
Le président de l’Ordre des Ingénieurs Tunisiens (OIT), Kamel Sahnoun, est intervenu, vendredi 4 octobre 2024, à la matinale de la radio nationale, pour revenir sur les résultats de l'étude réalisée par l'Ites quant à la migration des ingénieurs.
Kamel Sahnoun a indiqué que sur 8500 ingénieurs diplômés chaque année, 6500 quittent le pays. Cependant, il a expliqué que les 6500 ingénieurs ne sont pas parmi les jeunes diplômés, mais il s'agit des ingénieurs ayant acquis une expérience dans l'économie nationale. « Quand ils deviennent experts dans leurs domaines, les économies internationales nous les arrachent. L'histoire a montré que lorsqu'on veut frapper l'économie d'un pays, il faut attaquer ses compétences, et plus particulièrement ses ingénieurs », a-t-il expliqué..
Par ailleurs, il a assuré que les jeunes diplômés parmi les ingénieurs se retrouvent confrontés à la réalité du marché de l'emploi, notamment, le niveau des salaires et les perspectives d'évolution de leurs carrières. Ainsi, ils saisissent la première opportunité qui s'offre à eux à l'étranger.
Revenant sur les recommandations de l'Ites pour remédier à cette situation, Kamel Sahnoun a indiqué qu'il est nécessaire d'améliorer la situation matérielle et professionnelle des ingénieurs. Il a, également, mis l'accent sur la nécessité d'améliorer le climat d'investissement et encourager la création des start-ups et l'initiative personnelle.
S.H

Vous, en premier lieu, en tant qu'Ordre des ingénieurs, qui refusez de les y faire inscrire, sous prétexte que leurs diplômes sont délivrés par des écoles privées. Et voilà, ces diplômes sont reconnus à l'étranger et non en Tunisie.
C'est l'absence de projets professionnels dignes de ce nom en Tunisie.
C'est les salaires dérisoires servis
C'est la lourdeur administrative que nous vivons au quotidien
C'est l'absence d'un projet de vie pour nos jeunes, en somme !
Tant mieux pour eux et pour les autres pays qui en profitent amplement et vont jusqu'à leur offrir la nationalité. Tant pis pour nous par ailleurs

