
Le secrétaire général adjoint de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Sami Tahri, a indiqué, dimanche 8 septembre 2024, dans une déclaration médiatique que l'UGTT ne lancera pas d'appel au boycott de l'élection présidentielle prévue le 6 octobre prochain, mais recommandera à ses adhérents de ne pas voter pour des partis ou candidats dont les positions diffèrent de celles de l'organisation syndicale.
Sami Tahri a insisté sur le fait que le climat électoral est inapproprié, marqué par des restrictions et de nombreuses violations à l'encontre des syndicalistes, journalistes, politiciens, activistes et blogueurs. Il a souligné que plusieurs candidats se sont vus retirer leur droit de se présenter, tandis que d'autres sont poursuivis en justice, ce qui pourrait mener à une situation où il n'y aurait qu'un seul candidat, rendant alors la participation inutile.
Le responsable syndical a ajouté à l'issue de la clôture des travaux du Conseil national de l'organisation syndicale, que la déclaration finale à paraître prochainement contient de nombreux points, considérant que le processus du 25-juillet a dévié de son objectif initial et a demandé l'annulation du décret 54, l'abandon des poursuites qui en découlent, et la garantie de l'indépendance de la justice.
Il a également mentionné que le bureau exécutif actuel de l'UGTT continuera son mandat jusqu'en 2027, affirmant que le mandat est en cours et qu'aucune décision n'a été prise pour l'écourter.
Sami Tahri a indiqué que, lors des travaux du Conseil national, la proposition d'un congrès extraordinaire a été rejetée, mais pourrait être discutée à titre préliminaire dans des commissions spécialisées avant que les structures syndicales ne prennent les décisions appropriées.
Il a enfin souligné que parmi les recommandations du Conseil national concernant la réforme interne figure la révision du statut et du règlement intérieur, ainsi que la modification de plusieurs articles pour mieux s'adapter aux évolutions au sein de l'union et du pays.
S.H
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Le rôle de votre union, est de protéger le droit de nos travailleurs, en proie à des patrons sans scrupules.
Là, oui, vous avez un grand rôle à jouer, mais cela s'arrête là.
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Les affaires de politique Nationale sortent de votre marge de manoeuvres.
Après ce petit rappel, pensez-vous que les syndicats dans les pays du Tiers-monde, tel que la Tunisie, doivent s'astreindre aux revendications de défense des travailleurs, comme en Occident, comme vous l'écrivez en vous adressant à l'UGTT : " Les affaires de politique Nationale sortent de votre marge de manoeuvres." ? sic.
Enfin, pour votre gouverne, les syndicats dans les pays du Tiers-monde et les pays émergents et même en Occident dans certaines mesures, les revendications proprement syndicales professionnelles s'accompagnent d'une signification politique claire, sinon, on se demande alors quelle serait votre définition de la notion de "Politique". En Tunisie, l'UGTT, depuis sa création, a été et est encore un syndicat ouvrier ( en plus un syndicat pour cadres, fonctionnaires...), mais il n'a pas cessé d'agir comme un groupe de pression vis-à-vis de l'Etat, Etat colonial naguère, Etat national après l'Indépendance.
Je sais que vous ne répondrez jamais à ma réaction ou à celles d'autres lecteurs qui vous portent la contradiction, étant donné que votre courage et vos compétences pour le faire égalent le zéro absolu, mais il me suffit que vous lisiez le présent texte...tout en continuant à ruminer vos fausses connaissances et votre mauvaise foi...