Le président de la République, Kaïs Saïed, a présidé dans l'après-midi de mercredi 31 mai 2023, une réunion au palais de Carthage avec un certain nombre de professeurs universitaires. Au cours de cette réunion, divers sujets relatifs à la situation économique et sociale en Tunisie ont été abordés.
Le président de la République a remercié les participants à la réunion « malgré les pressions subies par les professeurs durant cette période d’examens dans la plupart des établissements universitaires ».
Il a rappelé la lourde responsabilité des professeurs et l’importance de l’enseignement dans tous les niveaux.
« Nous sommes réunis, aujourd’hui, pour examiner ensemble les solutions économiques et sociales. Nous voulons des solutions purement tunisiennes émanant de la volonté de notre peuple et répondant à son droit à une vie digne. Encore une fois, je rappelle que nous n’acceptons aucun diktat provenant de l’étranger. La Tunisie regorge de richesses et ne manque pas de compétences et vous en êtes la preuve. Nous n’accepterons pas non plus la cession des services publics et des établissements et des institutions publics relatifs à la santé, l’enseignement, le transport et autres, parce qu’ils font partie des droits de l’Homme et non seulement des droits des citoyens ».
Le chef de l’État a ajouté, en présentant la caricature de Mohamed Bayrem publiée en 1937 au journal Al Chabeb que « Cette caricature traduit exactement les diktats étrangers qu’on veut nous imposer. Des têtes mêlées à des tas d’ordures [...] Les êtres humains ne se réduisent pas à des chiffres dans des équations déposées sur les bureaux ».
Toutefois, il a assuré : « il n’y a aucune intention de réduire l’initiative libre, bien au contraire. Les entreprises communautaires sont la preuve vivante de leurs mensonges et leurs allégations. Ces entreprises permettront aux jeunes et aux chômeurs de créer la richesse et d’être productifs et pleins d’espoir. Un nombre non négligeable de jeunes a créé ces entreprises malgré les difficultés et les obstacles ».
Il a poursuvi en ces termes : « la Tunisie a souffert et souffre encore des mauvais choix, outre la corruption encore répandue dans plusieurs établissements. D’autre part, plusieurs personnes en Tunisie et l’étranger, pensent d’une manière dissimulant les vérités et n’abordant pas les causes de la pauvreté. A titre d’exemples, je citerai le principe de l’inclusion économique, et pourquoi on ne se pencherait pas plutôt sur les causes de l’exclusion économique ? Malheureusement, et dans le même contexte, le monde ne récompense pas l’intégrité et l’indépendance, mais plutôt l’obéissance et la soumission. Cependant, nous ne serons jamais parmi ces gens là ».
Le président de la République a conclu par ces mots : « nous sommes réunis aujourd’hui pour réfléchir ensemble, mais aussi pour mettre ensemble de nouveaux concepts et de nouveaux mécanismes et pour se débarrasser des concepts usés et périmés. Nous en sommes capables, construisons ensemble le chemin de l’espoir et de la prospérité. Cassons ensemble les chaînes du passé et les défaillances du présent ».
Les professeurs présents à cette réunion sont :
Mohamed Bouhar : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Fatma Charfi : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Habib Zitouna : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Arafat Faroukh : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Faycel Ben Ameur : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Samir Abdelhafidh : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Amal Sassi Tamer : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Hamadi Frikha : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Ridha Chkondali : professeur universitaire à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Nabeul
Feriel Ouerghi : professeur universitaire à L'Ecole Supérieure des Sciences économiques et commerciales de Tunis
Maher Kassab : professeur universitaire à l’Ecole supérieure du Commerce de Tunis
Hela Ben Hassine : maître de conférences à la Faculté des Sciences économiques et de gestion de Tunis
Mohamed Kriâa : maître de conférences à l’Institut supérieur de gestion de Tunis
Faten Loukil : maître de conférences à l’Institut supérieur de gestion de Tunis
Abdelkader Boudrigua : maître de conférences à Institut des Hautes études commerciales de Tunis.
S.H
Peuvent ils apporter des solutions operationnelles a court et moyen terme
j en doute
Hein !? Vous avez cru qu'il va vous entendre Hh
Et avec ces invités qui ne sont que des théoriciens Professeurs du RCD à la Kaiis Saied vont faire des miracles et sauver la Tunisie ?
Je leur souhaite tout de même une bonne main et une bonne chance.
Attendons voir !
