
La veille de l'anniversaire du déclenchement de la révolution de 2011, l'ancien président Moncef Marzouki a partagé son analyse de la situation dans une vidéo postée sur sa page Facebook ce lundi 16 décembre 2024. Il y a déclaré : « À mon avis, le véritable bilan objectif de la révolution se fera en 2124 », suggérant que seul le temps permettra de mesurer l'impact profond de cet événement historique. Dans cette analyse, il dresse un tableau embelli de sa propre présidence, fustigeant celles de feu Béji Caïd Essebsi et de Kaïs Saïed.
Il a aussi critiqué, au passage, les médias qu’il qualifie de « médias de la honte », et qu'il accuse de propager des mensonges et de fomenter des complots. Il ajoute que ces mensonges « commencent maintenant à se dissiper, comme la glace ».
En se tournant vers l’avenir, il interroge les historiens : « Qu’est-ce que les historiens diront en 2124 ? » Il avance plusieurs hypothèses sur l’évolution de la situation, notamment que « en décembre 2014, la contre-révolution est revenue au palais de Carthage ». Il souligne également qu’avant cette date, « les Tunisiens n’avaient jamais connu une telle liberté », un contraste frappant avec la situation actuelle. Il poursuit en affirmant qu’avant cette période, « ils n’avaient jamais expérimenté d’élections libres et transparentes », et que l'une des plus grandes réussites de la révolution fut « le débat profond pour bâtir leurs institutions ».
Moncef Marzouki évoque aussi la rédaction de la constitution de 2014, qu'il qualifie de « réjouissante », car elle symbolisait un effort collectif pour inaugurer une nouvelle ère. Il parle d’une époque – du temps où lui était président - marquée par une grande proximité entre le peuple et les autorités : « Le peuple et les autorités n’ont jamais connu une telle proximité ». Il se souvient d’un climat de transparence, déclarant : « Le palais de Carthage était ouvert à tous, et les familles des martyrs ont mangé le loup (poisson) dont les traîtres m’accusent d’avoir mangé ». Il rappelle que l’économie fonctionnait bien, et que les Tunisiens ne faisaient pas la queue pour les pâtes, un signe de prospérité apporté par la révolution.
Cependant, son discours prend un ton plus critique lorsqu’il évoque la suite des événements. Il affirme : « La révolution a échoué et s’est vue se faire échouer ». Selon lui, la classe moyenne, en contrôlant les médias, la culture et d'autres secteurs clés, a joué un rôle central dans cet échec. Il déclare : « À mon avis, en 2124, les historiens diront que c’est la classe moyenne, en contrôlant les médias, la culture et d’autres secteurs, qui a fait échouer la révolution ». Il accuse cette classe d’avoir conspiré contre la révolution, poussant ainsi les couches les plus pauvres vers des idées populistes. Il imagine même un futur où les actualités pourraient titrer : « En 2124, l’émirat de Jebel Jeloud est en guerre contre l’émirat du Jebel Lahmar pour la reconquête du royaume de Hamam-Lif et Rades », une vision dystopique de la situation politique du pays.
Dans la deuxième partie de son discours, Moncef Marzouki insiste sur le fait que « nous sommes à un carrefour décisif », appelant à un changement radical en balayant ce « régime individualiste ». Il insiste sur l’importance pour le peuple de ne pas craindre la police et de se dresser contre ce régime qu’il juge illégitime. Pour lui, ce régime finira de la même manière que les précédents régimes dictatoriaux. Il critique vivement l’idée d’un président élu avec un taux de 90%, affirmant : « Un président élu avec un taux de 90% se colle une étiquette sur le front : président contrefait ». Il conclut, avec défi : « Il ne faut pas attendre 2029 », soulignant la nécessité d’une action immédiate.
Enfin, Moncef Marzouki revient sur son propre rôle, évoquant un moment clé de son mandat. Il raconte : « En 2014, quand j’ai remis le pouvoir au chef de la contre-révolution [ndlr feu Béji Caïd Essebsi], je me suis dit, avec amertume : Bouazizi et les martyrs sont partis, et aujourd’hui, je remets la démocratie à quelqu’un qui a falsifié les élections de 1981 ».
H.K
D'abord, le contenu ou les mesures attendus d'une révolution n'ont pas vu le jour.....
La classe moyenne, ensuite, est une formule vague qui pourrait être entendre comme le nom d'un groupe ayant un certain statut social, revenus et standing de vie homogènes ou proches, ce qui en ferait si l'on y ajoute un éthos spécifique, une sorte de classe sociale avec sa vision du monde.
