile, intelligent est celui qui gère sa succession durant sa vie. Dans ce scénario, la question de l'héritage n'a plus de sens, seuls le mérite et la pérennisation sont les critères pour attribuer à un tel ou à une t'elle tel bien.
On peut même penser que la visite officielle de Saied au Qatar va lui permettre de couper l'herbe sous le pied de Ghannouchi.
Classe!
Et en guise d heritage donnons à nos enfants le max de notre vivant et le reste en usufruit et a part egale
Peut être craint-il de prendre les islamistes à rebrousse poil trop brutalement?
Trop d'un seul coup?
La partie est tellement difficile...
pareil que ceux qui consomment l'alccol toute l'année SAUF pendant les 3wachirs et pendant Romdhan :)
Kais said est pareil
PS: Mr Bahloul vous me faite sourire, quand vous parler de vos attente'?' un Ghandi, un Bourguiba'?'. on est trop loin du compte'?' mais attendant voir
Plus les tunisiens vont s'appauvrir, plus ils vont se tourner vers le réconfort illusoire et gratuit que leur offre la religion.
Parceuqe la religion leur promet un monde illusoire meilleur, réconpense pour leurs maleur
Une femme se prend pour un mec, est-ce une schizophrénie ?
Mieux un mec qui se prend pour un mec et une femme en même temps , est-ce une schizophrénie ?
Mieux encore une femme qui se prend pour une femme et un mec, est-ce une schizophrénie ?
Mais l'état tunisien qui n'a pas de religion est SCHIZOPHR'?NE...
Etes vous sûr de l'avoir lu ?
Lecture " fekria", j entends.
Il est certainement honnête homme, intègre et propre, mais ce qui est sûr et certain c'est qu'il est vide et ne remplit pas les critères de la fonction de président surtout sur les plans politiques, diplomatiques et économiques.
Ceux qui croient en lui vont se rendre compte bientôt qu'il ne fait que leur vendre du vent, tel un second Kadafi.
Enfin le fait qu'il passe 38 ans de sa carrière professionnelle au même grade universitaire (assistant) tel qu'a été rappelé par l'un des commentateurs qui m'ont précédé est un indicateur majeur qui prouve qu'il est limité.
Ce discours phallique ( j'emprunte le terme à NB ) va plaire aux adeptes du président populiste mais ce sont des générations entière qui vont payer le prix de cette vision rétrograde et moyenâgeuse
Il va faire de la Tunisie ce que Khadafi a fait de la Libye, en pire !
Un Khadafi pauvre !