Bon c'est déjà une première étape positive d'exprimer son impuissance face à la citation dans laquelle où nous sommes qui l'a géré avec beaucoup d'entetement!
Aux étapes suivantes! '? commencer par changer ces ministres incompétents qui n'ont pas su avancer des solutions et les changer par ces professeurs :)
Il fallait plutôt aller chercher cette armada tunisienne patriote de compétences, d'experts, de conseillers qui, grâce à leurs connaissances et à leurs expériences, font profiter les organes spécialisés des nations unies, la commission européenne, les multinationales, les pays développés et ce dans tous les domaines.
Et, il faut surtout mettre une stratégie pour espérer stopper cette hémorragie de fuite des compétences et des cerveaux tunisiens.
La formation tunisienne est devenue une aubaine, un trésor incroyable pour les pays déjà développés.
Ce pillage de nos compétences va sûrement encore s'accélérer dans un monde sans frontières et de plus en plus exigu.
D'autres parts, la Tunisie regorge de richesses naturelles dont certaines sont abandonnées et d'autres sont mal gérées.
Personnellement, je ne comprends pas comment un pays, comme la Tunisie, se trouve coincé entre deux géants producteurs d'hydrocarbures alors notre pays s'en trouve démuni.
Où sont les richesses du désert, du plateau continental !!!
Depuis cette fameuse indépendance, l'état demeure toujours le principal coupable.
La multiplication des crises, la faillite de toutes les expériences, le développement parallèle, l'exercice du pouvoir autocratique voire inique,...tous ces ingrédients ( et d'autres car la liste est longue) ont réduit le développement de notre peuple sous forme d'aides, d'assistanat, de crédit,..
La Tunisie est l'exemple parfait d'un pays qui n'a pas su construire et sauvegarder son propre destin.
En un mot, la Tunisie a vraiment raté le train du développement et de l'essor et ce, depuis même les premiers jours de l'indépendance.
J'ajoute, certes c'est utile et cessaire d'organiser des réunions, des colloques, des séminaires,...
Mais ce qui compte le plus se sont les actes, les résultats.
En attendant, et à ce jour, la Tunisie est endettée jusqu'au cou et la cirse multiforme ne cesse de s'aggraver.
Alors, de grâce, arrêtons de bavarder, de divaguer et passons plutôt aux actes
Le peuple a été, et l'est toujours, trop désabusé
Jusqu'à quand va durer ce discours caduque et ce karakouz sans lendemain !?
J espere que ce dialogue est dans un double sens et.. mieux vaut tard que jamais
Chaque établissement d'enseignement supérieur est doté d'un Conseil scientifique. C'est une structure consultative, la décision revient au doyen de l'établissement.
La démarche universitaire du Président est intéressante, car les « collègues » présents peuvent aider le Président à prendre les bonnes décisions.
Je pense que le Président a frappé sur la bonne porte pour se procurer des conseils. Pour se ressourcer, le Président ne doit surtout pas faire appel à des usés de la politique ou à des intellos de la 25eme heure. Ceux-là sont corrompus jusqu'à la moelle, ils sont nocifs.
Un président populiste qui tâtonne et qui tente de calmer la grogne qui commence à se faire sentir.
Sa naïveté se résume dans cette phrase "le monde ne récompense pas l'intégrité et l'indépendance, mais plutôt l'obéissance et la soumission. " ça devient grave.
Oui un appel à nos professeurs des écoles qui ont formé grand nombre de nos élites dans le pays et à travers le monde.
Le fardeau est important si lourd qu'il faut mettre tout nos efforts en ces moments difficiles à ne pas rester en spectateurs.
Un appel à mettre les mains dans la pâte, réfléchir ensemble aux dialogues et aux solutions constructives pour sortir le pays de ses marasmes causés par une amnésie collective d'un grand nombre de personnes qui ont écarté de leurs responsabilités le devoir envers le pays qui était le tremplin de leur réussite.
Le devoir d'adhérer à cette initiative pour un meilleur collectif à tous nos concitoyens.
Enfants de la république la mère patrie vous tend la main, vous appelle aux secours à l'aider à sortir de cette mauvaise passe.
Merci monsieur le Président Kais Saïed.
Pour dire qu'il faut légidynamiser la théorie en pratique...
La Tunisie est gouvernée par un président et non un mec,
Et si vous avez des solutions à la crise que traverse le pays vous pouvez les exposer sinon taisez vous c'est mieux