Il y a, c'est vrai, une strate sociale dont on peut repérer des attributs, sans que cela permette de l'unifier....
Ce qui est juste, me semble-t-il, c'est la difficulté à percevoir chez ce "groupe" ou strate sociaux les motivations au changement supposé et promis par une révolution puisqu'il bénéficiait des avantages du pouvoir qu'il servait en tirant les bénéfices en retour, avant comme après....et maintenant.
Sauf la bourgeoisie avec qui il sent des proximités sans en être, laquelle reste sur ses marques et s'oppose autant qu'elle peut, comme elle agissait du temps de Ben Ali....
Le reste du propos mérite moins mon intérêt.
bghal after bghal we are building a real banana republic '?'
Ils diront aussi que pendant le règne de ce président provisoire non élu , les jeunes tunisiens ont rejoint Daaech par milliers, ils diront aussi que les islamistes ont intégrés tous leurs ressortissants dans la fonction publique au détriment des jeunes diplômés. Ils diront aussi que pendant le règne de ce président, il y a eu des attaques des ambassades étrangères, des assassinats politiques, des dilapidations de membres de l'armée, de la Garde Nationale et de la garde présidentielle. '?', alors que le famux président provisoire pleurait le khouangi Mohamed Morsi . Eh oui, cher monsieur les historiens dirons qu'un président traitre est passé par le palais de carthage.
Donc vous avez une meilleur temps de vous éclipser pour le restant de votre vie.
Cette constitution faisait la part belle à trois pouvoirs,le Législatif,l'exécutif et le judiciaire,l'ensemble de ces trois pouvoirs étant soumis eux-même à l'arbitrage d'une COUR CONSTITUTIONNELLE,lesquels membres (12 au total) répartis équitablement ,4 nommés par le président de la république en exercice,4 élus par le conseil supérieur de la magistrature et 4 élus par l'ARP.....
Seulement,cette COUR qui aurait due être constituée au terme de l'année suivant l'arrivée au pouvoir de BCE n'a jamais vu le jour,les détenteurs de pouvoir à l'époque mèdèm el marhoum BCE et Rached Ghanouchi hatou el ras âl ras ont jugé bon ,d'une manière ou d'une autre,de s'en affranchir (hèl kazi mouch tohkom méânè,rékhnè,hanè métfèhmin) et c'est là que je dis qu'aussi bien el marhoum que Rached Ghanouchi ont non seulement violé la CONSTITUTION mais ont également fait preuve d'un manque flagrant de PATRIOTISME ......
Mais là arrive le rôle de la SOCIETE CIVILE et l'exemple nous parvient de la Corée du Sud où société civile et parlement ont pu faire chuter le président de la République,avec l'approbation de leur cour constitutionnelle.....
Vous comprenez mieux l'intitulé du titre ,lorsque je parle de "Manque flagrant de culture politique et de vécu démocratique;Article 109 du destour de 2022",c'est essentiellement cette société civile tunisienne que je pointe du doigt,qui pourtant la parole libérée à cette époque,on ne mettait pas les gens en prison pour avoir exprimé des idées,cette société civile n'avait pas vu le danger,le danger de continuer à ......Habiter une demeure sans disjoncteur,sans pare-feu,sans fusible où la moindre panne électrique pouvait faire sauter tout l'édifice...
Et ce qui devait arriver arriva en ce 25 Juillet 2021.
Mais comme l'auteur de l'article place son curseur à la date d'aujourd'hui 17 décembre 2024,ma conscience et mon patriotisme de simple citoyen tunisien lambda voulant du bien à son pays ne peut m'empêcher d'affirmer que cette même société civile n'a toujours pas appris de ses erreurs:
Est-il normal de continuer à évoluer sans COUR CONSTITUTIONNELLE sachant qu'en cas de vacance définitive de la charge présidentielle ,c'est au président de cette cour d'assurer l'intérim le temps d'organiser les prochaines élections présidentielles et ce en vertu du Destour de 2022 Article 109?
Si LE KADARA ALLAH la chose advenait,c'est une véritable bombe à retardement qui attend le peuple tunisien puisque le seul vainqueur serait el Estéêmar qui se fera un plaisir ,profitant du vide,pour s'installer,Allah lè iwarih âkal nahar;
C'est pourquoi je profite en ce jour de fête tout en adressant mes modestes voeux à tout le peuple tunisien,de demander à qui de droit d'activer la mise en place de cette cour constitutionnelle d'autant plus que ses 9 membres sont connus de par la position qu'ils occupent au sein des 3 cours de justice et de leur âge (pas la lourdeur de la procédure élective).
Qu'est-ce que la conscience et la logique humaines, pourraient-elles fêter:
1er/ la mort d'un pauvre Bougre "Mohamed Bouazizi", immolé par une flamme dévoratrice, à titre d'offrande et d'agentivité rituelle, à 100% en contradiction avec la religion musulmane, mais à 100% en adéquation avec ce que font les Apaches, lorsqu'ils fêtent en brûlant leur victime vive, attachée à leur Totem, en offrande à leur Manitou.
2ème/ la fuite du dictateur Ben Ali, du 14 janvier 2011 et de l'acquisition de la liberté de l'ensemble du peuple tunisien?
Pourquoi donc, veulent-ils fêter la mort de Bouazizi comme fêtent les Dracula sangsues des êtres humains et non pas fêter la libération de tout le peuple tunisien, par la fuite de Ben Ali et la libération de tout le peuple tunisien du 14 janvier 2011?
Pourquoi ont-ils donc transformé la fête de la République tunisienne du 25 juillet, en un jour de deuil du décès de l'ancien président Béji Caïd Essebsi et du coup d'Etat du 25 juillet 2021?
Que reste-t-il donc à fêter dans cette République tunisienne?
Bonne journée.
L'intelligence artificielle confirme de plus en plus la validité des théories de Jung.
Le dieu Baal est toujours présent en Tunisie dans l'inconscient et le conscient tunisien, la majorité de l'agriculture est Baali.
Le culte de Melekqart (Malik Kart, Dieu de la cite), est le culte de la personnalité, le culte du leader, du Président. Le Chef de la DRS algérienne a déclaré qu'il était Rab Dzair, le chef de l'état profond tunisien peut faire la même déclaration. La sacrifice au dieu Melekqart était une tradition sacrée.
2- Les dictatures de la région et à leur tête les '?mirats, l'Arabie Saoudite, l'?gypte et l'Algerie (et même la démocratie française) ne voulaient pas un succès de la révolution et ont financé partis et médias, entre autres, contre elle. Je reste persuadée que des services secrets ont commandité les assassinats de Belaid et Brahmi, allah yarhamhoum
mais plus important
3- Immaturité de la classe politique que le peuple a choisie pour diriger la transition démocratique, ici en particulier Nahdha, CPR et takatol et leurs dirigeants Ghanouchi, Marzougui et Ben Jaafar. Marzoughi a une responsabilité directe dans le putsch de 2021 contre la constitution. C'est lui qui voulait un système hybride à cause de son ego, avec une démocratie parlemetaire, on se serait pas arrivé au putsch de Saied et de l'etat profond en 2021
4- L'impatience du peuple qui voulait des résultats tout de suite et qui donne maintenant le temps à la dictature, ce même peuple qui aime le retour au culte de la personnalité, l'autre jour j'ai vu Nasbit Khadar avec Portrait de Saied.
Bref, le pays en entier a échoué et va devoir attendre une deuxième chance et Marzougui et les autres doivent laisser les jeunes faire.
Il est clair que la Tunisie est incapable de produire de bons leaders. Les leaders de la Tunisie modernes sont médiocres, les beys et les deys sont une dynastie étrangère et la majorite étaient médiocres, les hafsides une dynastie étrangère (marocaine), les fatimides, les aghlabites, les romains , les phéniciens sont tous des dynasties étrangères. Le discours de Marzouki (un marocain) confirme sa médiocrité. Le meilleur régime dans ce cas est un régime décentralise ou les gens décident de leur futur et les citoyens ont plus de liberté d'entreprendre.
'Un peuple qui aime le culte de la personnalité', qui aime les régimes autoritaires, qui lamente la chute d'Assad, un peuple ou le premier réflexe est de crier qu'il faut punir X ou Y pour la moindre infraction aux 'valeurs morales'. Ce peuple doit changer et apprendre a accepter les différences s'il veut la liberté et la vie. Le peuple tunisien n'a pas envie de vivre, le destin ne répondra pas à son appel. Le peuple préfère quitter le pays que de l'améliorer.
Les changement doivent commencer des l'enfance, on doit réduire le 'dlal' pour que les citoyens ne s'attendent pas a ce que tout soit fait pour eux. Des diplômés qui passent des décennies a attendre des postes dans la fonction publique au lieu de créer leur propres entreprises, est un scandale. Chaque fois qu'il y une crise on appelle l'état a intervenir pour la résoudre, ce qui aggrave la crise et mettre des innocents en prison pur assouvir leurs vengeances. Le dernier exemple est la crise des huiles d'olives ou l'intervention de l'état risque la perte d'une récolte estimée a 350 milles tonnes.
En Tunisie, des politiciens sont emprisonnés pour plus de 14 mois sans jugement et malgré une loi qui l'interdit. Sans institutions, la parole du despote et ses désirs font la loi.
Sinon je partage amplement votre commentaire, notre culture privilégie les despotes et ceci depuis plus de 2000 ans. Saied lui-même enseignait le droit constitutionnel toute sa vie et lorsqu'il est devenu président, il trouva que la séparation des pouvoirs n'est pas une bonne idée. Au fond, il n'a rien appris, compris ou digéré du droit constitutionnel.
Le despote est profondément enraciné en chacun de nous.
Il reste l'un des hommes politiques et intellectuels tunisiens les plus importants après l'indépendance.
A mon avis la révolution tunisienne n'avait vraiment pas d'amis et a été dénigrée par presque tous les médias ..
Allah Yihlikhoum!
Ecrit par A4 - Tunis, le 13 Avril 2013
Que Socrate, Platon et les autres mecs
Aillent tout de suite se faire voir chez les Grecs
Qu'ils prennent dans leurs valises, caisses et boîtes
Tous les libertins pseudo-démocrates
Qui nous ont menti depuis bien longtemps
Disant avoir inventé le beau temps
Non, non et non, trois fois je le répète
Car c'est entre pois-chiches et cacahuètes
Entre un petit somme et une sieste
Que notre chef, gentil et modeste
A eu en premier le génial déclic
Et inventa la chose démocratique
C'est notre élégant patron vénéré
Qui a conçu dans son esprit carré
Les fameuses théories des chaussettes
Caleçons, tricots de peau et layettes
C'est lui qui a créé la perceuse
Faisant des trous dans de l'eau gazeuse
Mais bonté divine ! Que faut-il de plus
Pour démontrer à tous ces vieux gugusses
Qu'il est docteur comme Sire Guillotin
Et bien capable de faire le pantin
En montant échafauds et guillotines
Aux rescapés des coups de carabines
Vous ne devez pas lui faire de reproche
Ni surtout le traiter de vieille cloche
S'il est vrai hélas, qu'il manque de tact
C'est qu'il n'est pas conscient de ses actes
Vivant depuis son début de mandat
Entouré de vautours, singes et pandas
Je vous conseille de faire très attention
Car Monsieur ne vit que d'humiliation
Il se fait souvent aussi grand qu'un nain
Devant un gros à l'immense arrière-train
Qui se montre uni et solidaire
Et se dope à la pisse de dromadaire
Une constitution devrait être écrite en une année est fini au bout de 3 années après intervention des 4 association prix Nobel
Maintenant que toute la population vous deteste comme elle detestait les Trabelsi , et comme votre légitimité ne s eleve meme pas a un quart des votants , vous allez avoir les anciens voleurs soutenu par erdogan rappliquer .
Ils vont se servir du mecontentement des agriculteurs des boulangers des bourgeois , de certains militaires que vous n avez pas respecté ... cela s appelle la convergence des luttes .
Vous croyez avoir le tps de redresser le pays alors que le tps est ce qui vous manque . Comme Assad vous n avez pas preparez vos defences et comme lui vous tomberez tout aussi facilement , parceque le peuple ne versera pas son sang pour votre bilan .
C est la Tunisie qui va perdre a terme parceque les hommes qui sont en face de vous sont revenus sur une dynamique de conquete et de victoire alors que vous avez perdu l initiative
L'histoire retiendra que ce monsieur finira dans la poubelle .
Il faut effacer Un siècle de la honte et de domination pour la nation arabe
Travailler travailler ce n'est pas maintenant de parler 'proverbe chinois
son passage à Carthage était chaotique, il a tous fait pour détruire les symboles de l'état tunisien.
BCE à ses débuts a sauvé la situation mais, malheureusement, il a fini par cédé aux caprices de sa femme et à son vaut rien de rejeton. Durant sa dernière année, il a fini par tout foutre en l'aire.
Une seule chose est sûre : on ne se souviendra même plus de son nom!